La fierté des soeurs Cynster, tome 1 : Audacieuse Heather

La dernière fois que j'ai du plonger le nez dans un livre de la collection Harlequin ça doit remonter a plus d'un quart de siècle. Alors comme ces derniers ont créé une nouvelle collection nommé Victoria, je me suis dit pourquoi ne pas tenter et voir le changement opéré.

Et bien pour moi hormis le fait que cette romance soit menée dans un contexte historique (1829) le reste et bien typique des Harlequins. J'avoue quand même que ce roman m'a fait penser a ceux de Barbara Cartland.

Une jeune femme au caractère bien trempé, un homme au physique d'Apollon avec une réputation un peu branlante et une mise en action faite par l'enlèvement de la jeune femme qui permet aux personnagex principaux de jouer au chat et a la souris pendant a peu près 400 pages, pour enfin se trouver (sans grande surprise).

Si l'auteure a une écriture qui est agréable, elle n'hésite pas à faire de nombreuses répétitions ce qui en devient lassant.

Bref, mon nouvel essai sur un roman Harlequin n'est pas très concluant . Certes, ce livre peut sans doute être très agréable a un lecteur qui ne cherche aucune profondeur dans ses lectures... il se lit vite mais ne m'a pas apporté grand chose. Si j'ai bien compris ce roman est le premier d'une trilogie, et je ne pense pas poursuivre l'aventure avec la famille Cynster.

Je remercie quand même Babelio et les éditions Harlequin pour cet envoi.

On aurait pu penser qu'après ma désastreuse épopée avec le Maître de Minuit, j'aurais acquis une certaine sagesse et vérifié l'éditeur pour les livres sélectionnés dans le cadre de l'édition de Masse Critique. Ha ha ha ha...cette bonne blague.

Donc, me revoici de nouveau avec un Harlequin entre les mains. Alors oui, vous pourriez me dire qu'en lisant le résumé, j'aurais dû m'en rendre compte. Chut!

Trêve de plaisanterie, voici donc ma critique sur ce premier volet d'une trilogie.
Donc, Audacieuse Heather nous raconte l'histoire d'Heather, une jeune fille de la bonne société anglaise, qui se retrouve enlevée au cours d'une soirée, à laquelle elle n'aurait même dû assister. Heureusement, un témoin de la scène, le vicomte de Breckenridge, va voler à son secours.

Sur le fond, Stéphanie Laurens respecte parfaitement les codes liés à tout roman d'amour qui se respecte : une jeune fille belle, intelligente et un tantinet effrontée ; un homme beau, fort, courageux ; une potentielle histoire d'amour entre eux. Il n'y a pas besoin de passer trois heures sur ce sujet. Un roman d'amour façon Harlequin est comme un épisode de Colombo. On sait tout de suite dès les premières minutes comment l'histoire va se terminer.

Là où je voudrais attirer votre attention, c'est sur la forme. Pour commencer, pendant plus de cent cinquante pages, nous suivons le même schéma scénaristique : Heather refuse de rentrer avec Breckenridge à Londres, car elle veut savoir qui est derrière cet enlèvement. Breckenridge refuse pour la forme avant de finir par accepter. Heather passe ses journées avec ses ravisseurs et ses nuits à discuter avec Brenckenridge sur la suite des évènements.
Alors, je ne dis pas que ces informations sont inutiles, mais il n'était pas nécessaire d'en pondre autant de pages. Cette redondance dans l'histoire m'a très vite énervée. Comme si l'auteur manquait cruellement d'inspiration et qu'elle brodait l'histoire en nous dévoilant juste un détail important à chaque jour qui passe, pour nous faire croire que cela en vaut la peine. En ce qui me concerne, cette technique d'écriture tend à prendre le lecteur pour un idiot.

Ensuite, Heather et Breckenridge finissent par s'enfuir sans même attendre de savoir qui est derrière cet enlèvement. Mais alors à quoi servaient ces conciliabules dans le noir? Juste à faire monter la tension sensuelle entre les deux héros. Voilà, rien de plus.

Et puis tous ces passages longuets sur la nécessité pour Heather d'épouser Breckenridge maintenant que sa réputation risque d'être compromise aux yeux de la société... Sauf que dès le début, Heather avait mis en place un plan pour éviter que tout le monde sache ce qui lui était arrivée (faire croire à sa maladie). Donc cet argument ne tient pas la route.

