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Holmes & Moriarity tome 1 sur 4
EAN : 9782375749593
327 pages
MxM Bookmark (13/11/2019)
3.77/5   35 notes
Résumé :
Pendant plus de seize ans, l’auteur de romans policiers solitaire Christopher (Kit) Holmes a joui d’une brillante carrière grâce à la popularité de la détective Miss Butterwith, vieille fille d’un certain âge, et de son chat ingénieux, monsieur Pinkerton. Malheureusement, les ventes sont en chute libre, excepté pour les romans de chick-lit, et le nouvel éditeur de Christopher n’aime pas particulièrement les inspecteurs du troisième âge. Décidément, monsieur Holmes v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Christopher Holmes a connu le succès avec ses romans policiers mettant en scène une vieille fille et son chat, mais à l'approche de ses quarante ans les ventes s'effondrent et Rachel, son agent, le pousse à changer de style pour un genre littéraire à succès plus actuel, pourquoi pas du chick lit par exemple ? Et ce n'est pas tout, elle le force presque à participer à une convention d'auteurs où il doit rencontrer un éditeur à qui il devra se vendre, et ça, ce n'est vraiment pas son truc !
Et ça commence vraiment mal, il crève un pneu à l'approche du domaine perdu au fin fond de la Californie du Nord, ce qui l'oblige à faire les huit derniers kilomètres à pieds dans la tempête, et comme si ça ne suffisait pas, le seul pont reliant le site à la civilisation est emmené par la rivière presque sous ses pas, et il découvre un cadavre dans les bois !
Enfin parvenu à l'hôtel il découvre une foule de jeune aspirantes autrices, quelques rares écrivaines reconnues, les seuls autres représentants de la gent masculine étant le détestable éditeur qu'il doit rencontrer et le magnifique J.X.Moriarity, auteur à succès avec qui il a eu une courte liaison qu'il n'a jamais oubliée il y a une dizaine d'années - J.X étant un ancien flic, il semble normal qu'il prennent les choses en mains …


Les meurtres restent rarement orphelins, un second cadavre est découvert, les soupçons s'accumulent, et ce qui ne facilite pas l'enquête, de nombreuses personnes ont d'excellentes raisons de haïr Peaches Sadler, la première victime. Lorsqu'il semble que l'assassin cherche vouloir mettre les meurtres sur le dos de Chris, c'est la goutte qui fait déborder le vase et celui-ci ne peut s'empêcher d'appliquer les techniques de son héroïne, mais la réalité ne correspond pas forcément aux scénarios littéraires et l'isolation due à la tempête n'arrange rien, celle-ci empêchant la police d'envoyer un hélicoptère. Kit et J.X vont être amené à coopérer pour démasquer l'assassin, et leur rapprochement ne semble pas se limiter à l'enquête …


Les conditions météorologiques entraînent un huis clos où l'autrice multiplie les allusions aux auteurs de polars classiques, ainsi qu'aux faits divers et autres, qui, s'ils sont populaires aux États Unis, restent lettre morte pour la majorité du lectorat européen, ce qui nécessite une multitude de notes de bas de page, parfois pour le moins hilarante - traduire "negro spiritual" par "chanson afro-américaine spirituelle" il fallait oser ! on se demande jusqu'où ira le "politiquement correct" !
Malgré les références multiples ce livre reste très loin du niveau de "Miss Marple" ou de "Sherlock Holmes", la critique du monde de l'édition reste caricaturale et les personnages sont pour le moins stéréotypés, même la romance donnant lieu à quelques ébats qui ont le mérite d'être circonstanciés reste assez décousue et l'humour tombe assez à plat.


