Étant surtout connue pour ses livres pour enfants,
Alexandra Larochelle a publié son premier roman à l'âge de 10 ans. Je la salue bien bas pour ça. Elle signe donc, avec
Des papillons pis de la gravité, son premier roman ‘'pour adulte''. Ce livre m'a accroché tout d'abord pour deux raisons ; son titre, que je charmant à souhait et puis, pour sa couverture magnifique (Éditions Libre Expression). Seulement, pour moi le charme s'arrête là.
Je suis une consommatrice de Chick Lit à petite dose. Comme lorsqu'on se permet un bon chocolat chaud, emmitouflé dans sa doudou, bien au chaud, après une journée passée à l'extérieur une journée d'hiver. C'est chaud, on est bien, confortable. Pas trop souvent, parce que le sucré, ça peut tomber vite sur le coeur, mais surtout, ça se loge bien dans les hanches. Donc, une fois de temps, je lis un roman de ce genre littéraire. Et j'étais contente d'en mettre un dans ma liste pour le challenge ABC. le problème avec celui-là, c'est que je n'ai toujours pas saisi à qui il s'adresse. Un langage très populaire, trop, une écriture pauvre, l'utilisation de mots anglais comme ce n'est pas permis, la redondance des idées (on aura vite compris que le personnage principal féminin de son roman n'aime pas son nom), m'ont vite donné l'impression que c'est un peu trop facile pour les adolescentes. Et tellement pas une histoire pour les adultes. En tous cas, pas pour moi.
L'auteur s'adresse à nous, lecteurs. Nous narre une histoire, nous interpelle souvent dans l'histoire avec des phrases du genre : le taxi est là, viens, embarque. Malheureusement, en aucun moment je me suis dit que j'avais envie de la suivre, cette jeune narratrice. Mais il est aisé d'être à la place du lecteur et de critiquer l'auteur. Je n'aurais tellement pas fait mieux.