La Sirène

Lire cet autrice ( décidément, je n'aime pas ce terme! ), est devenu une habitude comme on aime retouner régulièrement à une chose ou un endroit qui nous fait du bien, un bon chocolat, un bon dessert, là je m'égare....

Là c'est un très bon crû de Camilla. J'ai eu du mal à lâcher le roman, comme l'enfant allemand que j'avais beaucoup apprécié.

Le prochain: cyanure , il me tarde déjà de le lire

Depuis quelques temps un homme de Fjällbacka a disparu, Magnus connu pour être souriant et sympathique. La police piétine jusqu'à ce que son corps soit découvert dans la glace. Accident ou meurtre ?

Un de ses amis, Christian, bibliothécaire et jeune écrivain qui vient de sortir son premier livre "La sirène" reçoit des lettres de menace depuis plus d'un an. Mais ce n'est pas le seul, Kenneth et Erik qui font partie aussi de ce groupe de quatre amis reçoivent égalemment des menaces depuis peu. Rapidement Patrick et ses collégues flics sentent qu'ils ne disent pas tout, et qu'ils sont au courant de quelque chose d'important et de décisif à cette enquête. Surtout Christian, personne ne connait son passé et même pas sa femme. L'auteur des menaces va entrer chez Christian et laisser un mot sur le mur de la chambre des enfants. La femme de Kenneth, en fin de vie à cause d'un cancer, va mourir en apprenant la nouvelle et Kenneth devine que sa mort est un meurtre. Mais personne ne parle.

Comme pour les autres livres de Camilla Läckberg, il faut du temps pour rentrer dans l'histoire et mieux connaitre les personnages. le suspense s'installe petit à petit et il devient difficile de lâcher ce livre tant je voulais savoir le secret tant caché. J'apprécie aussi ces passages où on revient dans le passé pour comprendre les raisons des actes de certains personnages. Un sixième tome aussi bon que "La princesse des glaces" que j'avais adoré !!

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Nouvel opus de Camilla Läckberg avec toujours la même construction que je trouve à la longue lassante .
J'ai préféré celui ci au précédent, le trouvant plus dynamique, faisant intervenir plus de personnages avec un zeste de suspens mais avec un dénouement tiré par les cheveux.
La vie familiale d'Erica avec cette fois la grossesse des deux soeurs, la nullité du chef Mellberg qui est caricaturale , la fatigue de Patrick dont on se doute de l'issue , tous ces clichés m'ont semblé superficiels et m'ont agacé.
Décidément , ces romans policiers nordiques ne sont pas ma tasse de thé.
Pourquoi je les lis me direz-vous ?
Parce qu'ils me passent entre les mains et que je ne peux résister (on ne sait jamais, je tomberai peut-être un jour sur une pépite ), je suis trop faible !

J'ai été déçu par ce roman et je pense que je vais arrêter là ma lecture de la série. Je n'y trouve plus mon compte. Si je poursuivais jusqu'à présent, c'était en raison de mon attachement pour les personnages. Si la niaiserie des personnages de Läckberg s'avérait touchante au début, j'ai fini par être agacé.
Au final, on tombe dans des caricatures bourrées de clichées et, étant donné que ces personnages n'évoluent pas, on se lasse.
Ce n'est pas la seule raison évidemment.
Le style de Läckberg reste fidèle à elle-même, rondement mené malgré quelques niaiseries, quelques raccourcis faciles, mais ça reste correct, on ne peut nier le travail qu'il y a derrière, que ce soit dans la plume ou dans les recherches diverses etc.
Je regrette cependant le fait que sa plume n'évolue pas plus que cela.
Les personnages, j'en ai parlé, dans cet opus, ils me paraissent plus que stéréotypés. Ils n'évoluent pas, ils paraissent comme figés. Ils perdent ainsi tout leur charme, tout leur attrait. Ils m'ont vraiment ennuyé. J'avais envie de les secouer pour tout dire.
J'ai trouvé par exemple le dénouement concernant Patrick complètement décalé, comme une tentative désespérée de rehausser le niveau.
Mais c'était déjà trop tard.
L'intrigue est le point qui m'a le plus déçu.
Si jusque-là, les intrigues des romans de Läckberg se tenaient, il en est autrement pour la Sirène qui finit de manière farfelue. Läckberg use d'un thème justement trop usé par les écrivains à un tel point qu'il ne parait plus crédible.
Enfin, le roman manque de rythme. La première moitié du livre est rébarbative. Il ne s'y passe presque rien. C'est long à venir et lorsque ça vient, on se dit : « Quoi ? Tout ça pour ça, c'est une blague ? ».
Chez Läckberg, on ne s'y attend pas, mais au final, si on ne s'y attend pas, c'est que ça ne colle pas.
Trop facile !
Bref, je suis super déçu, j'arrête la série donc et ne pense pas la reprendre.

