Le gardien de phare

Tout le monde connaît ce proverbe : “Toutes les bonnes choses ont une fin.” Hé bien c'est le message que j'ai envie de faire passer à cette bonne Camilla Läckberg. C'était déjà le sentiment que j'avais eu lors de son avant dernier roman, La Sirène. Roman qui se terminait en queue de poisson si je puis dire (sans mauvais jeu de mots..) et qui amenait fortement à suivre la suite des aventures d'Erica Falck dans ce 7ème volet, le gardien de Phare.

C'est bien d'avoir LA formule qui marche mais c'est aussi bien de savoir y mettre un terme ! Parce qu'entre nous il est vrai que les romans de Camilla Läckberg se lisent comme des petits pains ou plutôt se vendent comme des petits pains mais il y a un moment où il faut dire stop ! Pour ceux qui connaissent un petit peu ses romans, je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi j'adhère complètement à son système de mini chapitres (3-4 pages en général) qui mettent en scène les différents protagonistes. Pas le temps de s'ennuyer et comble de la réussite on avale les pages pour retomber sur les personnages que nous chérissons le plus ! Futé n'est ce pas ? Et puis agréable à lire aussi, avouons le. Résultat : ça se lit bien ! Par contre je mettrai un bémol sur le concept des flash back parce que le filon a été beaucoup trop exploité à mon goût ! Ma chère Camilla Läckberg il va falloir se renouveler !

Dans ce 7ème volet, la révélation qui m'avait déjà pendu au nez la fois dernière m'a carrément sauté à la figure : c'est nian nian, cul cul la praline, on est en immersion dans le monde des bisounours et les ficelles sont beaucoup trop grosses et prévisibles ! Bref je crois que je suis en pleine overdose ! Je ne supporte plus Melberg et sa stupidité complètement improbable, Erica qui met constamment les pieds dans le plat, les gentils méchants et les gentils tout courts…. STOP ! Tout ça gâche mon plaisir, ça m'énerve et puis en plus j'avais deviné qui était l'assassin et ça ce n'est pas un bon argument de vente pour un polar !

Deux, trois mots sur l'histoire tout de même… Dans ce 7ème volet, Mats Sverin, directeur financier du nouveau projet de bien être de la ville de Fjällbacka est retrouvé assassiné à son appartement une balle dans la tête. Patrick et ses petits copains n'ont pas beaucoup d'indices à se mettre sous la dent… Mats Sverin semble être un homme sans histoire et tout ce qu'il y a de plus gentil. (Tiens, tiens encore un gentil...pffff c'est chiant !) L'intrigue est plutôt plate, les rebondissements à dormir debout, j'ai eu l'impression de regarder le mauvais feuilleton de l'été. Finalement l'auteur s'intéresse plus à la petite vie de ses personnages qu'à l'enquête. En même temps ils n'avaient pas été épargnés dans le 6ème volet, c'est d'ailleurs ça qui m'a poussé à me lancer dans le 7ème, puis-je donc lui en vouloir à ce point ?!

Conclusion, je ne vais pas vous faire un dessin car je sais que vous êtes très très intelligents, j'ai été assez déçue et je ne pense pas renouveler l'expérience de sitôt. Mon polar de l'été 2014 ne sera pas signé Camilla Läckberg ! C'est dommage car elle a plein de qualité et j'avais vraiment beaucoup aimé ses premiers romans. Je n'aime pas qu'on me prenne pour un pigeon ! Pauvre Camilla Läckberg, je suis un peu dure avec elle quand même… Mais c'est comme ça ! Passez votre tour !
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Dans son nouvel opus Camilla Läckberg utilise à nouveau « la recette » qui a fait le succès de ses précédents romans.
Un meurtre dès les premières pages, des flash-back relatant un drame survenu un siècle auparavant et bien sûr les personnages que nous connaissons bien : Erica, Patrick, Maja et les autres…

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre tant j'ai été lassée par cette enquête entrecoupée par les épisodes de la vie personnelle d'Erica bien occupée il est vrai par l'arrivée de ses jumeaux.
Mais pour moi, les biberons et les pleurs des bébés étaient vraiment de trop !

