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3,87

sur 2403 notes
J'aimais beaucoup Fred Vargas... Puis un jour j'ai arrêté de la lire. Parce que j'avais l'impression de lire sans fin le même livre. Je crains que ça soit bientôt pareil pour Camilla Läckberg...

Dans 'Le gardien de phare', elle donne presque dans l'auto-caricature, si je peux me permettre ce néologisme. Pour preuve les innombrables boulettes, maladresses et autres idées débiles de Patrick et ses collègues enquêteurs qui parviennent pourtant, étonnamment, à trouver le coupable (longtemps après qu'on ait deviné, quand même). Pour preuve également les improbables péripéties familiales, entre infarctus, accident, deuil, dépression, meurtre d'enfant, femmes battues, tensions de couple, bouffées délirantes, drogue... mais bizarrement pas de grossesse ou de naissance cette fois-ci ! Pour preuve enfin la construction habituelle avec différents points de vues entrecoupés de flashbacks et la non moins habituelle capacité d'Erica à mettre les pieds dans le plat. Bref, les ficelles sont tellement grosses qu'elles commencent à gâcher le plaisir.

Il reste du plaisir, malgré tout : passées les 100 premières pages un peu poussives, c'est très efficace et on plonge dans l'histoire aux côtés de nos vieux copains de Fjällbacka pour prendre une petite dose de suspense, de tendresse et d'exotisme scandinave. Une lecture de vacances agréable, en somme (mais je passerai probablement mon tour pour les vacances 2014 !).
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Il y a un paradoxe avec les livres de Camilla läcberg, j'éprouve toujours du plaisir à retrouver les personnages et pourtant, comme beaucoup je trouve qu'Erica est une caricature de la femme un peu "nunuche" et l'intrigue reste souvent "gentillette". Pour moi, ce tome " le gardien de phare" est le livre parfait pour la plage, même si je l'ai lu dans le tram pour aller au travail!!! il se lit très facilement, à côté de l'intrigue policière, il y a toujours la vie de famille avec Erica , ses enfants, sa soeur ... Paradoxe, je disais car tout en m'agaçant, je continue à acheter et lire la suite de cette série. Hé oui, tout ne s'explique pas.
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Septième enquête pour Erica et Patrik et toujours le même plaisir de les retrouver. le gardien de faire suit plusieurs personnages dans le passé et le présent. Dans le présent, Patrik travaille à résoudre le meurtre de Mats Sverin tandis que l'on suit l'histoire des fantômes de l'île de Gråskär et de ses habitants. Jusqu'aux dernières pages, il est difficile de faire le lien et pourtant certains éléments étaient assez prévisibles.

L'enquête est prenante et le suspense est bien présent du début à la fin. Mais c'est surtout le duo Erica et Patrik qui apporte beaucoup au roman. Erica va encore une fois fourrer son nez dans les affaires de son mari et trouver la faille. Patrik quant à lui est toujours aussi mignon et attentionné. Sur un plan plus personnel, Erica est sur tous les fronts car elle essaie de soutenir sa soeur qui est encore une fois frappé par une tragédie.

J'ai pris plaisir à dévorer ce roman et il me tarde maintenant de commencer La faiseuse d'ange. le dépaysement est à nouveau total et me donne à chaque fois plus envie de sillonner la Suède.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Tout le monde connaît ce proverbe : “Toutes les bonnes choses ont une fin.” Hé bien c'est le message que j'ai envie de faire passer à cette bonne Camilla Läckberg. C'était déjà le sentiment que j'avais eu lors de son avant dernier roman, La Sirène. Roman qui se terminait en queue de poisson si je puis dire (sans mauvais jeu de mots..) et qui amenait fortement à suivre la suite des aventures d'Erica Falck dans ce 7ème volet, le gardien de Phare.

C'est bien d'avoir LA formule qui marche mais c'est aussi bien de savoir y mettre un terme ! Parce qu'entre nous il est vrai que les romans de Camilla Läckberg se lisent comme des petits pains ou plutôt se vendent comme des petits pains mais il y a un moment où il faut dire stop ! Pour ceux qui connaissent un petit peu ses romans, je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi j'adhère complètement à son système de mini chapitres (3-4 pages en général) qui mettent en scène les différents protagonistes. Pas le temps de s'ennuyer et comble de la réussite on avale les pages pour retomber sur les personnages que nous chérissons le plus ! Futé n'est ce pas ? Et puis agréable à lire aussi, avouons le. Résultat : ça se lit bien ! Par contre je mettrai un bémol sur le concept des flash back parce que le filon a été beaucoup trop exploité à mon goût ! Ma chère Camilla Läckberg il va falloir se renouveler !