Finalement un livre qui n'a rien d'indispensable, même si sa lecture peut distraire un moment, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant …
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Après la chick-lit, voici une nouvelle niche littéraire, le cosy mystery gay humoristique. Les patronymes des héros appuient immédiatement la référence et le titre annonce la couleur : le monde de l'édition va en prendre pour son grade. Christopher « Kit » Holmes anime depuis seize ans les aventures de la détective Miss Butterwith, une vieille fille accompagnée de son chat Pinkerton. Hélas, les ventes s'effritent. Holmes accepte donc de participer à une réunion d'auteurs et réfléchit, sur les conseils de son agent, Rachel, à de nouvelles possibilités pour relancer ses ventes déclinantes. Par exemple un bouquin mêlant polar et démons aux temps de la Régence. A la convention des écrivains, Holmes retrouve un de ses ex, le toujours séduisant et arrogant Moriarity. Mais il tombe également sur un cadavre de femme manifestement assassinée. Lorsqu'une tempête isole la propriété, Holmes se dit qu'il est le mieux placé pour enquêter.
QUI A TUE SON EDITEUR ? débute de manière rapide, avec une succession de scènes amusantes, des répliques qui fusent façon Boulevard, et des considérations plutôt drôles sur les modes qui, dans l'édition comme ailleurs, vont et viennent. Les relations entre Holmes et Moriarity (notez le « i » supplémentaire) donnent la saveur particulière du bouquin, entre attirance, vacheries et coup de b… vite fait bien fait. le mélange d'humour caustique (mais sans excès) et de romance fonctionne donc plaisamment, les deux personnages, quoique stéréotypés, étant agréables à suivre, en particulier ce flamboyant Holmes qui se réfère à sa détective façon Miss Marple. Les références littéraires et cinématographiques sont donc nombreuses et animent une intrigue par contre un peu faible. L'enquête tourne vite en rond en dépit d'un inévitable deuxième meurtre (comme on le sait avec le whodunit, une fois que l'on a commencé à tuer il est difficile de s'arrêter pour couvrir ses arrières) et l'identité du coupable parait à la fois évidente et sortie d'un chapeau. Au lieu d'interrogatoires rigoureux et de déductions complexes, l'autrice joue surtout la carte du babillage avant la réunion finale des suspects et la désignation de l'assassin par le héros. Pour les amateurs, trois scènes érotiques ponctuent le récit mais sans que cet aspect ne soit envahissant. Une première partie plaisante et une seconde trop banal, linéaire et bavarde aboutit, au final, à un roman potable mais quelque peu décevant.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Quand Kit Holmes, écrivain d'une série qui cartonne depuis plus de 15 ans, débarque dans cette convention d'écrivains organisée dans une propriété isolée de Californie, c'est contraint et forcé.Ses polars sont en perte de vitesse et son agent lui a décroché une entrevue avec son nouvel éditeur qui veut le mettre au placard, charge à lui de lui présenter un nouveau concept brillant.

Sauf que Kit n'a pas vraiment de nouvelles idées et il aime bien les personnages qu'il traine depuis plusieurs années. de plus, dès son arrivée, il tombe sur un corps abandonné dans la campagne. Et pour arranger les choses, il s'aperçoit que J.X. Moriarity est présent...

J.X. Moriarity est un auteur à succès, brillant, séduisant, charismatique, ancien policier, avec qui il a eu une aventure quelques 10 ans plus tôt, et qui s'est d'ailleurs terminée avec Kit qui a esquivé les tentatives de contact du jeune homme. Autant dire que la situation n'est pas très confortable... et va l'être de moins en moins quand il va découvrir un second cadavre...

Dans un huis-clos à la "10 petits nègre", les deux hommes vont alors mener l'enquête pour tenter de démasquer le coupable et révéler les secrets du monde de l'édition.