Patrick, Eric1, Maja, Noël, Anton, Anna, Dan, Emma, Adrian, Annie, , Sami, Frederik, Mats, Signe, Gunnar, Erling, Viviane, Anders, Karl, Emilie, Juian, Dagmar, Grastar, Paula, Martin, Peter, Berkelin, Gosta, Sverin, Marie, Annika, Lennart, Mellberg, Madeleine, Rita, Léo, Johana, Olof, Petra, Gustav, Marta, Ulf, Goran et les autres personnages de ce 7 ème tome je vous quitte sans regret; grande difficulté à terminer ce livre alors que j'avais bien apprécié les trois premiers de la série de la talentueuse et sympathique Camilla Lackberg qui est arrivée là au bout de son inspiration il me semble. A retrouver mais vers d'autres rivages..

Patrick, Erica, et les autres...
Tranches de vie suédoise sous fond de maltraitance familiale.

Comme pour une fête de famille, j'ai, jusqu'à présent, toujours retrouvé avec plaisir les personnages de Camilla Läckberg et le quotidien du commissariat de Fjällbacka.
A l'issue de son précèdent livre, était utilisée la grosse ficelle d'un événement traumatisant, aux conséquences inconnues pour les personnages, histoire de maintenir captif le lectorat, avide d'infos. Cliché un peu facile, mais il est un confort certain à rester fidèle à une série policière, comme devant le petit écran.

Sauf que cette fois, je vois poindre une certaine lassitude, et pour moi et peut-être aussi pour l'auteur.
Ce livre m'est apparu léger, sans énergie, sans imagination.
Comme si Camilla L. s'intéressait plus à la vie de ses personnages récurrents qu'à une intrigue policière qui ne décolle jamais vraiment.

La mise en parallèle de vies de familles heureuses et sereines et de misères affectives et violentes appuie le thème de la maltraitance. Mais cela ne bouscule pas le lecteur, ca glisse comme un fait divers banal. En dépit de la multiplication des personnages et des angles de vue de l'intrigue, celle-ci demeure plutôt creuse et sans relief.

Bref! C'est le premier livre de Camilla Läckberg que je referme, en m'interrogeant sur ma fidélité de lectrice sur le futur.

J'ai lu les trois premiers de la série, ai loupé les trois suivants.
J'ai retrouvé avec plaisir Erica et Patrick, mais pas de regrets pour les trois manqués.
Certes, ce n'est pas désagréable à lire, et tout est fait pour qu'on ait envie de connaître le dénouement, mais c'est incessant va et vient d'un personnage à l'autre ; ce fréquent verbiage, sont un peu agaçants. le schéma d'écriture est le même que dans les précédents.
Et puis j'ai comme une sensation d'avoir utilisé beaucoup de mon temps de lectrice avec ce gros pavé qui n'apporte quand même pas grand-chose.

J'ai lu les précédents tomes de la série Erica Falck et Patrik Hedström il y a un moment. J'en avais un souvenir plutôt satisfait donc je me suis laissée tenter par ce 7e tome. Une vague histoire de meurtres et de fantômes.

Bon, le ressenti est vraiment moyen.
Enquête bâclée, trop de d'éparpillement dans les sujets, personnages ayant toujours les mêmes profils et avec des traits caricaturaux : on sent que l'autrice écrit des pages pour écrire des pages. On aurait pu abréger assez facilement cette enquête et le suspense est moyennement au rendez-vous. C'est d'autant plus frustrant que son équipe policière devrait être rodée aux meurtres maintenant et, pourtant, on a parfois l'impression d'avoir à faire à des amateurs/amatrices.

J'ai tout de même tenu jusqu'au bout pour savoir si certains d'entre eux s'en sortaient mais j'ai l'impression que l'autrice s'essouffle et se perd parfois dans la correspondance entre toutes les péripéties qu'elle dissémine à droite à gauche et qui ne sont pas toutes nécessaires à son histoire.

