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3,7

sur 579 notes
j'ai beaucoup aimé ce livre cependant l'histoire est assez confuse et compliquée a comprendre car c'est une histoire a l'interieur d'une autre histoire. Mais j'ai tout de même trouvée ce livre intéressant.
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J'adore cet écrivain. Ce petit roman autobiographique m'a l'air plutôt sympathique !
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Cette oeuvre me laisse profondément perplexe, et mon jugement mitigé... Il me semble que toute la première partie du livre ou Le Clezio raconte sa propre enfance en Afrique est de moins bonne facture que lorsqu'il s'intéresse au devenir de son père: son regard s'y fait bien trop pittoresque à mon sens, comme par exemple lorsqu'il insiste sur la chaleur subit, ou bien quand il mentionne la chasse au lion, et les insectes "monstrueux" dont ils sont entourés,.. Bref, tous ce que j'assimile à des clichés qui en soi n'apportent pas grand chose à l'oeuvre.
En revanche, à partir du moment où Le Clezio se focalise sur son père, que d'émotions! Émotions quant à la beauté des paysages évoqués, mais aussi émotions face à la dure et violente situations à laquelle est confronté son père en période de guerre! Je trouve bien dommage que ces évocations arrivent aussi tard dans l'oeuvre (environ à la moitié) car elles se révèlent vraiment intéressantes et saisissantes.
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Cet ouvrage de le Clézio n'est pas à proprement parler un roman. Publié dans la collection « Traits et portraits » au Mercure de France, cet ouvrage relate l'enfance de le Clézio, et présente rapidement les liens particuliers qui le rattachent au continent africain. Mais si l'auteur raconte son aventure avec l'Afrique, son arrivée sur ce continent auprès de son père médecin au Nigéria après une enfance passée à Nice, l'Africain du titre ne se rapporte pas à lui, mais bien à la figure paternelle, centrale dans cet ouvrage.

Issu d'une famille mauricienne contrainte de quitter ce paradis originel, son père arrive en Angleterre où il poursuit ses études de médecine. Ne s'acclimatant pas à la vie occidentale, il utilise le premier prétexte venu (une sombre histoire de carte de visite) pour fuir Southampton et s'installer en Guyane britannique. Ce sera pour lui le début de la pratique médicale dans des contrées reculées, auprès de populations peu habituées à rencontrer des blancs. Cette pratique se poursuivra de manière encore plus solitaire au Nigéria, à la limite de la frontière avec le Cameroun. Il se rend dans des zones récupérées par la Grande-Bretagne suite à la défaite allemande de 1918 et qui ne figurent qu'approximativement sur les cartes d'état-major de l'époque. Dans ces villages, il est accueilli comme un roi. Il est également confronté aux coutumes locales, aux violences, aux meurtres et aux suppositions de cannibalisme qu'il entend mais qu'il ne pourra jamais attester.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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L'Africain paru en 2004 est un récit de JMG le Clézio, foncièrement autobiographique.
il accompagne son récit d'images, une quinzaine en tout, choisies dans la collection de son père, qui s'exprimait plus facilement par la photographie que par les mots. Plus qu'un support visuel de vieux clichés en noir et blanc ,j'ai le sentiment qu'il dialogue avec le passé. Ce passé qui ressurgit par un cliché parfois sans rapport avec le texte et parfois différents de la description et qui mêle la biographie du père à celle autobiographique de l'auteur. Deux regards qui regardent la même choses avec des points de vue différents? le lecteurs buttent parfois, s'arrête, regarde la photo, relis le passage.. finalement pénètre dans ce passé qui appartient autant au père qu'au fils. Exigence de vérité.

Il rend hommage à son père, ( médecin militaire en Guyane britannique puis au Cameroun britannique) et à l'Afrique. Plus précisément à Ogoja, au Nigeria.


Jusqu'à ses 8 ans, il vit à Nice chez sa grand-mère maternelle avec sa mère et son frère sous l'occupation . Son père quitte la Guyane britannique pour le Nigeria en 1948, à Ogoja où il les fait venir, et où ils vont habiter.
Le Clézio nous parle ici de deux rencontres essentielles de sa vie, sa rencontre avec l'Afrique, à l'âge de huit ans, simultanément avec celle de ce père qu'il n'a pour ainsi dire jamais vu, étant élevé par sa mère.
Il est frappé par le physique antipathique de ce père, presque un ennemi. Il lui rend hommage dans ce livre. Car l'Africain c'est lui, ce père sévère avec des lunettes rondes à tour métallique, médecin de brousse itinérant, intègre, dévoué aux populations, refusant et haïssant le moule colonial, surfait. On est très loin de l'Afrique des » Flamboyants » ou de l'Afrique des cocktails et de l'exploitation coloniale « un Anglais sous les tropiques »
Leur maison: une case avec la varangue. le jardin: planté par son père.
Son frère et lui sont les seuls enfants blancs de toute la région. Il n'y a pas d'école. ils vadrouillent ensemble avec les enfants noirs et comme eux ils sont pieds nus. Son père leur impose les chaussettes de laine et chaussures en cuir mais dès que le père part, ils se déchaussent. (P 29)
Responsable du dispensaire et seul médecin, ce père est toujours absent puisqu'il doit se déplacer pour soigner, opérer, partir pour des urgences. ( P 63 )

