669, Peony Street

Avant de faire ma critique, je vais commencer par expliquer dans quel cadre j'ai acheté 669 Peony Street et surtout pourquoi je suis ici pour en faire une critique. J'utilise Babelio pour regarder les dernières sorties avant d'aller voir mon libraire. C'est vrai que je regarde rarement les critiques et ne participe pas (honte à moi).

669 Peony Street avait attiré mon regard et un roman fantastique dans une époque victorienne, je me suis dit banco. Et... J'ai regardé les critiques. J'étais un peu désabusé, mais je suis quand même allé voir en Librairie.

Et je dois vous avouer HEUREUSEMENT. Mon libraire adoré, qui est un véritable amoureux des livres, me l'a justement conseillé. C'était son coup de coeur. Que c'était un livre surprenant avec des personnages hauts en couleur et une histoire qui faisait honneur au fantastique. du coup, ni une ni deux, je repars avec 669 Peony Street et deux autres livres sous le bras. Je me mets au chaud et en avant.

Je l'ai dévoré. L'ambiance victorienne est là, on se sent plongé dans cette brume de la campagne britannique remplie de mystère. On est transporté d'un narrateur à l'autre qui nous raconte un petit bout de son histoire avec en filigrane le fil rouge. L'écriture est fluide, imagée et laisse la part belle à ses moments de vie et à ses personnages tellement différents, tellement attachants. Ils vous marquent dans leur tourmente, dans leur vie où ils sont traînés malgré eux dans une histoire qui les dépasse et dont ils n'en sortiront pas indemnes.

Une histoire qui est très bien amenée avec plusieurs niveaux de lecture. Il y a l'histoire des carnets, mais à cela s'ajoute toute la notion de fantastique qui prend son sens. Rien n'est dévoilé simplement, mais tout est là. Tout a un sens, toutes les discussions, tous les personnages, les noms, les scènes... On nous montre l'intrigue principale à travers ces récits où chaque détail trouve son sens. J'avoue avoir été totalement surpris de la richesse de ses histoires et de leur portée. le principal défaut de 669 Peony street c'est qu'on en demande plus....

Du coup, me voilà écrivant une critique sur Babelio. Merci pour ces avis qui m'ont poussé à demander celui de mon libraire. Merci à lui de me l'avoir recommandé. Ce que je retiens de cette histoire (la mienne) c'est qu'on ne peut se faire son avis que par soi-même et que je suis heureux d'avoir pu passer ces bons moments au côté de Scarlette. Et en écrivant ces mots, je me dis que je vais l'aborder avec mes élèves de Terminal afin d'illustrer la richesse de la construction du récit.

« (…) un élégant manoir victorien; un filet de fumée s'échappant de sa cheminée semblait lui donner un souffle de vie. L'architecture travaillée révélait un porche aux arches crénelées en guise d'entrée. Sur son unique tour, une fenêtre inondée d'or témoignait d'une activité nocturne sans fin. »
Une bien belle illustration en guise de couverture n'est pas gage de réussite pour une oeuvre romanesque. Ici, le mystère distillé par le graphisme s'est plutôt perdu dans un récit brouillon aux multiples personnages (j'en ai compté une cinquantaine, principaux et secondaires inclus), qui n'en finissent plus de se croiser dans une chorégraphie mal maîtrisée. le procédé de la déconstruction narrative ne fonctionne absolument pas dans cette histoire; l'effet s'avère maladroit, bancal et décourage tout lecteur ou toute lectrice de bonne foi. Dommage, tous les éléments semblaient au rendez-vous pour une lecture originale, mais ça n'a pas fonctionné pour moi.

669 Peony Street, de Mélanie Launay

11.02.2022 🤔Lecture "J'ai rien compris" 🤔

L'histoire:
Vous voici à Sleepy Hawthorn, petite ville anglaise paisible à l'époque de l'Angleterre Victorienne.
Le docteur George Breathman, médecin de la ville, a découvert quelque chose qu'il a consigné dans un mystérieux carnet. Il le confie à son associé, qui a pour mission de le mener jusqu'à Londres. Mais en chemin, le carnet sera perdu...
10 ans plus tard, de nombreux habitants de Sleepy Hawthorn se retrouvent dans un mystérieux train à la tout autant mystérieuse destination : 669 Peony Street.

