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3,29

sur 2509 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ayant un grand besoin de "lecture calme" après celle de "Haka" et ne voulant pas commencer "Utu" de suite, je me suis dit qu'un petit crime familial en huis-clos était tout ce qu'il me fallait...

Les ambiances feutrées devant la cheminée, la maison isolée et bloquée à cause de la neige, du thé chaud en quantité, un enquêteur sur place, bref, y'a comme un parfum d'Agatha Christie qui flotte dans l'air...

Je m'en frottais les mains à l'avance, sans mettre la barre trop haut vu que mes dernières lectures m'avaient déjà comblée au niveau "policier" et "huis-clos" (Haka/Bloc 11). Il était statistiquement impossible de tomber sur un troisième "waw" mais au moins, j'allais pouvoir suspecter tout le monde et n'importe qui.

Ce que j'en ai pensé ?

Le roman se lit facilement, sur une après-midi, étant donné qu'il n'est "guerre et paix"... heu, je veux dire qu'il n'est "guère épais".

Et c'est là que le bât blesse...

Niveau huis-clos, j'aurais aimé que l'auteur aborde plus en détail le fait de se retrouver coincé dans une maison, isolés sur une île à cause de la neige qui tombe en paquet de cinquante centimètres, sans communication téléphonique, avec papy riche et mort, empoisonné, tout en se disant que le coupable est parmi nous.

Bien que les personnages aient des squelettes dans les placards et un mort plus frais dans la chambre froide, nous n'assisterons pas vraiment à la foire d'empoigne que j'aurais aimé lire. Pourtant, il y avait là manière à écrire et à approfondir. L'auteur aurait pu faire plus.

C'est l'inconvénient des livres peu épais...

De plus, on ne peut pas dire que le personnage du flic soit sympathique. Je vous dirai même qu'il est un peu crétin et pas du genre de Columbo qui faisait semblant d'être idiot alors qu'il ne l'était pas.

Là c'est parfois à la limite du "m'en foutisme" notre enquêteur ! Bon dieu, j'avais compris ce qu'il s'était passé pour le second meurtre, moi. L'avantage de connaître les aventures de Sherlock Holmes et de repérer l'indice qu'il avait lui même détecté dans une de ses enquêtes...

Le rapport ? le papy refroidi au cyanure était un grand fan de Sherlock Holmes et le nom du détective reviendra souvent. Un bon point pour papy, même s'il fut un père médiocre, bourré de fric mais incapable d'aimer ses deux fils correctement.

Les références à deux Grands se trouvaient dans le roman (Holmes et la mère Agatha pour l'ambiance) mais ce n'était pas suffisant, leur parfum était trop léger.

Bref, vous l'aurez compris, bien que le livre soit plaisant, il avait la couleur d'un huis-clos à la Agatha Christie mais pas la saveur. Les personnages nous apprennent un peu trop vite la teneur de leurs squelettes dans leurs placards sans qu'il soit nécessaire de les presser comme des citrons.

Quant à la solution, le saint-esprit nommé Sherlock Holmes illuminera notre enquêteur à la fin... comme par hasard ! Crétin de flic, va !

D'accord, je ne m'attendais pas à ça pour le premier meurtre, je fus surprise, même, mais la manière d'y arriver est un peu trop facile à mon goût et les ficelles sont trop voyantes. Dommage parce que le roman avait du potentiel.

Entre nous, que papy, fan de Holmes, nous sorte un "élémentaire, mon cher Watson, comme l'aurait dit Sherlock Holmes" m'a fait bondir. Rien que pour cela j'aurais bien mis le cyanure dans son verre !

Au final, un roman agréable, sans plus, des personnages peu attachants, un flic pas terrible, pas très fute-fute, un huis-clos "peu mieux faire", un arrière-goût factice de la Reine du Crime et la méthode de Sherlock Holmes distillée en solution à 0,001%.

Le genre de roman à lire lorsqu'on sort d'un roman "super coup de pied au cul" et que l'on veut passer à du plus calme. En cela, il a parfaitement joué son rôle de tampon en m'offrant une lecture calme et reposante.

Mais de quoi je me plains, moi ??

