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3,98

sur 1092 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"La boîte à magie" n'est pas mon premier Camilla Läckberg, loin de là. Et si j'en retarde la lecture depuis plusieurs semaines déjà, ce n'est pas à cause de son nombre de pages (qui avoisine les 700), mais plutôt par rapport aux quelques retours mitigés que j'ai pu en lire ou qui me sont revenus autour de moi, et surtout parce que la personne qui me l'a prêté, inconditionnelle fan de l'autrice et qui a d'ailleurs lu tous ses livres, a mis plusieurs mois à le finir (elle n'a pas du tout aimé). Quelquefois (souvent ?), il m'arrive de ne pas faire comme tout le monde et d'aller à contre-courant. C'est le cas ici mais pas de l'avis général, puisque globalement "La boîte à magie" est assez bien côté (3,99/5 à ce jour sur Babelio), mais vis-à-vis des retours de mon entourage, puisque je suis pour l'instant la seule qui ai adoré. 672 pages dévorées en deux jours...

Pour ce petit pavé, Camilla Läckberg s'est associée à Henrik Fexeus, mentaliste suédois à qui l'art de la magie, des illusions et de l'esprit n'a que peu de secrets. Ils nous invitent tous deux à prendre part à l'enquête menée par une équipe quelque peu originale, où chacun des membres a une "spécialité" particulière. C'est ainsi que nous sommes amenés à faire connaissance avec Julia, Ruben, Christer, Peder, et surtout Mina, dont l'idée de faire appel à un mentaliste pour les aider vient d'elle. Voilà comment Vincent, imminent mentaliste dont le succès et la réputation ne sont plus à faire, se retrouve mêlé à des meurtres plus sordides les uns que les autres.

Certains tours de magie, qu'on connaît certainement tous d'ailleurs, comme la boîte transpercée d'épées ou la femme coupée en deux, sont mis en scène, à la différence que dans ceux-ci, on n'y décèle aucun subterfuge, aucune trappe cachée, aucune illusion, aucune chance pour que "l'assistant" n'en sorte par lui-même. C'est ainsi que Tuva sera découverte, enfermée dans une boîte et transpercée d'épées de part en part, ou encore Robert, enfermé et découpé dans une armoire à trois compartiments...

En-dehors de l'intrigue qui nous tient en haleine de bout en bout, nous sommes face à des personnages très atypiques et qui recèlent de secrets bien gardés et/ou d'un passé douloureux. Mina est une enquêtrice studieuse atteinte de mysophobie et du toc des laveurs, dont on devine un passé déchirant, qui se rend régulièrement aux Alcooliques Anonymes alors qu'elle n'a jamais eu de problèmes avec l'alcool. Elle fait souvent équipe avec Vincent, mentaliste très cultivé, lui-même atteint d'arithmomanie, de claustrophobie et de quelques autres tocs également. Ils forment donc un duo certes efficace mais bien original. Il y a aussi Julia, qui dirige l'équipe, déterminée à montrer qu'elle est bien plus que la fille de son père ; Ruben, le flic lourd et misogyne, qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez ; Christer, flic proche de la retraite et ami des animaux ; Peder, nouvellement papa de triplées qui se dopent de caféine et de boissons énergisantes entre deux sommes. Et puis, il y a Sara aux écoutes téléphoniques, la fille au dauphin et l'homme au chien du cercle des AA, les soeurs Maria et Ulrika, femme et ex-femme de Vincent, ainsi que leurs enfants. Les personnages sont relativement nombreux, mais reviennent constamment. On s'immisce souvent dans leur vie privée, ce qui peut être perçu comme des digressions. J'y ai vu pour ma part une bonne façon de les camper et de les cerner.

L'intrigue, quant à elle, que j'ai trouvée sacrément bien ficelée, m'a embarquée dans un milieu que je connais très peu et dont j'ai appris beaucoup, celui de l'art de la magie et du mentalisme, créant une atmosphère psychologiquement particulière, où illusions et magie côtoient mensonges et faux-semblants. Mais il y est aussi question de profilage et de psychologie, de désordres obsessionnels, de meurtres et de vengeance, de relations sociales, humaines et/ou familiales chaotiques, de jalousie aussi ou encore de fan harceleur. Rien de vraiment gai donc, avec quelques passages un peu ragoûtants (mais très peu), et pourtant j'ai été immédiatement happée par ma lecture. Suspense et tension à gogo, révélations inattendues qui arrivent à point, personnages à la psychologie fouillée (souvent tordue aussi), situations qui prêtent à sourire ou au contraire qui prend aux tripes, fin angoissante. J'ai adoré.