Dans ce 7ème volet, la révélation qui m'avait déjà pendu au nez la fois dernière m'a carrément sauté à la figure : c'est nian nian, cul cul la praline, on est en immersion dans le monde des bisounours et les ficelles sont beaucoup trop grosses et prévisibles ! Bref je crois que je suis en pleine overdose ! Je ne supporte plus Melberg et sa stupidité complètement improbable, Erica qui met constamment les pieds dans le plat, les gentils méchants et les gentils tout courts…. STOP ! Tout ça gâche mon plaisir, ça m'énerve et puis en plus j'avais deviné qui était l'assassin et ça ce n'est pas un bon argument de vente pour un polar !

Deux, trois mots sur l'histoire tout de même… Dans ce 7ème volet, Mats Sverin, directeur financier du nouveau projet de bien être de la ville de Fjällbacka est retrouvé assassiné à son appartement une balle dans la tête. Patrick et ses petits copains n'ont pas beaucoup d'indices à se mettre sous la dent… Mats Sverin semble être un homme sans histoire et tout ce qu'il y a de plus gentil. (Tiens, tiens encore un gentil...pffff c'est chiant !) L'intrigue est plutôt plate, les rebondissements à dormir debout, j'ai eu l'impression de regarder le mauvais feuilleton de l'été. Finalement l'auteur s'intéresse plus à la petite vie de ses personnages qu'à l'enquête. En même temps ils n'avaient pas été épargnés dans le 6ème volet, c'est d'ailleurs ça qui m'a poussé à me lancer dans le 7ème, puis-je donc lui en vouloir à ce point ?!

Conclusion, je ne vais pas vous faire un dessin car je sais que vous êtes très très intelligents, j'ai été assez déçue et je ne pense pas renouveler l'expérience de sitôt. Mon polar de l'été 2014 ne sera pas signé Camilla Läckberg ! C'est dommage car elle a plein de qualité et j'avais vraiment beaucoup aimé ses premiers romans. Je n'aime pas qu'on me prenne pour un pigeon ! Pauvre Camilla Läckberg, je suis un peu dure avec elle quand même… Mais c'est comme ça ! Passez votre tour !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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C'est le 1er ouvrage de Camilla Lackberg que je lis ( on me l'a offert ) et je reste un peu sur ma faim .
J'ai trouvé que l'histoire était longue à s'installer et qu'il y avait beaucoup trop de personnages avec chacun des histoires bien compliquées ....
bref un peu déçue, même si sur le dernier tiers le livre prends enfin son envol !
Je pense que ce n'est pas son meilleur livre .
Je choisirai moi même le suivant !
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Annie vient de s'enfuir de chez elle en emmenant son fils dans ses bras. Elle est couverte de sang, mais ne pense qu'à une chose : fuir loin, très loin pour se réfugier sur l'île de Graskär qui lui appartient et que les gens du coin appelle « l'île aux esprits » car les gens qui y sont morts la hanteraient à jamais. C'est le domaine de son enfance, où son père était gardien de phare.
Elle prévient les parents de son ami d'enfance Mats Sverin pour qu'ils lui apportent de la nourriture et elle apprend ainsi que Mats est revenu habiter à Fjällbacka après avoir travaillé plusieurs années à Göteborg. Il travaille actuellement sur su projet de la mairie pour transformer en centre de bien-être un lieu jadis beau bâtiment mais tombé en décrépitude.
Mats va la voir, ils passent la nuit ensemble et au réveil d'Annie il n'est plus là. On apprendra qu'il a été assassiné d'une balle dans la tête dans son appartement.
Une enquête difficile commence car Mats semble très mystérieux, personne ne le connaît vraiment, son passé est un mystère pour ceux qui travaillent avec lui.
C'est là que Patrick, notre inspecteur, entre en scène. Il assiste avec sa femme Erica à l'enterrement de l'enfant mort-né d'Anna, la soeur d'Erica. (à la fin de « la sirène » on se souvient qu'Erica et Anna, toutes les deux enceintes, avaient eu un grave accident de voiture. Cet accident à en fait déclenché la naissance prématurée des jumeaux d'Erica mais Anna a eu moins de chance : coma, enfant mort-né.
La cérémonie est extrêmement triste, Anna est un zombie, elle tient tout le monde à distance, rendant toute communication impossible.
C'est dans ce contexte lourd de tristesse que l'enquête démarre. On apprend que Mats a été agressé avant de revenir à Fjällbacka, de façon très violente avec hospitalisation, il a prétendu que c'était des jeunes loubards qu'il ne connaissait et que cela n'avait aucun rapport avec son travail : il travaillait dans une association « Refuge » qui s'occupe des femmes battues, les aide dans les démarches car elles ont tellement peur et sont tellement sous domination qu'elles n'ont pas confiance en elle.
L'enquête fouille dans le passé et dans le présent. A la mairie, tout le monde semblait content de lui, mais il semblait avoir des doutes sur la comptabilité du projet à la tête duquel se trouve Erling, un homme que l'on a déjà rencontré dans un précédent livre (une émission de téléréalité qui ratait) il avait alors fait un séjour de remise en forme où il avait rencontré Vivianne, et son frère Anders. Vivianne l'avait aidé à reprendre le dessus après le fiasco de l'émission de télé réalité.
En parallèle, Camilla nous raconte l'histoire d'une jeune femme Emelie qui est arrivée sur l'île en 1870 et y a vécu quelques années très dures avec son mari Karl et un homme odieux, méchant qui l'aide sur le phare.
L'enquête prend un tournant différent quand, la police est appelée car des enfants ont consommé de la drogue trouvée dans un poubelle, à côté de l'école, tout près de l'endroit où habitait Mats.
Le commissaire Melberg en profite pour commettre, comme à son habitude, une bévue lamentable, lourde de conséquences. Et on apprendra aussi que le mari d'Annie a été retrouvé mort, abattu chez lui, alors qu'il est un mafieux notoire et violent. Mais, je ne vais pas gâcher le plaisir et je vous laisse découvrir la suite.

