L'Enfant allemand

Une bonne suite de saga, mieux que le précédent. Dans ce tome, on part sur les traces de la Suède pendant la seconde guerre mondiale afin de comprendre ce qui a rendu la mère d'Erica aussi froide.
L'enquête est bien ficelée mais encore une fois, ce n'est pas sa résolution qui fait l'intérêt de l'ouvrage mais bien la capacité de l'auteure à rentrer dans la tête de tous les personnages et de proposer des sujets de société importants.
Les personnages principaux sont davantage attachants ici, puisque l'enquête à une dimension personnelle. Il est également appréciable qu'Erica soit plus active que dans les derniers tomes.
Le style de l'auteure est toujours très efficace et fluide, s'adaptant parfaitement aux personnages dans les dialogues.

En bref, un bon cru qui donne envie de se lancer dans la suite des aventures d'Erica et de Patrick.

Très intéressant de part l'enquête centrale et tous les thèmes abordés depuis la 2ème guerre mondiale en Suède jusqu'aux faits de société actuels universels. C'est bien ficelé, sans longueur et jusqu'à la toute fin on reste dans l'expectative même si parfois c'est un peu trop tiré par les cheveux. Les personnages, les lieux sont est bien décrits ainsi que la psychologie des personnages. Parmi les thèmes certains sont émouvants comme l'attachement d'un vieux couple, la maladie d'Alzheimer, les recompositions familiales, d'adoption, d'autres thèmes sont plus inquiétants le néonazisme, les extrémismes. On y trouve aussi des souvenirs tragiques, amoureux ou des secrets cachés. Des banalités du quotidien jalonnent le roman donnant un aspect de vie réelle où chacun pourra se retrouver avec son enfant, son chien, son homosexualité, sa rivalité au travail, ses doutes, sa solitude, etc. la toute petite pointe d'humour sur un seul personnage ne nuit pas. En plus d'être riche dans sa diversité, c'est très bien lu par Eric Herson-Macarel !

Ce 5ème tome de la saga policière nous plonge dans le passé de la mère d'Erica Falck, pendant la seconde guerre mondiale. Erica fouille les journaux intimes de sa mère, décédée il y a peu de temps. Elle y découvre une toute autre personne que la mère distante et peu aimante qu'elle a connu. Les carnets s'arrêtent subitemment, elle a l'impression qu'il en manque, que certains ont été cachés pour tenir un secret. En même temps, une enquête est ouverte suite à la mort d'un homme, un ami de jeunesse de sa mère, spécialiste de la seconde guerre mondiale. Que s'est-il passé, pourquoi s'en prendre à un homme retraité ? J'ai beaucoup aimé retrouvé les personnages d'Erica et Patrick, son mari, policier qui est en congé parental pour s'occuper de leur fille. J'ai aussi accroché à l'arrivée de nouveaux personnages dans l'équipe policière.Le récit alterne entre l'enquête et des retours dans le passé, en 1945, dans un groupe de 4 jeunes amis. Avec cette lecture, j'arrive à la moitié de la saga, c'est un plaisir de suivre les personnages sur une si longue période.

Même dans le désordre, c'est toujours un plaisir de retrouver le policier Patrick Hedström et son épouse, l'écrivaine Erica Falck.
Même si cette dernière n'écrit pas : elle termine son congé de maternité d'un an, après la naissance de Maja. C'est son mari qui prend le relais pour trois mois, après avoir posé un congé de paternité, au grand dam de ses collègues masculins. Les plus âgés n'ont jamais eu à s'occuper de leurs enfants en bas âge et les plus jeunes craignent de se priver d'un élément brillant et de devoir mener l'enquête sous la direction d'incompétents.
Erica et Patrick ont du mal à trouver leurs repères. Erica n'arrive pas à trouver l'inspiration et est tout le temps interrompue par Patrick qui a du mal à jongler entre soins à un enfant en bas âge et tâches ménagères. Lors d'une promenade avec Maja, il tombe sur ses collègues qui se rendent sur le lieu d'un crime et lui proposent de "jeter un oeil" sur la scène de crime. Erica pendant ce temps se penche sur le journal intime de sa mère adolescente, trouvé dans le grenier quelques mois plus tôt. La victime est le vieil historien spécialisé dans la deuxième guerre mondiale à qui Erica avait confié la médaille nazie trouvé avec le journal de sa mère.

"L'Enfant allemand" de Camilla Läckberg est un roman policier qui nous plonge dans une histoire captivante et pleine de suspense. L'intrigue se déroule dans le village de Fjällbacka en Suède, où Erica Falck, l'héroïne découvre le journal intime de sa mère décédé.

Le roman est divisé en deux parties distinctes, l'une se déroulant à l'époque actuelle et l'autre s'attardant sur le passé de l'Allemagne nazie. Läckberg maîtrise l'art de mélanger le suspense contemporain avec les secrets du passé, créant ainsi un récit complexe et intrigant.