Critique publiée dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" organisé par Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Ayant acheté ce livre en version numérique, je n'ai pas fait attention au nombre de pages. Si je l'avais eu physiquement entre mes mains, je me serais rendu compte de son manque de consistance (au propre comme au figuré d'ailleurs). Ma lecture terminée, j'en suis à me demander dans quelle catégorie je le classe : une grosse nouvelle où l'auteure se prend pour Agatha Christie ou un court polar où le héros joue à Sherlock Holmes. J'hésite encore mais ce qui est certain c'est que cela ne donne rien de concluant car l'ambiance si typique de ces deux références ne se retrouve absolument pas dans cette pâle imitation. Je crie donc à l'imposture : employer une technique de notre bon vieux détective anglais, même à la sauce suédoise, cela reste du plagiat.
Même si je reconnais que la prose de Camilla Lackberg n'est pas vraiment remarquable question style, j'ai toujours apprécié ses intrigues. Mais là, je trouve que les personnages sont de véritables caricatures, l'enquêteur est purement pathétique. L'auteure a meublé avec des petits riens (l'aveu de l'adultere par exemple) pour pouvoir arriver au dénouement final. Il est toujours difficile de retenir l'attention du lecteur dans un huit-clos sans la maîtrise de l'aspect psychologique.
A oublier en attendant les nouvelles aventures d'Erica Falck à Fjallbacka. 3/20
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Nullissime! Soit, l'auteure devait avoir besoin de se reposer entre deux polars consacrés à Erica (que je supporte plus et que j'ai abandonnée depuis) mais là, elle se moque de ses lecteurs.

Une famille bourgeoise qui relève de la psychiatrie, une histoire capillotractée, un inspecteur dépassé… il y a plus de suspense dans la quatrième de couverture que dans le récit. Certes, j'avais quelques heures à tuer, mais j'ai bien failli y laisser ma peau!

Quand je pense au nombre d'arbres sacrifiés pour éditer des romans, cela me… fend le coeur, pour ne pas tomber dans la vulgarité.

Je viens de récupérer « La tresse » de Lætitia Colombani, « Dans une coque de noix » de Ian McEwan et « Écoute la pluie » de Michèle Lesbre, je vais pouvoir me rattraper…
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Face à l'engouement à l'égard de cette auteure suédoise, j'avais lu le 1er tome de "La cage dorée" peu après sa sortie; je n'avais été ni emballée, ni convaincue. Pour confirmer ou infirmer cette évaluation, j'ai voulu lire un autre opus et mon choix s'est porté sur "Cyanure" dont je n'avais lu aucune critique avant de l'ouvrir et qui me faisait de l'oeil depuis longtemps dans ma PAL.
Quelle déception et quel ennui, heureusement uniquement sur 156 pages!
J'ai eu l'impression de lire une très mauvaise imitation d'Agatha Christie : une île coupée du monde à cause de la tempête de neige du siècle, plus de téléphone, plus de bateau, une famille aux secrets inavouables et aux relations tendues dans un huis-clos étouffant, deux cadavres.
Heureusement, un policier, Martin, (comme l'âne!) fait partie des invités et s'empare sans enthousiasme de l'affaire; il est largué, passe son temps à boire du café (épisodes abondamment et répétitivement décrits) et à faire des siestes postprandiales. Il aura une lueur de génie improbable juste avant que tout le monde quitte l'île en bateau, tempête terminée.
C'est plat, convenu, vu et revu. Les personnages manquent de profondeur, ils sont sans consistance. le style est aussi plat que l'intrigue.
Vous l'aurez compris, j'éviterai, à l'avenir, Camilla Lackberg ce qui ne devrait poser aucun problème vu le nombre talentueux d'auteurs de polars et thrillers, en particulier français.
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Ce livre, heureusement court, est une énorme déception.
Une enquête à huis-clos qui a tout pour plaire, sur papier mais force est de constater qu'il ne s'y passe pas grand-chose.
Les personnages sont complexes à se représenter, on dirait qu'ils sont un peu tous bipolaires, ils changent perpétuellement d'humeur.
Et sans rien révéler, la fin est également décevante.