La seule chose que je pourrais lui reprocher, comme à chaque fois avec Camilla Läckberg d'ailleurs, ce sont les personnages essentiellement stéréotypés. Ruben en est l'exemple typique.

Petit plus pour les petits clins d'oeil qu'on devine à la Covid-19, et qui font sourire. Comme Mina par exemple qui, à cause de ses troubles, rêve d'une société qui se laverait sans cesse les mains et qui porterait masques et gants au quotidien. Ou encore Torkel qui, pour être toujours prêt à faire face à n'importe quelle situation, n'hésite pas à dévaliser le rayon de papier-toilette.

Je viens tout juste d'apprendre qu'un second tome est sur le point de sortir, le 10 mai prochain. Il y a de fortes chances que je me précipite dessus, en espérant, maintenant qu'on connaît intimement le passé de Vincent, en apprendre davantage sur celui de Mina.
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Mina la policière est phobique des germes et fréquente les réunions des AA et Vincent le mentaliste a un toc avec les chiffres, en plus de ne rien comprendre aux relations sociales. Les nouveaux héros de Camilla Läckberg sont vraiment gratinés.
Dans cette première enquête ils vont devoir tenter de résoudre des crimes en lien avec le milieu de la magie, des crimes sacrément tordus et d'une violence inouïe.
J'ai bien aimé ce tout premier volume des aventures d'un duo assez improbable, au point qu'on se demande comment ils arrivent à vivre au quotidien, chacun des deux souffrant de maux très handicapants et ayant tous les deux des vies privées bien compliquées.
Les personnages secondaires ne sont pas épargnés non plus par les problèmes, entre un policier misogyne, un autre qui n'a quasiment pas dormi depuis trois mois et une chef qui n'arrive pas à être enceinte...
La construction du roman est la même que dans la série mettant en scène Erica la biographe, à savoir deux histoires racontées en parallèle, une qui remonte à plusieurs décennies et une qui est actuelle, les deux ayant évidemment un lien, la plus ancienne devant forcément expliquer les meurtres d'aujourd'hui.
L'ambiance de la Suède d'aujourd'hui est bien décrite, une Suède partagée entre l'ouverture vers le monde et une partie de la population beaucoup plus traditionnelle et fermée à l'accueil des étrangers par exemple.
J'ai bien aimé que l'enquête se déroule sur plusieurs mois, ce qui est plus crédible que de résoudre plusieurs meurtres en trois jours.
Une bonne enquête, originale et bien menée et des personnages que j'aurais plaisir à retrouver dans une future enquête, au moins pour suivre leurs vies privées bien chaotiques.
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Je connais Camilla Laeckberg pour avoir déjà lu plusieurs de ses livres. Jamais je ne l'avais vu associée pour écrire un livre à quatre mains.

Mina Dabiri , jeune enquêtrice, demande à Vincent Walder, célèbre mentaliste et illusionniste, d'aider la police à établir le profil psychologique d'un tueur.

Pourquoi lui, justement ?
Parce qu'il est mentaliste et illusionniste.
Tuva a été assassinée dans une boîte à magie transpercée par des épées.
Robert a été découpé en trois morceaux dans une autre boîte à magie, et on découvre que le suicide d'une jeune femme était en fait un crime.
Chaque cadavre est marquée d'un chiffre romain et est accompagné d'une montre indiquant l'heure du crime.

Pour Vincent, la date, l'heure et le chiffre romain forment un code qu'il doit craquer pour comprendre la logique du tueur.

Voilà un livre dont la structure n'est pas ordinaire.
L'intrigue démarre très fort. Dès les premières pages on assiste, comme si on y était, à l'assassinat de Tuva. (Je me dis : « faudra s'accrocher » - la description de l'événement est très réaliste).
Et puis, toute l'action s'arrête pour faire connaissance avec les différents protagonistes. Vincent Walder, obsédé par les nombres pairs, toujours occupé à compter puis Mina, névrosée et percluse de tocs et l'équipe de Police qui ont tous aussi quelques casseroles à leur actif.

J'ai failli m'arrêter à la page 45, tellement ces détails m'avaient sorti de l'enquête.
Je me suis fait violence et j'ai continué…
Grand bien m'a pris.

