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4,07

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 2e roman de la série de l'équipe du capitaine Mehrlicht, qui me parait un peu supérieur au premier, L'heure des fous.
On ne réinvente pas le genre ici au niveau de l'intrigue mais ce roman nous procure une très agréable lecture où je dirais que l'intérêt principal réside avant tout non pas dans l'essence même de l'intrigue (dont on peut deviner grosso modo le fil conducteur aux deux tiers du livre) mais plutôt dans les relations entre les différents partenaires de cette équipe fort disparate, chaque personnage étant fort bien campé avec ses propres obsessions, ses blessures, son côté obscure. Sans oublier l'humour car oui on sourit à plusieurs moments, les dialogues sont percutants et bien envoyés et vraiment comique parfois.
L'auteur mêle habilement à l'histoire des phénomènes d'actualité tels que la corruption des élites et le harcèlement sexuel et en profite pour faire passer ses messages, ce qui est louable.
J'ai passé un bon moment et je retrouverai avec plaisir l'équipe du capitaine Mehrlicht lors de leur 3e aventure, ils sont vraiment trop sympas !
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Le jour des morts de Nicolas Lebel

Paris à la Toussaint. le capitaine Mehrlicht , les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l'hôpital St Antoine: un patient vient d'y être empoisonné.
Ce n'est que le début d'une série d'empoisonnements... L'empoisonneuse va déchaîner les réseaux et semer bien des questions autour d'elle: qui est cette jeune femme d'une trentaine d'année mais qui semble tuer depuis plus de 40 ans...

J'ai adoré retrouver la folle équipe de Mehrlicht ( surtout Dossantos que j'adore ).
L'histoire est prenante mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs malgré tout.
L'enquête est palpitante et Mr Lebel nous ballade de surprises en surprises!!
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On perd pas une équipe qui gagne ! Nicolas Lebel remet le couvert avec son second roman et nous ressert l'excellent capitaine Mehrlicht et son équipe !

J'ai un peu moins accroché pour le jour des morts que pour L'heure des fous. le thème peut-être. Par contre, j'ai adoré retrouver Mehrlicht, Dossantos et Latour. Ils sont tous attachants à leur manière. On en apprend un peu plus sur leur vie privée, on s'attache de plus en plus (ce qui n'est jamais bon dans une série de romans policiers !), en même temps d'une enquête pleine de suspense ! La balance est parfaite et le roman se lit tout seul (malgré quelques passages un peu dense où j'ai trouvé que ça manquait un peu d'aération visuelle).

Une empoisonneuse sévit et tue à la pelle des gens, en apparence sans lien et un peu partout. On suit l'action au jour le jour avec un petit dicton journalier en début de chaque chapitre. En parallèle, on suit un personnage très atypique, fan de livres anciens et de livres tout court. Bien sûr les deux histoires se relient et la fin est très bien amenée !

L'enquête est résolue mais la vie des personnages continue et j'ai hâte de me plonger dans le troisième roman pour continuer à les suivre !
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Suspens, humour, émotion et une intrigue de qualité pour ce deuxième volet où je retrouve avec un grand plaisir Mehrlicht et ses lieutenants, Dossantos et Latour.
Nicolas Lebel travaille. Il construit habilement son polar avec une réelle épaisseur. Souvent dramatique et parfois burlesque, toujours sur une période courte, il joue avec un timing serré dans lequel il intègre des nombreux rebondissements - le tout autour de la Toussaint, le Jour des Morts. C'est vif et remarquable. L'écriture est toujours riche et rythmée. L'intrigue est aux cordeaux tout comme ses personnages. Pas de chapitre court pour donner du rythme. Les dialogues nombreux y suffisent amplement.
Mehrlicht a toujours des bons mots en bouche quand il n'a pas une gorgée de Côte-Rôtie dans le gosier, qu'il partage avec son pote Jacques qui se meurt d'un cancer à l'Hôpital Saint-Antoine. Fort en gueule, misogyne, inapte à la vie de province et rivé sur ses Gitanes, il est, à nouveau le pivot de ce roman. Doté d'un grand-coeur, abrutissant les stagiaires, il sait compter sur une équipe aussi réduite que soudée. Un trio ancré dans une fidélité à toute épreuve.
Le jour des morts, c'est d'abord une 1ère intrigue. Dans le couloir de l'hôpital où se meurt Jacques, un patient est retrouvé mort, empoisonné. Ce n'est pas la 1ère victime. Hommes, femmes ,enfants sont victimes d'une empoisonneuse. Elle accumule les décès. Et nous voilà plongés dans un règlement de compte qui court sur plusieurs générations pour nous mener dans un coin perdu du Limousin. En parallèle, Nicolas Lebel, rehausse l'intrigue savamment par l'intermédiaire d'un collectionneur passionné de livres anciens, par la vie de Latour et de son amoureux sans-papier, par Dossantos et son passé, par Matiblout et son besoin de reconnaissance politique ou par Guillaume le nouveau stagiaire.
Voilà. Tous les ingrédients sont là. Après seulement quelques pages, l'alchimie prend. Lebel sait rendre crédible son intrigue, il nous remue les sens. Nulle question de science, juste une atmosphère sombre froide et pluvieuse de ce mois de Novembre. Ses personnages ont une véritable épaisseur. Qu'il s'agisse de vengeance ou d'impuissance face à la mort, Lebel sait être juste dans les émotions. Preuve en est, les échanges entre Mehrlicht et Jacques m'ont cloué lors de leur mise en place de leur opération Halloween. Les larmes me sont venues tout autant que le rire.
Le jour des morts, est un excellent polar. Osons le mot ! Mais ne lui donner que l'impression qu'il traite de pouvoir, de justice, de vengeance et de mort ne serait pas lui rendre grâce. Ce roman est aussi un vif plaidoyer contre la peine de mort. Merci Nicolas pour ce rappel de Victor Hugo.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Un polar captivant et savoureux, à ne pas louper : "Le Jour des Morts", de Nicolas Lebel, aux éditions Marabout.