J'ai l'impression que l'auteur a voulu copier Agatha Christie sans jamais réussir à faire décoller l'intrigue. Ce n'est pas donné à tout le monde d'écrire une bonne enquête policière.
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Jean Edith Camilla Läckberg Eriksson, née en 1974 à Fjällbacka, est une écrivaine suédoise, auteure de romans policiers. Elle est principalement connue pour sa série de romans mettant en scène la romancière Erica Falck et l'inspecteur Patrik Hedström. Par contre Cyanure, paru en 2011, s'inscrit dans la courte série Martin Molin.
Quelques jours avant Noël, le temps d'un week-end, Martin Molin accompagne sa récente petite amie à une réunion de famille sur une île proche de la petite ville côtière de Fjällbacka – là où se déroulent tous les polars de l'écrivaine. Une grande demeure accueillant des hôtes, où Ruben le grand-père milliardaire reçoit les parents de Lisette, son oncle et tante, cousin et cousine, son frère Matthias. Dès le repas, le vieux trépasse empoisonné au cyanure. La tempête de neige se lève, impossible de quitter l'île ou d'appeler les secours. Martin va mener l'enquête…
GRRR !!! L'onomatopée de rage énervée suffirait à elle seule à résumer mon sentiment sur ce navet. Mais comme je ne suis pas le genre de type à me contenter de billets aussi simplistes je vais tenter de développer un peu mais ça ne va pas être facile car rien n'est à sauver de ce naufrage pathétique.
Je n'avais jamais lu Camilla Läckberg mais difficile de ne pas la connaitre puisque son nom apparait toujours bien placé dans les palmarès de ventes de livres. Ce bouquin m'est tombé sous la main par hasard et comme c'était le sixième de ses romans il devait s'exonérer du handicap du premier ou second roman et des défauts qu'on aurait pu lui pardonner. Or, ici, tout est nul ! Désolé, mais il n'y a pas d'autre mot.
L'intrigue débute comme un Agatha Christie, un meurtre en lieu clos, et s'achève sur le mode bouquin à la Sherlock Holmes. Quel toupet faut-il à cette Suédoise pour cet hommage ( ?) désobligeant envers ceux que la littérature de romans policiers a depuis longtemps placé au pinacle du genre.
Je ne vous dirai rien de l'intrigue, elle est inexistante et n'intéresse pas, le livre n'est que bavardages stériles et ennui garanti pour un lecteur moyen quant aux personnages, sans relief on les ignore d'un bout à l'autre. Et la chute, est à tomber par terre – c'est le cas de le dire, tant elle est affligeante. Nous ajouterons que l'écriture est à peine acceptable et vous avez-là, ce qui n'est pas loin d'être un chef d'oeuvre de nullité crasse. Au secours !
PS : par pitié, dites-moi qu'elle a écrit quelque chose de mieux, ne serait-ce que pour me rassurer sur la santé critique des lecteurs, car lorsque je vois ses performances de ventes, les bras m'en tombent.
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L'histoire se déroule sur l'île de isolée de Valö, en Suède, quelques jours seulement avant Noël. C'est la première fois que Martin Molin, un policier d'âge mûr, va faire la rencontre de la famille de sa petite-amie Lisette. Au coeur du dîner familial, le grand-père, riche magnat de l'industrie, invective un à un les membres de sa famille, leur reprochant leur fainéantise évidente et l'abus de certains à s'accaparer sa richesse. C'est alors qu'un drame se produit : le grand-père est pris de convulsions et décède subitement devant les yeux effarés des convives. Martin décide de prendre les choses en main : il convoque un à un les membres de la famille pour tenter de percer le mystère de la mort du grand-père.

Un huis-clos familial angoissant à souhait, puisque l'histoire se déroule en plein hiver, sur une île déserte, le temps rendant impossible toute communication avec la civilisation. La famille se retrouve donc seule, démunie, avec un traître en son sein. Chacun se juge, s'interroge, les théories vont bon train, les accusations également. L'ambiance est assez pesante, alourdit par un climat de suspicions, de craintes, de questionnements, de mystères.

Martin, policier de carrière, semble totalement dépassé par les événements. Selon moi, il manquait cruellement de professionnalisme, priant à maintes reprises que la communication soit rétablie pour solliciter l'aide son précieux collègue resté sur le continent. Il ne met personne en confiance, il mène des interrogatoires puériles, très peu convaincants, posant des questions anodines et banales. Pour faire simple, j'ai trouvé le personnage de Martin pathétique, agaçant de nullité, criant d'imbécillité. D'ailleurs, l'ensemble du récit est peuplé de personnages caricaturaux, creux, dénué de toute profondeur, ils restent des noms, sans corps, sans attaches.

Durant ma lecture, j'ai ressenti le désir de Camilla Läckberg d'imiter quelques peu les grands écrivains aux enquêtes trépidantes – je pense notamment aux enquêtes de Sherlock Holmes, ou aux polars d'Agatha Christie… Une pâle copie, piètre figure aux côtés de ces grands noms, qui essaie tant bien que mal de surfer sur la vague des polars nordiques, mais n'arrive pas à s'éléver suffisamment haut pour atteindre son auditoire.