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Enceinte jusqu'au dents, Erika Falck suit le succès littéraire d'un écrivain qu'elle a coaché dans son écriture. Cet écrivain devient le centre d'une espèce de vengeance que Patrik Hedstrom, mari policier d'Erika va essayer de dénouer. Avec en parallèle une histoire du passé qui apparait de temps à autre dans le récit, l'intrigue piétine autour de personnages particuliers.
Un roman qui ne se lâche pas facilement et qui contient toutes les ficelles romanesques de l'auteure qui montre également comment la détresse d'une enfance dévastée par à la fois un manque et un trop plein d'amour détruit une personne en la conduisant jusqu'à l'extrème folie.

J'ai lu avec grand plaisir ce nouveau tome des aventures d'Erika Falk. L'histoire est très prenante et j'ai eu très vite envie d'en savoir plus. J'ai trouvé hélas qu'au milieu du roman ça traînait un peu en longueur avec des personnages qui savent des choses mais ne veulent rien dire et ça dure comme ça sur cinquante pages, c'est un peu dommage car on a hâte de savoir et on n'a aucune réponse. La fin est très surprenante et plutôt bien amené. Malgré ce petit défaut, je vais très vite me plonger dans la suite des aventures de Patrick et Erika.

Il est difficile de tenir dans la durée et de présenter à chaque fois un bon scénario,... La sirène n'est m'a pas embarquée par son chant mélodieux...

Ben mince je me rend compte que je n'avais pas posté cette chronique...

Autant commencer en vous disant que j'ai adoré ce dernier Läckberg. On y retrouve bien la patte de l'auteure suédoise, toujours ce coté famille et ce coté enquête, avec une Erica Falck qui met de nouveau son nez dans les affaires professionnelles de son mari. Elle sait tirer sur les bonnes ficelles et faire monter le suspens, même si je dois avouer que j'ai eu assez tôt une petite idée du dénouement, des événements passés, du moins du ton du "crime" à l'origine des événements dans l'époque actuelle. Par contre je ne m'attendais pas du tout à l'identité du tueur.
Comme d'habitude donc, du grand Läckberg! Au diable les mauvaises langues, moi j'adore cette auteure. de loin un des meilleurs pour moi avec "L'enfant Allemand" et "La princesse des glaces".
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C'est le 6ème et le meilleur millésime de la saga « Erika Falck » de Läckberg : un intrigue extrêmement bien construite, une maîtrise parfaite de l'ellipse littéraire, un suspens finement insufflé, des personnages bien typés, une pointe de psychologie, de social et de familial font que l'on passe un excellent moment. On tremble et on compatit avec Erika et Patrick. Inutile de dire que je lis Camilla depuis « La princesse des glaces » quand elle a été présentée comme la rivale suédoise de Stieg Larsson (« Millénium »). Coup de coeur pour ce polar/thriller.
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Certes, l'intrigue est haletante et nous pousse à lire, lire encore et encore pour connaître la fin... Mais une bonne intrigue suffit-elle à faire un bon roman, fut-il un polar ? L'écriture de cet auteur, à moins que ce ne soit celle de son traducteur, puisque je l'ai lu en français, n'a décidément aucun intérêt ! La concordance des temps est souvent fautive, le lexique est pauvre, déjà lu, entendu dans les précédents opus, les procédés sont sans finesse, les ficelles utilisées pour créer le suspense sont bien trop grossières. Les personnages n'acquièrent aucune épaisseur dans ce nouvel épisode, les méchants sont très méchants, les fouineurs fouinent, les amoureux dégoulinent d'un amour à l'eau de rose vaguement écoeurant, les niais sont très niais, les incompétents le sont tellement qu'il est impossible d'y croire. Quant à Erika, elle est (très) grosse comme une femme enceinte de jumeaux, (très) inquiète comme une mère qui a connu une dépression post-partum, mais ses jérémiades n'ont aucun intérêt. Nous atteignons le grandiose avec la ficelle finale destinée à nous pousser à acheter le prochain opus, beurk, énorme jusqu'à l'indécence ! Si je me plais parfois à m'abandonner aux expertes mains d'un bel auteur qui désire m'emporter dans un lieu unique, je n'aime pas qu'on me manipule à ce point ! Dommage tout cela, car le récit off est intéressant, tout comme ce procédé récurrent chez Läckberg de mêler deux récits d'époques différentes. Il va falloir évoluer un peu Mme Läckberg, il se pourrait bien que tout cela, bientôt, ne soit plus suffisant pour maintenir votre lectorat. Fred Vargas, où êtes-vous ? À quand le prochain vrai polar littéraire, bien écrit et avec des personnages qui nous habitent et nous touchent ?