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EAN : 9791091534390
160 pages
Editions du Trésor (17/05/2018)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Conteuse à la rigueur d’historienne et à l’humour décapant, Priscille Lamure nous embarque dans une expédition pleine de rebondissements à travers le temps. Un papyrus pornographique, un confesseur médiéval décomplexé, une femme pirate vengeresse, des samouraïs péteurs, des hashischins en quête de kif, et bien d’autres encore… Découvrez les véritables pépites insolites que sont les petites histoires de la grande Histoire !

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je referme avec grand plaisir (ne comprenez pas par là que j'avais hâte d'en finir, ce n'est pas le cas) cet ouvrage que je connaissais déjà, puisque j'ai l'habitude de lire Priscille Lamure sur son blog.

Le titre est bien choisi : d'une part parce qu'il s'agit d'anecdotes historiques farfelues, d'autre part parce que l'auteur est elle-même déjantée (et c'est un compliment) ! Vous risquez donc de rire aussi bien pour la forme que pour le contenu.

Entendons nous bien cependant : anecdotes farfelues, certes, mais sérieuses, quand bien même elles touchent à des sujets triviaux ! C'est là tout l'intérêt de ces anecdotes. Elles révèlent beaucoup de leur époque (de l'antiquité au XXe siècle en passant par le Moyen Âge, il y en a pour tous les goûts) et, en féministe convaincue, j'ai particulièrement apprécié l'histoire de James Barry, chirurgienne incognito.
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Je me suis abonnée l'an dernier à la page Facebook et au blog de Priscille Lamure, « Savoirs d'histoire », et chaque fois qu'elle poste un article, je le trouve intelligent, intéressant et… drôle. Aussi, quand son livre est sorti, je l'ai acheté !

Une quinzaine d'anecdotes nous sont proposées mettant en lumière des faits ou des personnages assez peu connus du grand public. Pour ma part, si j'avais entendu les noms des Sybarites, des Philistins, de l'abbaye des Conards, du club des haschischins et des Apaches parisiens, j'aurai été bien incapable du moindre développement sur chacun de ces sujets. Priscille Lamure nous emmène avec humour explorer aussi un manuscrit pornographique égyptien, illustré qui plus est !, ou le pénitentiel d'un confesseur qui donne naïvement des modes d'emploi aux pauvres pécheurs… Avec beaucoup de rigueur et preuves à l'appui, on fouille dans la correspondance de la Palatine, on combat le roi de France avec Jeanne de Belleville, la « lionne de Bretagne », et on suit Cambronne à la trace chez Hugo ou ailleurs.

J'ai été passionnée par l'incroyable histoire de deux femmes : la voyageuse Jeanne Baret et le docteur James Brady. Bien sûr, il faut lire le livre pour comprendre ce qui justifie l'emploi du masculin ici… N'hésitez pas à visiter le blog (voir l'adresse ci-dessous) : on accède aux archives utilisées en suivant les liens, et c'est passionnant.

Lien : https://savoirsdhistoire.wor..
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J'ai dévoré ce livre en quelques heures. Si je connaissais déjà quelques histoires (le "merde" de Cambronne ou la personnalité de la Palatine par exemple), j'ai pris plaisir à les lire parce que Priscille Lamure écrit vraiment très bien ! Je reste fascinée de découvrir des destins tels que celui de Jeanne Baret ou James Barry et me suis beaucoup amusée en parcourant ces pages.
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Une qualité d'écriture et une recherche de vocabulaire comme on en croise pas tous les jours. Derrière l'humour omniprésent, il y a beaucoup de sensibilité et d'amour pour L Histoire. Pépite.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pline rapporte de cet incroyable personnage [Milon de Crotone] que lorsqu'il se tenait debout, "personne ne pouvait le faire bouger de place ; quand il tenait une pomme dans la main, personne ne pouvait lui redresser un doigt". On raconte aussi qu'il était capable de déchirer un ruban de cuir enroulé autour de son crâne simplement en gonflant les veines de ses tempes. C'était un peu le Chuck Norris antique. Bref, Milon est là, revêtu d'une peau de lion et tenant dans sa main une énorme massue. Il est chaud et prêt à en découdre. Derrière lui, les torses huilés de 100 000 Crotoniates surentraînés scintillent au soleil. En face, les Sybarites ont beau rassembler 300 000 hommes, ils n'en restent pas moins 300 000 mous, sauf votre respect. Des mous dans leur habituelle somnescence, alanguis à califourchon sur des chevaux-danseurs qui n'entendent rien à la guerre.
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« Des Apaches ? À Paris ? Ciel, tous aux abris ! Nous voilà dans le Paris de la Belle Époque à l’aube du xxe siècle, une ville tumultueuse et inquiète, dans laquelle le bourgeois tremble car la pègre des faubourgs y sème la panique et la mort. Mais avant de pénétrer au cœur des gangs, promenons-nous d’abord dans les rues, histoire de nous imprégner un peu de l’ambiance et du paysage de l’époque. Observons quelques instants le bon petit peuple de Paname, ces travailleurs de modeste condition qui s’affairent entre l’usine et la rue. À travers le brouillard et la fumée, on aperçoit des marchands ambulants, des ouvriers, des blanchisseuses, mais aussi des balayeurs et des chiffonniers. Les métiers sont multiples : on récupère, on bricole, on trafique, on revend, on se débrouille comme on peut ! C’est ce qu’on a appelé les « petits métiers » et ils aident à la subsistance de plus des deux tiers de la population parisienne. »
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Ainsi le soi-disant témoin de cette historique scène soutient mordicus avoir entendu le général Cambronne répéter à plusieurs reprises une phrase que ce dernier désavoue lui-même, et nous ne saurons jamais quelles furent précisément les paroles colériques qu'il envoya finalement à la figure du général anglais parce que notre témoin avait les oreilles qui bourdonnaient. On sait toutefois qu'il était un adepte du mot de cinq lettres, il est donc vraisemblable que ce juron lui soit sorti de la bouche bien qu'il ne l'ait jamais revendiqué. Quoi qu'il en soit, c'est bien à Victor Hugo que le "merde de Cambronne" doit sa postérité. (p. 98)
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