L'enquête est distrayante, mais j'avoue que je n'ai pas vraiment accroché à la romance, j'ai trouvé que leur rapprochement arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, sans avoir ressenti de tension ou d'attirance entre eux. Bref, un roman distrayant mais bien loin de l'excellente série Adrien English du même auteur....
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C'est un de mes achats de l'opallstars 2021 (oui oui, de l'année dernière, vous avez bien lu 😅) et je me suis empressée de le lire. Malheureusement, j'ai été déçue 😞

L'auteur nous offre le point de vue immersif de Christopher Holmes, un écrivain de polars. En se rendant à une conférence d'auteurs, il découvre le corps d'une femme dans les bois et donnera l'alerte sur le lieu de la convention. Les tempêtes successives rendront toute échappatoire impossible. Et l'évidence s'impose pour notre Christopher, alias Kit, que le meurtrier se trouve parmi eux... 😲

Les premières pages étaient selon moi prometteuses, bien que peu crédibles, et j'attendais la suite avec impatience. Plusieurs choses ont fait inverser la tendance et m'ont gênée. Premièrement, le titre accrocheur mais absolument pas représentatif de l'histoire proposée. La femme retrouvée morte dans les bois n'est pas éditrice. Je me suis donc demandé « quelle est cette arnaque ? » 🤨 mais la suite m'a quelque peu détrompée.

C'est avant tout l'univers qui m'a attirée et m'a fait craquer à l'achat. Un livre qui parle d'écrivains, ça devait être mon monde, n'est-ce pas ? J'ai pourtant été terriblement mal à l'aise 😬 Principalement dû au personnage principal, Kit, que j'ai trouvé imbuvable et agaçant. Les professionnels de l'édition de ce livre ont bien fait comprendre que pour avoir du succès, il ne faut pas écrire ce que l'on aime mais écrire ce qui est tendance. Je me suis alors demandé « mais qui parmi ces personnages écrit par passion ? ». Kit a même dénigré les auto-édités. Je ne me suis jamais sentie aussi éloignée d'un écrivain que dans ce livre. C'est si triste 😕

J'y ai ensuite trouvé des longueurs, je n'ai pas trouvé la plume spécialement fluide ni même addictive et je n'étais pas vraiment pressée de reprendre ma lecture. C'était long, pas passionnant. J'ai senti que l'auteur était un passionné des policiers d'Agatha Christie, mais d'après moi, on en est loin. Nous sommes donc en plein coeur d'une enquête pour meurtre, sans police mais avec un ex-flic et Kit. Je crois n'avoir jamais ressenti aussi peu d'intérêt pour une enquête 😣 On a pourtant tous les ingrédients pour un bon polar : un huis-clos, du mystère, des suspects... Mais rien à faire, ça n'a pas pris car la romance entre les deux enquêteurs a empiété sur le reste.
Cette dernière a d'ailleurs été déplacée dans cette histoire. Est-ce du lard ou du cochon ? Est-ce que je lis un policier ou une romance MM ? En soi, les deux ne sont pas incompatibles mais je n'ai pas discerné le bon équilibre ici.

Sans parler de ce final sans réel twist où l'auteur a essayé de surprendre ses lecteurs. Ça n'a pas pris non plus 😒 Dommage. Évidemment, c'est un avis tout à fait personnel et je vous invite à vous faire votre propre avis 😌
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J'avais dévoré « La mort prend des vacances en Écosse » de la même autrice / auteure (je ne sais jamais) mais j'ai été vraiment déçue par ce roman.

Le pitch :
Christopher, écrivain sur le déclin, part assister à un séminaire à la demande de son agent. Dès son arrivée, il découvre un cadavre dans la forêt. Une tempête fait rage, les forces de l'ordre ne peuvent pas accéder au domaine. Chaque participant devient suspect et Christopher mène l'enquête.

Il m'a fallu 100 pages pour être accrochée (sur 300 ça fait beaucoup) et j'ai trouvé que la fin était bâclée sur les 5 dernières pages.
En général, j'aime beaucoup l'ambiance tempête / lieu isolé et inaccessible mais là je n'ai pas ressenti cette atmosphère.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« — Vous étiez bons amis ? demanda-t-elle par curiosité.
— Je ne sais pas vraiment ce que nous étions, admis-je avec lassitude. Mais je ne vais pas rester assis ici pendant que…
Ma voix se brisa. Je ne savais pas quoi faire. J’étais si profondément noyé dans mon désespoir que les requins mordillaient mes orteils.
— Vous pleurez ? demanda-t-elle, choquée.
Je me redressai, m’essuyant rapidement les yeux du dos de la main.
— J’ai des allergies, lui répondis-je. »
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Rachel se retourna et me vit.