Mon avis:
J'ai été extrêmement attirée par le résumé ainsi que la sublime couverture de ce roman, on pourrait même parler de coup de foudre au premier regard.
Mais malheureusement, comme un rencard raté, l'histoire en restera là...

Dès le départ, nous sommes bombardés de personnages aux noms plus alambiqués les uns que les autres (d'autant qu'un des personnages du livre donne des surnoms aux autres, donc ça n'arrange pas les choses...), de plus en plus nombreux, sans que vraiment nous ayons le temps de les connaître.

De plus, l'histoire fait des aller-retours dans le passé, à diverses époques, avec différentes personnes (dont certains personnages qui m'ont paru totalement inutiles) et il devient extrêmement compliqué de suivre.

J'ai décidé de terminer l'histoire néanmoins, me disant qu'une chute spectaculaire allait me surprendre et là encore, déception. Une fin un peu fadasse, à mon goût, qui me laisse pantoise.

Malheureusement, ce roman a été pour moi une grosse incompréhension et j'ai eu l'impression d'avoir perdu mon temps.
Dommage.

Bienvenue à Sleepy Hawthorn, petite ville paisible de l'Angleterre victorienne. George Breathman, son éminent docteur, est à la veille de révéler une découverte qui pourrait changer le destin de toute l'humanité. Mais le fruit de ses recherches, consigné dans un carnet destiné à son associé, n'arrivera jamais jusqu'à Londres... Point de départ d'événements inexpliqués, son terrible secret ne sera déterré que dix ans plus tard, à bord du Blooming Greenfield, un train énigmatique fonçant à toute vapeur à destination du 669 Peony Street, où se dresse un impénétrable manoir.


À la découverte de la couverture de ce roman que j'attendais avec impatience et le résumé, 669 Peony Street de Mélanie Launay était annonciateur d'une lecture coup de coeur... Mais voilà, pour moi, cette lecture a été très laborieuse. Il m'a fallu revenir plusieurs fois en arrière pour comprendre et reprendre le fil du récit. Bien que nous plongeons avec facilité dans l'époque victorienne, les nombreux personnages m'ont fait perdre le fil. L'écriture de l'autrice est fluide, mais c'est la structure qui m'a quelque peu déranger. J'ai dû noter les personnages, les surnoms et prendre une attention aux changements de temporalités qui ne sont pas très visibles. Les différents intervenants amènent sa dose d'histoire, mais n'apportent pas de renseignements permettant au lecteur de savoir où il va. Un portrait, la folie et un carnet rouge sont le déclencheur du récit à bord d'un mystérieux train. Vous l'aurez compris, pour moi, ce roman sera malheureusement un flop. Cependant, je souligne que l'autrice possède une belle imagination et que l'histoire en elle-même était intéressante.
Ce ressenti ne tient qu'à moi et je vous invite à vous faire votre propre opinion.

Voici un titre de la rentrée qui me faisait très envie, entre sa sublime couverture et son résumé qui promettait une quête mystérieuse dans une ambiance victorienne.
Et bien ce roman aura été un gros flop pour ma part...

J'aime commencer mes chroniques par un résumé de l'intrigue, ce qui nous amène directement au problème majeur de ce roman : la trame de l'histoire est tellement décousue qu'elle en devient insaisissable !
Il est question d'une petite ville anglaise, d'un médecin auréolé de mystères, d'un étrange carnet que tout le monde semble rechercher. Et voilà seulement ce sont je suis capable de vous parler...!

L'autrice a choisi une construction très alambiquée pour son récit, changeant de narrateur à chaque chapitre sans que cela ne soit indiqué. Il y a également des changements d'époque qui ne sont pas précisés, soit par une date, soit par une police différente.
Chaque narrateur amène un petit bout de l'histoire mais rapporte aussi des éléments qui au final, ne serviront pas. Et au milieu de ça, le lecteur doit faire l'effort de retenir la multitude de noms de personnages (et leurs surnoms), retenir les différents éléments pour essayer de reconstruire l'histoire. D'habitude, j'aime bien ce genre de récit, où les histoires sont emboîtées et où on s'émerveille quand tout prend enfin sens. Sauf que là, ça n'arrive jamais! On termine le roman avec le même sentiment de confusion et de perplexité.

J'ai vu des amies abandonner ce roman, d'autres sont arrivées au bout mais en sortent avec les mêmes questions que moi. Ce roman reste un gros point d'interrogation que j'aurais du mal à vous recommander...