L'une des forces de ce livre est la manière dont l'auteur construit ses personnages. Erica Falck, l'héroïne et son mari Patrick Hedström, un enquêteur de la police locale en congé paternité, ajoutent une dimension supplémentaire à l'histoire.

En ce qui concerne le dénouement, l'auteur parvient à surprendre le lecteur avec des révélations inattendues.

"L'Enfant allemand" reste un bon roman policier qui saura séduire les amateurs du genre. Läckberg offre un récit captivant avec des personnages bien construits et une intrigue haletante. Si vous êtes fan de suspense et de mystère, ce livre vous plaira certainement.

Tandis qu'Erica se lance dans des recherches sur sa mère, elle découvre dans le grenier des carnets enveloppés dans des bodys de bébé avec une croix gammée…. Elle va bien sûr tenter de comprendre et mène son enquête. Elle a du temps maintenant que c'est Patrick qui joue les nounous… ou presque !

Ce tome 5 annonce déjà la suite.
J'ai beaucoup aimé la thématique de cet opus, la guerre, les secrets, l'immigration et les secrets de famille. L'autrice est parvenue à créer des liens forts avec les personnages.
Je poursuis avec plaisir la saga avec le tome 6.

Et merde que c'était long à démarrer mais une fois dedans difficile de lâcher ce livre.
Alor effectivement il y a d'inlassables aller retours entre les personnages, il faut vraiment être à jeun pour le lire car avec 2 rhums, rideau. Impossible de suivre.
Mais je n'étais pas dans une phase de consommation de spiritueux et j'ai pu le lire sérieusement.
Ca m'a plu... C'est pas très littéraire mais c'est le terme exact.
Faites de même vous n'êtes pas à l'abri d'apprécier.

4e de couverture :

« Tandis qu'elle entreprend des recherches
sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et enveloppé dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, Erica prend contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite particulièrement élusif et étrange. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné…»Alors cette lecture ???
L'un des termes abordés dans le roman est celui des secrets du passé. Ceux que l'on veut oublier pour passer à autre chose, pour vivre une autre vie. Ceux qu'on ne veut pas oublier par souci de vengeance. Ceux qui pèsent, qui obsèdent et qui font de vous le contraire de ce que vous espériez être.

La Seconde Guerre est bien entendu un élément essentiel cet opus. Des faits détaillés sue ce qu'ont vécus les populations nordiques durant cette noire époque sont repris avec minutie et précision dans le roman.C'est malheureusement toujours avec horreur et effroi que l'on (re)découvre les atocrités exécutées sur les prisonniers et leurs familles. Tant physiques que psychologiques. On se questionne de nouveau sur le « qu'aurais-je fait moi ? Résistant ? Collabo ? ». Éternelle et impossible réflexion à résoudre.La naissance est aussi actrice de l'histoire. Être né ou pas dans la bonne famille. Celle qui vous aimera pour ce que vous êtes vraiment ou celle qui vous détestera ou vous abandonnera peut-être. Famille qui est le dernier vecteur de l'intrigue. Celle qui fédère. Celle qu'on haït. Celle qui vit dans le passé et les secrets.

Camilla Läckberg revient avec ce 5ème tome des enquêtes d'Erica Falck.
L'auteure utilise les ficelles de son succès dans sa narration : un switch entre les événements du passé et ceux du présent. le flash-back, c'est sont truc.

Le rythme, malgré son début que je considère comme laborieux car beaucoup d'éléments de l'histoire à placer, est soutenu. le fil de l'intrigue est assez facile à suivre et de mon avis la conclusion est facile à deviner dès le milieu du bouquin. Mais j'ai toujours autant de plaisir à lire cette auteure qui a cet art subtil de mêler enquête policière, problèmes de famille, humour et réflexions sur les connexions entre le passé et le présent.

Dans les affaires de sa mère, Erica va trouver une médaille nazie, un vêtement de bébé souillé de sang et tout un tas de journaux intime.

Ce roman aborde la thématique de la Seconde Guerre Mondiale et du nazisme, du point de vue suédois. Mais pas seulement. L'autrice aborde la maladie Alzheimer, la parité (ou la non-parité) homme/femme face à la parentalité, la solitude de la vieillesse, l'homosexualité aussi.

De Camilla LACKBERG /L'ENFANT ALLEMAND

Cinquième livre de l'auteure ou nous retrouvons les mêmes principaux personnages.

_Erik Frankel vieux professeur d'histoire est retrouvé sauvagement assassiné.
Pourquoi cet homme tranquille et apparemment sans histoire a t'il été victime de ce meurtre ?
_Erica Falk découvre dans son grenier des carnets intimes de sa mère datant de la guerre 1939/1945.
Une brassière tachetée de sang et une médaille ornée d une croix gammée les accompagnent.

L'Auteure mêlant habilement ses deux périodes historiques sur le sol Suédois nous fait découvrir une période tourmenté de la seconde guerre mondiale.
Passé et présent avec au coeur une histoire familiale restée sous silence nous fait comprendre qu'aucun pays ne fut épargné dans cette guerre.

Bon thriller avec un retour sur le passé très intéressent.