Ce que j'en pense :

C'est le sixième roman de cette auteure que je lis et j'ai retrouvé avec plaisir, une Erica redevenue la journaliste écrivain curieuse que l'on connaissait (et qu'on avait du mal à reconnaitre dans « la sirène ».
Elle s'occupe avec tendresse de sa soeur qui s'enfonce dans la dépression et avec qui elle arrivera à établir le contact par le biais du toucher, en s'allongeant près d'elle pour dormir et la protéger en lui faisant un rempart de son corps comme le lui a conseillé Vivianne.
Ce livre nous parle de la souffrance des femmes battues, maltraitées physiquement et psychiquement devant leurs enfants, du combat difficile qu'elles doivent mener car la perversité de leur mari a détruit le peu d'estime d'elles-mêmes qu'elles peuvent avoir. Ces traumatismes de l'enfance et de la femme se retrouvent chez plusieurs personnages du roman.
J'aime bien l'histoire d'Emelie qui nous est décrite en toile de fond, avec l'évolution graduelle de la violence, ses « contacts » avec les personnes décédées sur l'île, la dureté du travail sur l'île fin du XIXe siècle avec lessive à la main, lessivage des sols, dureté des travaux ménagers pour une femme qui n'est que la bonne et le souffre douleur de son époux pervers sadique, cruel….
Camilla Läckberg raconte aussi la culpabilité d'avoir des jumeaux en bonne santé par rapport à sa soeur, qui, maltraitée aussi dans son premier mariage pensait enfin s'en sortir et perd son bébé. Il y a une réflexion sur la notion de destin, de répétition des scenarii de vies. Elle parle du déni, du deuil qu'on ne veut ou ne peut pas faire et jusqu'où il peut conduire (cf. le délire d'Annie vis-à-vis de son fils)
Elle analyse avec pertinence le problème des femmes battues qui retournent vers leur bourreau au risque d'y perdre la vie, mais je suis restée sur ma faim. L'atmosphère est lourde, mais on sent très bien que cette histoire est improbable, certes, il y a très souvent un supérieur tout puissant qu'il faut maintenir à l'écart de l'enquête mais là cela frise le ridicule dans le commissariat et c'est dommage.
J'ai passé un bon moment, je n'ai pas cherché à découvrir qui était le meurtrier car c'était évident même s'il fallait trouver des liens entre les meurtres, je me suis contentée de lire l'histoire telle qu'elle.
Ce roman est meilleur que la sirène mais je ne le classe pas dans les polars ou à la rigueur « polar parodique » ou « polar burlesque » : un gentil inspecteur, sa femme gaffeuse, son chef complètement déjanté qui devient sympathique quand il change les couches de bébé, une petite ville où tout le monde se connait sans se connaitre.
7/10. Je vais revoir mes notations à la baisse pour Camilla Läckberg, en fait cela mérite 3, 5 étoiles.