Le dénouement est quant à lui totalement prévisible. Somme toute, il est à l'image du livre complet : il manque d'originalité, de mordant, de surprise. C'est le genre de fin que l'on a pu croiser maintes et maintes fois dans différents polars, que l'on est usé d'avoir tant lu. Je ne vous en dirai pas plus, vous laissant découvrir par vous-même cette fin assez décevante, mais vous aurez tôt fait d'en comprendre les rouages…

Un polar très court, qui manque de consistance, de suspense, d'originalité. Les personnages sont creux et agaçants, l'intrigue est un verbiage inutile, mal construite et insipide. Passez votre chemin.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un roman policier très décevant. le huis clos sur une île, c'est du déjà vu et revu. le dénouement de l'affaire est complètement ridicule. Martin Mölin, l'enquêteur de ce roman est complètement perdu face à la situation. Il ne réfléchit pas, ne creuse pas, il est très mou et pas du tout réactif. La tension n'est même pas palpable alors qu'il y a bien eu meurtre sur l'île. le seul point positif. c'est l'environnement : la neige, la Suède et les prénoms suédois des protagonistes. le livre est très court. Il y a très peu de suspens sauf peut-être aux environs de la centième page pour un livre qui n'en fait que 155. Ce livre sera vite oublié, j'attendais beaucoup plus de Camilla Läckberg.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Les années précédentes, en guise d'histoires policières se déroulant à l'approche de Noël, vous avez peut-être déjà eu votre Mary Higgins Clark, affublée de sa fille Carol, voire même un John Grisham ou un Anne Perry. Ou bien vous avez passé outre, parce que, franchement, que des auteurs à succès nous pondent ainsi chaque année, inlassablement, une novellette que l'on vous vend à prix d'or, ça sent un peu l'empapaoutage à plein nez.

Venez, venez, lecteurs insouciants, c'est bien votre auteur fétiche qui l'a écrit ce livre là et il n'a rien perdu de sa superbe, n'en doutez pas. Frissonner et rêver en même temps, voilà ce qui vous attend. La magie de noël opère. Vous savez où est la caisse ?

Cette année, je crois bien avoir vu à nouveau un petit Anne Perry au pied du sapin d'une librairie, ainsi qu'un Christian Jacq.

Et puis ce petit livre aussi, un petit bijou d'esthétique (petit format actes sud, couverture dure de couleur noir et rouge à l'image des autres titres de la collection actes noir, avec en médaillon un petit daguet blanc aux yeux rouge dans une boule à neige). Ça s'arrête là pour l'orfèvrerie, car pour le reste on est dans le convenu avec ce huis clos stéréotypé à souhait et au manque évident d'originalité. Camilla Läckberg, auteur suédoise qu'on ne présente plus, utilise ici un personnage secondaire de sa série consacrée à Erica Falk et Patrick Hedström. Martin Mölin, jeune inspecteur, part en effet sur l'île de Valö pour passer le réveillon avec sa petite amie et la famille de celle-ci. Très vite (au moins on ne s'embarrasse pas du superflu) tout ce petit monde passe à table ( au sens propre comme figuré) et le grand-père, riche parmi les riches, meurt suite à une ingestion de cyanure. Pour conforter l'ambiance (hum), une tempête de neige bat son plein, coupant ainsi toute possibilité de regagner le continent, les téléphones sont coupés et l'enquête (si l'on peut dire) commence.

Comment dire ? C'est palpitant comme le 2315ème épisode des Feux de l'amour – ne me faites pas croire que vous ne vous en rappelez pas, hein ? -, et ça finit comme la clôture d'une saison de ski : dans la gadoue, sans chute. Juste une ombre de pirouette. Navrante, qui plus est, la pirouette.

Le tout pour la modique somme de 16 euros 80. Et là, là...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Bon bon bon...
Très petit livre, lu très rapidement, et heureusement.
J'avais déjà eu quelques retours négatifs sur ce roman, mais j'avais décidé de ne pas y payer attention. Ce fut une erreur. le roman est bien trop court pour dévoiler quoi que ce soit, ce qui aurait potentiellement pu sauver l'intrigue et au moins rendre plus agréables et vivants les personnages. Ici ils sont sans saveur, pleins de clichés, et l'histoire fonctionne de la même manière. le retournement de situation finale est digne des plus grands romans policiers anglais, mais ne fonctionne plus vraiment aujourd'hui. Il donne simplement l'impression qu'on a voulu faire un Holmes et encore plus une parodie d'Agatha Christie... Mais sans la saveur de l'original.
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