Le Combat ordinaire, Tome 1

Manu Larcenet, après Blast, le rapport de Brodeck, me voici devant une autre série de l'auteur disponible à la médiathèque de la ville voisine.
Marco, bien que développant encore des comportements profondément obsessionnels avec des névroses diverses, décide d'arrêter ses séances chez le psy bien que celui ci lui ai permis de vaincre sa peur des autoroutes …
Il choisit d'arrêter son boulot, il veut prendre le temps de composer la belle photographie même si elle n'intéresse personne …
Il a choisi de partir bien loin de toute sa famille …
Il cherche à se retrouver !
Qui n'a au cours de sa vie à eu l'envie de tout plaquer pour vivre autre chose, autrement ?
Par contre il est bien sûr que tout le monde ne peut pas se le permettre !
Marco a la chance de pouvoir mener son combat ordinaire sans contrainte sociale ou économique.
Nous avons devant nous 3 autres tomes pour savoir qui gagnera ce combat et c'est une bonne nouvelle !

Larcenet, toujours au rendez-vous de ses lecteurs. On y retrouve tout ce qu'on aime chez lui. Les errements existentiels de son héros, les difficultés des rapports humains et l'humour qui nous permet de prendre du recul face à ces drames intimes. J'ai beaucoup aimé.

Marco photographe est en manque d'inspiration. Son père est malade et sa mère ne comprend pas qu'il ne cherche pas de travail.
Marco rencontre Emilie et n'a pas l'intention de s'établir.
Une BD datée de 2008 mais qui colle à tous nos problèmes actuels.

C'est compliqué de parler de cette série, j'ai été complètement touché par ce personnage mis en avant par Larcenet.
Je me projette dans le discours de la relation amoureuse, la relation avec ses parents, avec la maladie, avec la mort, avec le travail.
Et même si la fin de la série est moins bonne et se perd, il y a tellement dans cette oeuvre que je lui pardonne facilement.
Il y a des oeuvres qui marquent dans notre parcours de lecteur et le Combat Ordinaire rentre dans cette catégorie pour moi.

Le combat ordinaire nous raconte l'histoire ordinaire, d'un homme ordinaire à qui il arrive des choses ordinaires... mais détrompez vous, le résultat ne l'est pas, ordinaire.
En effet, nous allons suivre un journaliste photographe qui en a marre de son travail. Il aime toujours la photo, mais ne prend plus plaisir à partir à l'étranger pour prendre des photos afin de les vendre à des journaux.
Ainsi, il est à l'arrêt, sans emploi et cela crée un fossé avec la génération précédente dont font partie ses parents qui ne comprennent pas qu'il puisse rester sans emploi.
Il suit une thérapie auprès d'un psy et se cherche un peu, il est célibataire, il souhaiterait trouver l'amour mais ne veut pas trop bousculer son train train quotidien, ce qui évidemment pose problème quand il rencontre quelqu'un.
Il a des avis bien tranchés sur tout, comme par exemple sur la politique, et cela pose problème quand il rencontre quelqu'un qui est d'un avis opposé, même si cette personne est son amis.
Son père est malade, il ne s'entend pas avec ses voisins...
Autant de sujets de la vie de tout les jours que nous sommes tous amener à croiser un jour où l'autre.
Evidemment, selon notre parcours de vie, certains thèmes nous toucheront plus que d'autres, mais il est obligé que certains d'entres eux vous toucherons personnellement.
Pour moi, l'oeuvre n'est pas parfaite car elle alterne entre les moments qui m'auront touché et les moments qui m'auront laissé de marbre, mais j'aurais au final passé un très bon moment de lecture.

Cette BD porte bien son titre.
Le personnage est un homme ordinaire, ni plus musclé, plus beau ou plus riche que la moyenne. ce qu'il a, en revanche, c'est un état dépressif tenace, contre lequel il lutte chaque jour.
C'est parfois dur, parfois tendre ; parfois, Marco m'énerve, parfois il m'émeut.
L'ensemble est simple. Ce n'est pas vraiment une histoire, même s'il y a une évolution de la situation.
Cependant une lecture en demi-teinte parce ce que je n'ai pas tout à fait accroché.

C'est ma première BD "adulte" que ma famille m'a offerte. J'ai ouvert une sorte de boite de pandore en découvrant la richesse de la BD franco-belge. J'ai compris cet ouvrage comme une sorte de biographie légèrement romancé de l'auteur. C'est beau, c'est ancré dans le réel, c'est un indispensable de la BD !

Pas guilleret, guilleret le photographe. Il est en thérapie depuis des années mais le bilan n'est pas rose, il est sujet à des crises d'angoisse. Peu de relations avec sa famille, rien au niveau des filles et plus envie de partir en reportages. Résultat : il s'est fait viré.
Il réfléchit à la campagne, accompagné de son chat irascible. Il a des relations houleuses avec un des voisins et des désillusions avec un autre. Il va rencontrer la vétérinaire Emilie grâce à son chat. Leur relation va le stresser énormément. Mais on sait à la fin de ce tome qu'il y aura un tome 2.
La vie d'un citoyen ordinaire un peu plus perturbé que la moyenne.

Marco a quitté son travail de reporter photographe dans des pays difficiles. Il a un frère avec lequel il est très complice, notamment grâce aux « gros gros pétards » qu'ils fument ensemble. Après avoir vécu dans la région parisienne, il se retrouve à la campagne avec son chat Adolf. Il a des démêlés avec un chasseur du coin qui l'accuse de pénétrer sur ses terres et de faire fuir le gibier, mais se lie d'amitié avec un vieux monsieur. Il rencontre aussi Emilie, une jeune vétérinaire dont il tombe amoureux. ● J'ai vraiment du mal avec les bd de Manu Larcenet. Je n'ai aimé ni le Retour à la terre (scénario de Jean-Yves Ferri), ni Thérapie de groupe. Ici encore, je ne vois pas trop l'intérêt de cette bd tranche de vie. Tout cela me paraît bien fade, sans grand intérêt. Ce n'est pas mal, mais je ne comprends pas l'enthousiasme des lecteurs et la cote de cet auteur sur Babelio et le prix du meilleur album attribué à Angoulême en 2004. ● Les dessins constituent à mes yeux le meilleur atout de cet album qui me paraît dépourvu de scénario. ● le personnage principal n'est pas très intéressant, ce qu'il fait non plus. J'ai lu dans les commentaires aux critiques négatives qu'il fallait persévérer, que les autres tomes étaient meilleurs. Peut-être vais-je le faire ?

Quelle belle aventure, pourtant, effectivement, si ordinaire. Mais qui résume bien la vie comme on pourrait la connaître, l'aimer ou la détester parfois.
On suit un jeune photographe de presse s'interrogeant sur ce qu'il doit faire de sa vie, l'auteur nous sert une comédie, mais sincèrement, c'est une vraie comédie dramatique. On passe par les grandes étapes de la vie avec le personnage, la famille, les parents, les amours... c'est jouissif. Une grosse claque par un auteur en état de grâce dit l'édition, c'est bien vrai.