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Bon, bon, bon... !
Je suis déçue par cet opus.
La construction des romans de Camilla Läckberg est toujours la même et cela me plaît, mais là...
J'ai trouvé cela.. Plat !

J'ai eu plaisir de suivre les histoires personnelles des protagonistes mais du coup l'enquête policière trainé pour rien.

Toujours autant d'empathie pour Anna, je la comprend énormément, mais une fois de plus tout sourit à Erica et pour le coup cela devient assez lassant..

Puis bon honnêtement on a compris qu'elle avait des jumeaux, j'ai trouvé fatiguant ce côté qui revient tout le temps.. La lourde poussette... Et ceci et cela... Bon.

C'est dommage car le thème abordé, celui des femmes battues m'intéresse, mais là je sais pas j'ai pas réussi à me plonger correctement dans ce roman. Il m'a largement moins emballé.
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Un livre très prenant, rythmé où l'on retrouve avec plaisir Erica, son mari Patrick et toute la tribu.
Le thème central de ce livre se tourne cette fois vers les femmes et les enfants victimes de la violence des hommes, souvent leurs pères et maris.
Au travers des différents personnages, quelle que soit leur époque, l'auteur nous dépeint le quotidien sans issue de femmes et d'enfants dévastés par les violences domestiques.
Qu'il s'agisse d' Émélie et de son fils Gustav, d'Annie et de Sam, D'Anna, Madeleine et leurs enfants, ou bien encore de Viviane et son frère, toutes ont servi de défouloir à un père ou un mari violent. Certaines pourront s'en sortir, d'autres pas...
La vision de Camilla Läckberg sur ce point est assez fataliste d'ailleurs: certaines femmes sont si détruites que seule la mort représente une véritable échappatoire.
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Dernière lecture en date pour ma part des aventures de Erica et Patrik Hedström.
J'avais profité de mes vacances pour avancer dans ma découverte d'une partir de l'oeuvre de Camilla Läckberg. J'avais d'ailleurs qualifié les six premiers tomes de cette série d'agréables lectures de vacances. Et là, avec le gardien de phare, j'ai compris qu'il valait mieux que je fasse un break et je dirais même plus, un très grand break avec cet auteur.
En effet, même si quelquefois les bons sentiments et les redondances de certaines situations ne me gênaient pas trop dans la lecture des tomes précédents, cette fois ci la sauce n' pas pris..
On retrouve la famille Hedström en plein processus de deuil et de reconstruction…Halala, il s'en passe des choses terribles dans cette famille…Avec une Erica qui gère de manière magistrale sa petite famille : bah oui, quand je vous dis que c'est une super woman : elle a trois enfants en bas âge (dont des jumeaux ) et elle arrive encore à donner un coup de main à son mari qui est policier ! Quelle femme admirable, je vous le dis !!
Bon, au fait, sur quoi enquête Patrik cette fois ci ? En fait, il va être amené à devoir rechercher le meurtrier d'un jeune homme apparemment bien sous tous rapports. Et comme en plus une ancienne petite amie de la victime s'installe dans une petite ile des environs, il suffit juste de demander à Erica de donner un coup de main. Après tout, les deux jeunes femmes ont été scolarisées ensemble…
En parallèle, nous suivons l'histoire d'une jeune femme, épouse d'un gardien de phare, mais il y a fort longtemps.
Bref, même si je me répète, je n'ai pas plus adhéré que cela à ce livre.
Je reconnais qu'en plus rajouter une histoire d'esprits et de fantômes à l'histoire ne m'a pas spécialement emballée.
Je vais m'arrêter pour l'instant dans la lecture de cette série, le risque de désamour et surtout d'overdose est trop présent selon moi….
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En dépit de longueurs et de répétitions quelques peu lassantes j'ai retrouvé avec plaisir ces nouvelles aventures d'Erica et de Patrick qui parlent ici de la violence faite aux femmes, comme on dit de nos jours. Si l'intrigue n'a rien d'exceptionnel, Läckberg sait créer un climat où la pire violence est davantage celle qui est suggérée que celle qui est décrite et le climat de peur ainsi crée et entretenu amène le lecteur à une bonne prise de conscience de ce que vivent les femmes maltraitées. de plus Läckberg entremêle les histoires, avec peut-être plus d'habileté que dans les précédents livres et on s'accroche jusqu'à la fin. Bref, ce n'est pas une lecture impérissable mais qui reste intéressante sur le plan social. J'avais toutefois préféré ses précédents, plus historiques.
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