Le deuxième crime relance l'histoire et m'a permis de « raccrocher les wagons » et de ne plus lâcher…
L'enquête avance doucement mais très sûrement. Même les petites digressions, qui bien souvent agacent, sont utiles à la progression de l'intrigue parce qu'il y a toujours un petit indice qui y traîne.

Les personnages sont très attachants et très sympathiques. Leurs problèmes les rendent terriblement humains.

C'est Julia, cheffe de l'équipe, préoccupée par son traitement hormonal pour avoir un bébé.
C'est Peder qui ne dort pas à cause de ses triplés.
C'est Christer, solitaire et bougon
C'est Ruben, le macho qui a réponse à tout mais toujours à côté de la plaque.

Le style est efficace
Les phrases courtes et les chapitres courts donnent un excellente dynamique au texte.
Les flashbacks nous permettent d'avancer dans notre propre enquête.

La fin est haletante.
Je ne saurai que vous conseiller ce pavé de 650 pages pour 900g (c'est lourd pour un livre - Pourriez pas faire deux tomes, SVP ?…)
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Camilla Lackberg figure parmi les rares auteurs "venus du froid" que j'apprécie. Dans sa série avec pour héroïne Erica Falck, j'avais beaucoup aimé sa façon de mêler habilement une enquête policière sur des meurtres particulièrement "gore" aux petites anecdotes de la vie de famille des enquêteurs, nous faisant ainsi facilement passer du biberon à la salle d'autopsie. le premier opus de son nouveau duo est en cela une totale réussite.

Mina Dabiri, enquêtrice à la brigade criminelle de Stockholm, s'adjoint les services de Vincent Walder, célèbre mentaliste et illusionniste, pour résoudre le meurtre sordide d'une femme, retrouvée transpercée d'épées, dans une boite à magie. Tout le talent de Vincent va être sollicité dans cette enquête de 650 pages pleines de rebondissements. Parallèlement, Camilla Lackberg qui s'est faite accompagner dans l'écriture par Henrik Fexus, auteur et mentaliste, nous détaille la face cachée de chaque intervenant de la brigade. On y découvre toutes les failles que chacun tente de dissimuler aux autres : solitude, addiction, névroses diverses. Même si on peut trouver que les TOCs de Mina ou les obsessions de Vincent, par définition répétitifs, reviennent régulièrement sur le devant de la scène, le suspense est bien présent et je n'ai pas vu un seul instant venir le dénouement. J'aime beaucoup également l'alternance de temporalité dans les chapitres à laquelle l'auteure nous a habitués.

