Il faut se dire ceci : que l'on avait raison, que l'on connaissait mieux que quiconque ses limites, que l'on n'avait jusqu'à présent ouvert son cœur que pour des vétilles, des choses inutiles, que l'on attend toujours et qu'il y a encore le temps. Et il faut se dire que le temps est un cadeau, fini et constant, que retourner les horloges contre le mur ne change rien. Oui, il faut se répéter cela jusqu'à ce que l'on finisse par le croire.