Le Clézio, enfant, est impressionné par le monde, la nature africaine, par le corps des femmes, leur peau, la transpiration, la liberté des corps, qui se meuvent dans l'espace.( P24 ) la liberté est presque dangereuse.
C'est une Afrique de brousse, sauvage, libre, odorante, puissante, presque dangereuse, violente et très humaine. Il court avec son frère dans la plaine d'herbes folles, libres de massacrer les termitières, comme prise de possession par cet acte sadique devant l'immensité de la nature, la forêt équatoriale, la violence des orages.
« Les enfants du village n'étaient jamais avec nous quand nous partions détruire les termitières. Sans doute cette rage de démolir les aurait-elle étonnés, eux qui vivaient dans un monde où les termites étaient une évidence, où ils jouaient un rôle dans les légendes. le dieu termite avait créé les fleuves au début du monde, et c'était lui qui gardait l'eau pour les habitants de la terre. Pourquoi détruire sa maison? La gratuité de cette violence pour eux n'aurait eu aucun sens : en dehors des jeux, bouger signifiait gagner de l'argent, recevoir une friandise, chasser quelque chose de vendable ou de comestible. …ramasser des bouses de vaches chercher de l'eau… « 

Cette période Africaine est bien plus qu'un souvenir. Elle est déterminante dans la construction du regard et de la psychologie de le Clézio.« C'est ici, dans ce décor, que j'ai vécu les moments de ma vie sauvage, libre, presque dangereuse. Une liberté de mouvement, de pensée et d'émotion que je n'ai plus jamais connue ensuite. »
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JMG redécouvre son père, africain dans l'âme et sa dévotion a son métier de médecin, si plein d'humanité en Afrique, malgré le manque de moyens, viscéralement anticolonialiste, avant de devenir, à cause de la guerre "ce vieil homme dépaysé, exilé de la vie et de sa passion", et même violent avec ses enfants.
JMG redécouvre aussi l'Afrique où il a connu une vie de liberté sauvage, innocente de tous les vices et dangers, avec un père et une mère qu'il percevait heureux et amoureux. Une Afrique violente dévastée par la maladie, la corruption mais " un trésor d'humanité, quelque chose de puissant et généreux".
un style simple qui nous mène avec émotion et efficacite au rythme des tambours, de la violence de la nature et des hommes vers une humanité a la fois belle et si dure
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Je suis très embêtée à l'heure de me permettre de rédiger une petite note de lecture concernant ce livre. Le Clezio, prix Nobel de littérature 200 dont j'ai déjà lu des oeuvres qui jusque là m'avaient plu, m'a semblé sombrer dans la facilité avec ce livre dédié à l'Afrique et à son père avec un tic d'écriture que j'abhorre : « tel ». Chacun ses marottes... bon je n'ai ni été transcendée par le style, l'écriture, la précision d'un regard, la profondeur de l'analyse, le rendu du mystère de l'Afrique et le dernier chapitre m'a semblé assez convenu. Parallèlement j'ai entendu une critique de le Clezio au sujet du film de Fellini « la Dolce Vita » lors de sa sortie, vision réactionnaire, puritaine et conservatiste du cinéma et de la société d'alors. Alors tout cela faisant, je Suis déçue.
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J'allais écrire "en retournant en Afrique" mais non c'est en allant en Afrique rencontrer son père que JMG le Clézio découvre la richesse du croisement des cultures. Une belle réflexion aussi sur "d'où vient-on réellement?" Lecture très abordable avec le style magnifique de le Clézio au service des paysages du Nigeria ou il a passé une partie de son enfance.
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Ceci n'est pas une critique mais une question.
Je connais quelqu'un qui a lu ce livre pendant les vacances pour le lycée. Et on se pose une question cruciale : est-ce que le protagoniste est aveugle? Parce que cela fait deux semaines que l'on se le demande.
Merci à toute personne qui me réponde.
Cordialement.
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Le Clezio j.m.g étant mon auteur prefere d'où son livre que je suis en train de lire (extase matérielle) que j'aimerais échanger avec son ouvrage l'Africain.
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