Au final, Stéphanie Laurens nous livre une histoire d'amour vraiment poussive et tirée par les cheveux. Comme si elle ne savait pas quoi faire de ses personnages, si ce n'est qu'ils devaient impérativement se marier. Et pour ce faire, elle ne nous épargne rien : les débats intérieurs de l'homme, dans toute sa masculinité, qui veut obtenir ce qu'il désire sans montrer sa faiblesse. Ceux de la femme, persuadées que l'homme dont elle est éprise ne l'aime pas et qu'elle doit faire preuve de force pour ne pas montrer sa faiblesse. Sans oublier, un brin de magie pour faire comprendre aux benêts que nous sommes que les héros sont destinés à être ensemble.


Rien qu'un exemple pour illustrer mes propos : Dans la famille d'Heather, chez qui nos héros viennent se réfugier, se trouve une gamine qui a le même don de vision que sa mère. Autrement dit, elle sait que nos héros sont destinés à être ensemble. Comment règle-t-elle le problème? Elle met gravement en danger la pauvre Heather pour obliger Breckenridge à lui venir en aide. Sauf que notre galant homme est grièvement blessé dans le processus. Est-ce que la gamine est punie? Bien sûr que non! C'est de sa faute si cette situation est arrivée mais on ne lui dit rien car elle a permis aux héros de s'avouer leurs sentiments! Elle a quand même failli tuer un homme!.

Voilà, j'ai trouvé cette situation vraiment trop irréalistes.

Le seul point vraiment positif dans cette histoire est bien sûr le fil rouge. Qui est ce mystérieux laird écossais qui a orchestré cet enlèvement? Même si nous ignorons encore son identité, nous connaissons les raisons qui le poussent à faire cela, à la fin du roman. Ce qui implique un autre enlèvement en perspective de la deuxième soeur d'Heather, qui fera l'objet du prochain roman...encore des platitudes en perspective.

Mais le pire, c'est que ça fonctionne. Je déteste ce genre de poncifs, destinés à nous obliger à lire la suite pour connaitre tous les secrets de l'histoire. Mais si l'occasion se présente, je ne vais pas rechigner à lire ladite suite. Parce que même si j'ai trouvé des défauts à cette histoire, l'auteur m'a quand même donné envie de lire la suite.

Alors, pour les amateurs de ce genre de roman, vous allez probablement aimé Audacieuse Heather.
Pour les autres, ceux qui apprécient de temps à autre une petite romance, histoire de faire une coupure entre deux décapitations et autres meurtres rituels, vous passerez vite à autre chose.
5/10

Livre reçu grace à l'opération Masse Critique, je remercie Babelio et l'éditeur pour cet envoi.
Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un livre des éditions Harlequin. J'ai trouvé cette lecture agréable. Il s'agit d'une romance historique, avec histoire d'amour et aventure au rendez-vous. Un enlèvement, des rebondissements, de l'amour, des personnages indépendants et têtus rendent la lecture intéressante, et si les non-dits dans l'histoire d'amour sont un peu attendus, ce que veut le genre, on se laisse prendre. L'écriture est fluide et agréable, l'illustration de couverture plaisante.
J'ai été agréablement surprise par cette histoire d'amour, qui m'a donné envie de lire la suite, à l'occasion.