intrigue honnête, mais sans grande originalité, sauf en ce qui concerne l'histoire d'Emelie qui, au XVIIIème siècle vient habiter sur l'île de Gråskär avec son mari gardien de phare et leur ouvrier.
Beaucoup trop de nourrissons et de mères aux destins tragiques dans ce roman ! J'en ai fait une overdose. En fait, l'auteur a une technique bien rodée, elle en abuse, et je me lasse. (je sais, ses innombrables fans vont me tomber dessus !).
Je lirai tout de même L'Enfant allemand, qui est aussi dans ma pal... mais ce sera le dernier.
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Suite de la série policière à succès qui met en scène le sympathique Patrick, enquêteur à qui rien ne résiste, et sa douce moitié Erica, coincée dans cet épisode entre les couches et les biberons de leurs jumeaux nouveau-nés.
On retrouve tous les éléments qui ont fait le sel des précédentes aventures. Les protagonistes habituels sont au rendez-vous, réunis dans les mêmes décors autour d'un crime inexpliqué. Pas de surprise, que du confortable, du bien connu, mené non pas sur des chapeaux de roues mais plutôt en charentaise. du coup, mon attention s'est reportée sur le sort réservé aux femmes. Pas de quoi se réjouir, elles sont, au choix, victimes ou renvoyées à leurs foyers. Notons par ailleurs une place croissante donnée à la maternité comme valeur salvatrice. Erica cristallise pleinement cette évolution. de journaliste intrépide et pétillante, la voici réduite à la condition de personnage secondaire au profit de son Patrick chéri qui devient le pivot central de la série.
Läckberg, version pilotage automatique ? Läckberg, gestionnaire de sa petite entreprise avec une livraison aussi régulière qu'un métronome ? Läckberg, financée par le comité de tourisme suédois qui nous « offre » un marque-page publicitaire (très joli d'ailleurs) ?
Malgré tous ces défauts, à l'instar d'une certaine pâte chocolatée à tartiner, une fois la première bouchée avalée, on se surprend à en dévorer le pot en cinq secs. le mystère de l'addiction, certainement.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je m'entête...Septième tome de la saga que je lis, et je trouve le schéma narratif de l'auteur de plus en plus répétitif...Il y a toujours cet aspect passé, présent et l'aspect passé reste assez frustrant. C'est presque une histoire à part, assez peu développée et c'est assez frustrant...Pour l'aspect présent, Erica est toujours Erica, un peu moins geignarde qu'à son habitude, ce qui n'est pas déplaisant. En revanche, son mari Martin et surtout son équipe de police sont une belle bande de bras cassés, amateurs de vraiment romans policiers, avec des enquêteurs solides à la clé, vous seriez horrifié de l'enquête de ce livre....Mais bon depuis sept tomes, il y a quand même une question que je me pose. Comment un commissariat d'une ville de taille moyenne peu s'en sortir avec seulement 4 policiers, un commissaire inutile et une secrétaire ? Qui assure les gardes de nuits ou les weekends ? J'espère qu'un autre lecteur aura une réponse à cette question !

Dans ce nouveau livre, Patrik et ses collègues vont enquêter sur le meurtre d'un homme a priori sans histoire qui revenait dans sa ville natale et qui s'apprêtait à revoir son amour d'enfance Annie, partie en retraite avec son fils, Sam, sur une île appelée l'île aux Esprits. Ayant été au lycée avec eux, Erica va se retrouver sans le vouloir mêler à l'histoire.

Camilla Läckberg n'a pas vraiment brillé avec ce dernier opus, en effet elle nous donne toutes les clés en main dès le départ. Arrivée à la trentième page, j'avais déjà compris quel était le problème de Sam, et j'avais déjà démasqué l'assassin avec l'essentiel de l'énigme en tête... Au revoir à l'énigme donc !

Quant aux personnages, je suis assez déçue. Pour commencer Patrik dont la voix se met à trembler pendant un interrogatoire parce qu'il a peur de la personne en face de lui... Ce n'est quand même pas très crédible et ça ternit un peu beaucoup l'image que j'avais de lui. Ensuite Mellberg : son personnage, qui prêtait à rire initialement, devient plus que ridicule à force d'incompétence (et là on peut dire qu'il a fait fort) alors qu'il a le plus haut grade du poste, et ça en devient sérieusement lassant tellement ce n'est pas réaliste... Je n'ai rien de mieux à dire concernant Gösta.

Je trouve également qu'elle passe un peu vite sur certains évènements. Je pense plus particulièrement à Anna, la soeur d'Erica qui touche le fond, complètement prostrée dans son lit, elle ne dit plus un seul mot. Erica arrive, la sert dans ses bras et pouf tout va mieux en à peine quelques jours... Je m'attendais à plus de détail, plus de profondeur dans leur relation et surtout la relation entre Anna et Dan...

Cela fait donc deux livres consécutifs qui me déçoivent énormément de cette auteur. Soit je regarde trop Esprits Criminels et je deviens incollable, soit Camilla Läckberg a décidé de voguer sur la vague de la facilité... Si le prochain livre me déçoit encore, je crois bien que j'en aurais terminé avec cette auteur...
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