J'accorde un 19/20 à ce nouveau duo d'enquêteurs non-conventionnels. J'attends de voir avec impatience comment Camilla Lackberg va se renouveler pour écrire la suite de leurs aventures, en évitant les rappels incessants de leurs névroses.
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Mina Dabhiri, détective au sein d'une unité très spéciale de la police suédoise, contacte le célèbre mentaliste Vincent Walder lui proposant un rôle de consultant afin de résoudre une affaire qui piétine : la découverte d'une jeune femme morte enfermée dans une boîte à épées qui ,contrairement au prestigieux tour de magie, n'en est pas sortie indemne...
Un thriller magistral porté par le duo Mina/Vincent fonctionne à merveille...Vivement la suite de leur aventure !
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Lorsqu'une jeune femme est retrouvée le corps transpercé d'épées à l'intérieur d'une boîte à magie, l'inspectrice Mina Dabiri ne croit pas à la thèse de l'accident. Avec l'accord de sa supérieure Julia, elle prend contact avec un célèbre illusionniste, Vincent Walder, pour l'épauler dans cette enquête. Temporairement intégré au sein de l'équipe en tant que consultant, les compétences de mentaliste de Vincent vont rapidement s'avérer indispensables dans cette mystérieuse affaire.
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Dans ce roman, j'ai retrouvé tout ce qui me plaisait autrefois dans les enquêtes d'Erica Falck, à savoir de l'émotion, du suspense et des personnages véritablement attachants. Au-delà même de l'intrigue policière, qui reste intéressante et originale, ce sont tous ces personnages, principaux comme secondaires, qui ont captivé mon intérêt. Car les deux auteurs ne se contentent pas d'esquisser des personnalités, ils les façonnent, entrent dans leurs têtes, explorent leurs pensées et leurs émotions. J'ai eu l'impression de les connaître depuis toujours, comme de vieilles relations que je retrouverais après quelques années d'absence.
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A cela s'ajoute la marque de fabrique de Camilla Läckberg, l'alternance d'une histoire passée et présente qui entretient un certain suspense et suscite une forte empathie. Nous ignorons à qui appartient cette voix du passé, même si nous pensons le savoir, mais au diable les certitudes, car avec les auteurs de polars on peut s'attendre à tout. Ces "retours en arrière" sont bien dosés et s'intègrent parfaitement dans la construction du récit. Aussi, j'ai apprécié la cohérence de ce lien entre passé et présent, qui m'a maintenue en haleine tout au long du roman. Plus j'avançais dans l'intrigue, plus j'imaginais les plus folles théories sur cette histoire. Un côté réellement addictif, malgré le nombre de pages conséquent, et qui m'a complètement happée. Je regrette cependant de ne pas avoir été surprise par le dénouement, qui tire un peu en longueur à mon sens.
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Mais ce que je retiendrais par-dessus tout, c'est ce touchant duo formé par Mina et Vincent. Deux personnages éminemment humains, avec leurs failles et leur complexité. Un duo auquel j'ai tout de suite cru, et qui laisse entrevoir une belle et sincère complicité. Elle, est submergée par l'angoisse de la saleté et de ces microbes vicieux qui s'invitent partout dans notre quotidien, aussi elle a toujours du gel désinfectant à proximité. Elle n'accorde pas sa confiance facilement, a tendance à fuir les relations sociales, et un lourd secret semble peser sur ses épaules. Si les auteurs nous livrent parfois des bribes de son existence, ils restent volontairement énigmatiques sur certains points, ce qui me laisse espérer que d'autres tomes pourraient suivre après celui-ci.
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Vincent, lui, excelle dans l'art de cerner les gens, et manifestement il a très vite saisi le fonctionnement de Mina. J'ai apprécié son respect et sa discrète bienveillance envers elle. Il faut dire qu'il a lui-même quelques névroses à gérer, et c'est sans doute la raison pour laquelle il ne juge pas ses comportements. Certes il n'est pas un modèle de vertu, mais c'est peut-être ce qui le rend d'autant plus crédible et sympathique. Quant à sa vie familiale, elle est assez foireuse. Entre sa femme maladivement jalouse, son ex-femme ultra perfectionniste et ses enfants pas toujours équilibrés, je le soupçonne d'être ravi de partir seul en tournée à l'autre bout du pays quand il en a l'occasion.
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Les personnages secondaires ne sont pas en reste et ma rencontre avec l'équipe policière a été véritablement convaincante. Il y a du beau monde dans ce service, des personnalités éclectiques qui promettent de sympathiques heures de lecture.
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Après plusieurs années sans lire Camilla Läckberg, me voici totalement séduite par ce nouveau roman. Avec La boîte à magie, les deux auteurs ont su conjuguer leur talent pour nous offrir une enquête véritablement captivante, menée par un duo particulièrement attachant. Un excellent roman policier dans l'univers de l'illusion et de la magie, grâce auquel j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Ma chronique est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
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Entre août et septembre j'ai lu 3 romans de Camilla Läckberg dont ce titre co écrit avec Henrik Fexeux. le roman scandinave passe par cette auteure dont j'ai déjà lu quelques titres avec la série Erica Falck (organisée comme je le suis j'ai sauté 3 récits entre "La sirène" et "La sorcière" alors que je les ai…). Avec "La boîte à magie" les auteurs nous entrainent sur les voix de la psychologie et de la communication non verbale. Ce titre m'a beaucoup plu.

On démarre avec le corps transpercé d'épées de Tuva, dans une boîte, le tour de magie qui a légèrement dérapé. La détective Mina Dahbiri sera notre enquêtrice sur cette affaire assez atypique, nouvelle venue à la brigade criminelle de Stockholm. Elle sera aidée d'un mentaliste Vincent Walder, star d'émissions télévisées. À eux deux ils forment une équipe assez spéciale par leurs personnalités.

Les chroniques ou retours que j'ai pu lire sur ce livre sont assez mitigées, je pense que beaucoup sont restés avec la série d'Erica Falck en tête et c'est dommage car ce récit vaut son pesant d'or. Quelques autres crimes seront perpétrés, ignobles à souhait! Un duo de choc pour démêler ces intrigues extravagantes d'ingéniosité. Passé et présent vont se superposer et l'enquête en cours se déroulera sur plusieurs mois.