Je tiens à vivement remercier Babelio et Harlequin qui m'ont permis de découvrir les aventures de Heather Cynster via l'opération Masse Critique. Étant particulièrement amatrice de romans historiques, vous vous en doutez, j'avais hâte de commencer cet opus d'une grande saga de Stéphanie Laurens. Et ce premier point est très important à savoir : il s'agit d'une saga dont ce volume n'est pas le premier tome - d'ailleurs, les premiers livres n'ont pas été traduits ce qui est assez négatif selon moi. En effet, on débarque dans cette histoire de famille au milieu d'intrigues liées et déjà très développées. Les premières pages m'ont un peu perdue puisque je sentais bien que cette histoire faisait partie d'un tout bien plus grand et dont je n'avais pas tous les tenants et aboutissants. C'est assez déroutant et même ennuyeux puisque cela m'a empêchée de m'attacher vite aux personnages principaux pourtant bien sympathiques : l'indomptable Heather et le séduisant lord Breckenridge.
Des tonnes de noms vous sont littéralement balancer aux visages et même l'arbre généalogique glissé en début de livre - preuve s'il en est que l'auteur a vraiment bien travaillé sa trame de fond - ne suffit pas à combler les lacunes du lecteur assez rapidement pour rendre les cinquante premières pages agréables. de plus, même si l'on passe sur ce problème de généalogie, il reste celui du nombre de rues et villes évoquées qui rendent la lecture plus lourde. Si cela peut donner un effet bien construit au livre, l'absence de carte au début amène forcément le lecteur à passer outre pour éviter d'être complètement largué en court de route. Des détails nous échappent alors et c'est bien dommage !
Toutefois, ces premiers problèmes ignorés, je me suis laissée emporter par le caractère bien trempé de Heather et ce coincé de Breckenridge. La première partie sur l'enlèvement est bien trouvée, même si elle traîne parfois un peu en longueur et la seconde partie concernant les sentiments des deux protagonistes est assez savoureuse. Quelques clichés sont présents mais le style de l'auteur arrive à leur donner un semblant de fraîcheur et ça fait du bien. de plus, les scènes érotiques sont plutôt bien amenées et surtout décrites de façon réaliste - en particulier la toute première scène qui dure sur plusieurs pages sans qu'on s'en lasse. Un point rare dans ce genre de livre qu'il faut souligner. Enfin, le mystère qui règne autour du ravisseur et une certaine compassion qui est née dans mon coeur grâce au peu d'informations fournies me pousse à vouloir en savoir plus.
C'est donc avec plaisir que j'ai lu Audacieuse Heather et que je lirais certainement la suite. Ne reste plus qu'à Harlequin à traduire aussi les anciens tomes pour que ma satisfaction soit complète.
Lien : http://lecoindesloisirs.com/..

Faut arrêter les clichés. Voilà ce que je me suis dit tout au long de ma lecture. Quand Babelio et sa masse critique m'a proposé de jouer le jeu, je me suis dit pourquoi pas faut s'ouvrir à d'autres styles genre Harlequin. Et oui je m'attendais à une histoire de guimauve, à l'eau de rose, une pauvre petite princesse et son preux chevalier tout en galanterie et vouvoiement. Et bien je n'ai pas vu les 540 pages de ce livre de poche passer. Je l'ai dévoré en 2 jours top chrono.
Dans ce roman d'amour qui se passe en 1830, Heather va bientôt devenir vielle fille et elle cherche désespérément son héros. Un soir de bal elle retrouve son parfait ennemi Breckenridge. Comme à leur habitude, ce sont des étincelles entre eux. Mais dommage et heureusement, ce soir-là elle se fait enlever et celui qui viendra à sa rescousse sera ce libertin londonien. Pendant sa captive elle voudra connaitre les raisons de son kidnapping pour sauver aussi ses soeurs.
Donc dans ce roman, nous suivons les péripéties d'Heather jeune femme de la haute société, intelligente et très audacieuse. Elle fait équipe avec Breckenrigde pour déjouer les plans des malfrats et d'ailleurs va naitre une sacré entente entre eux. Beaucoup de disputes et d'incompréhension en perspectives et autres… J'ai passé un super moment de lecture à suivre leur histoire, autant leur évolution charnel que l'intrigue. Car oui c'est chaud bouillant de ce bouquin, j'ai été surprise. Moi qui pensais qu'à cette époque les filles gardaient leur vertu jusqu'au mariage. A côté de ce roman, certain livre dit new adult ou érotique peuvent retourner au placard. le vous ne m'a dérangé au contraire il a donné du piquant. Des personnages attrayants et même à la limite du fantasme. On enlève sa tenue pas très sexy à Brenckenridge et on obtient un parfait bad boy sombre mais si envoutant. Heather malgré sa robe bouffante, ressemble à une fille de maintenant, intrépide, coquine et attachante.
D'un côté c'est ce que j'attends d'un roman d'amour : fantasmer, m'évader et réussir à visualiser l'histoire. Ici j'ai voyagé en Angleterre et je me suis vue marchée sur les terres profondes à admirer le paysage. Pour moi défi validé pour ce premier vrai Harlequin. Je vais continuer les aventures des soeurs Cynster avec grand plaisir.
Donc je dis un grand merci à Babelio pour cette masse critique. Merci de m'avoir enlevé mon préjugé : le Cliché.