— Oh, dit-elle.

Ça ressemblait davantage à un hoquet, le genre de bruit que la reine d’Angleterre ferait si quelqu’un lui donnait une tape dans le dos en l’appelant Liz.

Les gens qui l’accompagnaient – elle était constamment entourée d’une ribambelle d’adeptes emplis d’espoir – se retournèrent pour découvrir ce qui avait alarmé leur divinité. C’était comme dans ces films où tout le monde se concentre sur le nouveau venu. La bande sonore s’estompe et l’action décélère jusqu’à l’immobilité – s’ensuivent généralement une rafale de balles et la disparition de tous ceux qui portent du blanc.

Bien que Rachel n’ait pas vraiment sorti un Uzi de son sac Prada, elle arborait une mine sombre alors qu’elle se détachait des autres, se frayant un chemin vers moi. M’agrippant par le bras, elle siffla dans mon oreille :

— Christopher, je t’avais dit de faire un effort vestimentaire.
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Sauf que les baisers de J.X. m’excitaient tellement que je n’étais pas sûr que ma peau puisse contenir toute cette lumière et cette énergie qui bourdonnaient en moi. J’enroulai mes bras autour de lui, ravi quand il fit de même, me serrant contre lui de ses bras durs et musclés.

Il poussa contre moi, sa queue s’enfonçant douloureusement dans mon ventre, laissant une traînée collante, et je poussai en retour, et ce fut un soulagement de lâcher prise, de se bousculer et de se faire écraser comme deux marsouins, de ruer et de s’ancrer dans la beauté et la béatitude du sexe impersonnel et sans complication. Le lit frappa contre le mur du chalet au rythme de nos va-et-vient. Peut-être qu’il rebondissait également sur le plancher – je n’aurais pas été surpris d’entendre le chalet trembler sous nos coups de boutoir.

C’était trop brut et réel pour être comparé à… n’importe quel souvenir.
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Il éclata d’un rire étrange, secoua la tête et se retourna.

— J.X. ? l’appelai-je.

Il s’immobilisa. Ma main agrippa le col humide de sa veste en cuir et je le tirai dans le chalet. Je poussai la porte de ma main libre. Elle claqua. J.X. tendit le bras et la verrouilla.

Si on décernait des prix durant les pique-niques à ceux qui se déshabillaient le plus rapidement, nous aurions certainement gagné un pot de confiture maison et une médaille. En fait, nous devrions nous satisfaire de notre performance à la course en sac. Parce que c’était à ça que ressemblait J.X. qui luttait pour se défaire de son jean tandis que je le traînais au lit. Nous nous effondrâmes sur le couvre-lit en calicot, J.X. s’allongeant gracieusement sous moi.

Il était magnifique. Les échanges grossiers que nous avions partagés par écran interposé au fil des ans m’avaient fait oublier cette part de lui.
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— Dieu sait que j’adore votre travail, mais vous ne correspondez pas à la nouvelle direction de Wheaton & Woodhouse. Essayez une maison d’édition plus petite ; essayez l’édition indépendante. Ils ne subissent pas la même pression quant à la réussite de leurs auteurs.

Je me sentis virer au rouge, puis blanchir, alors que la colère et l’embarras s’emparaient de mon système nerveux. Dans une minute, il allait me conseiller de m’auto-publier. La chaise de Rachel racla le sol lorsqu’elle se leva. J’étais déjà debout. Tout le monde autour de la table semblait me dévisager. Même le regard sombre de J.X. était empreint de sympathie – ce qui était probablement le pire de tous. Il était désolé pour moi.
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