Voilà un peu plus de 650 pages qui m'ont impressionnée. Des chapitres courts qui rendent la lecture hyper facile et agréable. L'ambiance suédoise nous plonge dans un passé étriqué et aujourd'hui beaucoup plus ouverte au monde suivant les générations. Deux personnages à suivre et peut-être dans de prochaines enquêtes. Une chouette couverture!

Lien : https://passionlectureannick..
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Un corps transpercé par des épées est retrouvé dans une boîte à magie : il s'agit de Tuva, une jeune mère célibataire. Ce sera la première mais pas la dernière découverte macabre pour la brigade criminelle de Stockholm. C'est d'ailleurs une brigade peu commune et quasi officieuse car elle réunit différents profils atypiques du milieu de la crim. Elle est composée entre autre de Mina qui sera la détective principale de cette sombre enquête. Pour enfin avancer dans ses recherches, quelqu'un va lui souffler le nom de Vincent Walder, un illusionniste / mentaliste de renommé.

Mina est hypocondriaque, Vincent a des tocs mentaux : ils vont former un duo de choc ! C'est une relation unique qui va se créer entre eux, très touchante !
Vincent va apporter une dimension inédite dans l'enquête que je n'avais jamais croisé auparavant dans un polar : l'illusionnisme éclaire les ombres de l'enquête et son rôle sera majeur pour déchiffrer l'indéchiffrable. L'aspect psychologique du tueur est largement dressé via Vincent, j'ai trouvé passionnant de rentrer dans la tête de ce mentaliste pour comprendre comment lui même rentre dans la notre pour anticiper nos réactions, se jouer de nous.

Entre magie, illusion, amour, désillusion, grosses peines, petites joies, ce polar est particulièrement abouti. Chaque personnage se dresse dans notre esprit aisément, notre imagination est convoquée et la tension nous tient en haleine. L'intrigue est très adroite avec une dose de magie qui vous laissera sans voix face au dénouement.

L'écriture fluide de Lackberg associée aux savoirs de Henrik Fexeus, donne un savant et savoureux mélange !

Alors, prêts à découvrir ce tour de magie macabre ?
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Prévoyez du temps pour lire ce livre. Attention, je ne parle pas de 6 mois à raison de 5 min de lecture par jour, quelques jours par semaine. Je parle de longues plages de silence consécutives, pour dévorer sans retenue ce polar intense écrit de main de maître par une experte en la matière et un mentaliste reconnu. L'histoire, vue de loin, est classique. Des meurtres en série, des personnages qui n'auraient jamais dû se croiser mais qui se retrouvent étroitement liés, un passé nauséabond qui refait surface. Pourtant, le talent de l'autrice nous tient en haleine d'un bout à l'autre, et la galerie de protagonistes denses et détaillés nous immerge complètement dans cette histoire excessivement documentée. Je mets en garde les âmes sensibles à qui l'on épargnera aucun détail sordide, mais cette pépite en vaut la chandelle !
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Le corps d'une mère célibataire est retrouvé transpercé par des épées dans une boîte. Mina Dahbiri, détective hypocondriaque, rejoint un groupe d'enquêteurs spécialement constitué pour cette affaire. Afin de mieux comprendre le milieu de la magie, dont le criminel semble s'inspirer pour commettre ses crimes, elle décide de faire appel à Vincent Walder, star du mentalisme, reconnu pour ses shows surdimensionnés.

Ce premier tome d'une nouvelle saga s'attarde sur la psychologie des personnages notamment de l'enquêtrice Mina et du mentaliste Vincent Walder qui sont tous deux atteints de nombreux tocs. J'ai trouvé que ce duo fonctionnait à merveille ! J'ai appris à les connaître avec beaucoup de plaisir au fil des pages même si, parfois toutes leurs manies peuvent sembler un peu envahissantes. L'autrice prend le soin également d'encrer ses personnages secondaires, une équipe de flics constituée spécialement pour l'occasion, avec une cheffe désireuse de constituer une famille, un jeune papa épuisé et un macho aux manières douteuses... L'alternance entre le passé et le présent rend l'enquête assez dynamique. Néanmoins, une fois les personnages installés et l'histoire dans le passé posée, la seconde moitié du roman est tout de même un peu plus addictive. J'ai particulièrement aimé le milieu de la magie et du mentalisme dans lequel se déroule cette histoire, chaque crime reprenant un célèbre tour de magie. Tous les ingrédients sont donc réunis pour en faire un thriller addictif dans un univers passionnant. Certains points sur la vie des personnages restent en suspens, ce qui nous donne envie de nous jeter sur le deuxième tome dès sa sortie...
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