Au bord de la côté suédoise sur l'île de Valö, Martin est convié pour le week-end à la réunion familiale de sa nouvelle petite amie, Lisette Liljecrona. Durant le premier repas, Ruben, le richissime grand-père, décède brutalement après avoir annoncé qu'il déshéritait chacun des membres de la famille. Martin, par son expérience de policier, se rend compte rapidement qu'il a été assassiné, puisque son verre contient des traces de
cyanure. Qui, dans cette grande famille peut-être le tueur? Chacun en veut à l'héritage mais de là à tuer... de ses deux fils qui ne font pas le poids dans la gestion de l'entreprise paternelle, au petit fils fragile psychologiquement, en passant par les épouses dévouées à leurs maris, chacun devient suspect de l'assassinat de ce patriarche autoritaire. La tempête de neige à l'extérieur se mêle au deuil général, les empêchant de sortir durant le week-end, alors même qu'ils ne peuvent même pas communiquer tant les réseaux des lignes téléphoniques sont altérées. Cela promet un huis-clos intéressant.
Camilla Läckberg, que l'on connaît pour ses polars décapants, nous livre ici une nouvelle cynique et prévisible. Quand les histoires de famille se confondent avec les histoires d'argent, l'environnement malsain prend le dessus sur l'enquête et le résultat ne semble pas très loin d'un
Agatha Christie assez bien ficelé, ce qui laisse place à un huis-clos énigmatique. Simplement, c'est un divertissement qui se lit très rapidement mais qui manque de l'étincelle du polar suédois pourtant très en vogue en ce moment. Il reste tout un tas de zones d'ombres qui laissent une sensation d'inachevé plutôt décevante. On aurait aimé des personnages un peu plus charismatiques ainsi qu'un dénouement plus creusé. Un scénario revisité au possible qui laissait tout de même présager un livre plus attrayant que ce qu'il est réellement.
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