Le pitch : En même temps qu'on lui attribue encore un de ces fameux stagiaires qu'il déteste tant, ce n'est pas pour voir son fidèle acolyte Jacques si le Capitaine Mehrlicht est appelé pour se rendre à l'hôpital Saint-Antoine. En effet, un patient, pourtant en rémission, vient d'être retrouvé par une infirmière, mort dans d'atroces souffrances après avoir été empoisonné. Mais celui-ci n'est malheureusement que le premier d'une longue et inquiétante série... Alors que le Capitaine Mehrlicht et son équipe peinent à mettre la main sur celle qu'on va rapidement surnommer "L'Empoisonneuse", la France prend peur et entame une dangereuse chasse aux sorcières que l'équipe tente d'enrayer, le mystère ne cessant de s'épaissir autour de la coupable, qui semble opérer depuis plus de quarante ans alors qu'elle n'en paraît que trente, et sans qu'on ne parvienne à trouver le lien entre les victimes...

Déjà convaincue avec "L'heure des fous", je suis désormais conquise avec "Le Jour des Morts", l'auteur ayant su récidiver avec brio, usant avec talent des mêmes ingrédients afin de nous livrer une recette toute aussi réussie que précédemment, et ce pour notre plus grand plaisir !

Fort d'une méthode qui a déjà fait ses preuve, l'auteur ne perd pas un seul instant et plonge son lecteur au coeur d'une intrigue rigoureusement construite, particulièrement sombre, rondement menée mais aussi remarquablement érudite. le suspense est savamment maintenu tout au long du roman, saupoudré de scènes d'anthologie apportant juste ce qu'il faut de légèreté avant d'aboutir à un dénouement relativement brutal, pour conclure avec une fin, certes prévisible, mais si déchirante qu'il a plu dans mon coeur comme il a plu sur cette ville de Paris tout au long du récit.
Mais la vraie force du roman réside encore et toujours dans cette folle équipe composé d'enquêteurs uniques et hauts en couleur, profondément humains et attachants, qu'on est enchanté de retrouver pour de nouvelles aventures. Il en va ainsi du Capitaine Mehrlicht et sa face de grenouille intoxiquée au tabac, qui a certes troqué ses répliques d'Audiard pour les paroles de Brel et semble avoir abandonné ses sudokus mais pas la lecture de l'encyclopédie, mais dont la gouaille reste toujours aussi truculente et l'aversion pour les stagiaires toujours aussi véhémente ! Mais encore le Lieutenant Latour, seule femme de l'équipe filant le parfait amour clandestin avec un immigré Tchétchène qui se bat pour obtenir ses papiers. Sans oublier le lieutenant Dossantos, toujours aussi féru de sport et du Code Pénal, mais dont le délicat passé semble le rattraper. Côté stagiaire, c'est cette fois Guillaume Lagnac, un insolent "fils de", qui s'y colle. Sa beauté n'ayant d'égal que son arrogance et sa bêtise, et on va vite adorer le détester, car les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît...
Le style de l'auteur, égal à lui-même, reste toujours aussi agréable et addictif, sa plume soignée et travaillée, sa pointe d'humour incontournable.

En bref, avec ce roman palpitant, Nicolas Lebel nous prouve qu'il a su trouver la méthode imparable pour envoûter son lecteur !
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Nicolas Lebel a écrit trois livres à ce jour avec un personnage récurrent, Mehrlicht, original et attachant, entouré d'autres personnages récurrents ou non mais tous intéressants et bien observés. Celui-ci est le deuxième volume, je les ai lus dans le désordre puisque j'ai commencé par le troisième mais je conseille vivement de les lire dans l'ordre. Je lirai volontiers le quatrième...
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Le jour des morts est le deuxième tome de la série mettant en scène le capitaine Mehrlicht, mais aucun souci si vous n'avez pas lu le premier.

Autant vous le dire tout de suite, Mehrlicht est un cliché, un flic à la Audiard mais c'est ce qui plait chez lui (ou pas). Pour ma part, j'aime assez ce personnage et j'ai été ravie de le retrouver. Cependant, je ressors avec un avis mitigé car j'ai trouvé le roman trop long (j'ai d'ailleurs survolé certains passages).

Moi qui aime les chapitres courts et rythmés, ici, je me suis retrouvée face à l'opposé. Les chapitres s'étirent en longueur même s'il est tout à fait possible de faire des pauses assez facilement grâce à des “sous-chapitres”. Quant au rythme, il faut reconnaitre que l'ensemble traine en longueur, notamment à cause de nombreuses répétitions et de scènes qui n'apportent pas grand-chose à l'intrigue. A cause de tout cela, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et il a fallu que j'arrive à peu près à la moitié du roman pour que le déclic se fasse. A ce moment-là, j'ai pris plaisir à avancer dans l'histoire mais il faut reconnaitre qu'il s'en est fallu de peu pour que j'abandonne.

Mehrlicht est toujours égal à lui même, néanmoins, je n'ai pas retrouvé son côté cynique du premier tome, je l'ai senti fatigué. Je reste sur ma faim sur certains points concernant les personnages de Latour et Dossantos mais peut-être que l'auteur apporte des réponses dans le tome suivant. Quant au stagiaire Lagnac, il est pour le moins insupportable et j'étais aux anges chaque fois que quelqu'un s'en prenait à lui.

Quant à la conclusion de l'intrigue, j'ai apprécié le dénouement et les explications qui nous sont données ainsi que leur lien avec le passé.

Pour conclure, si vous aimez les histoires qui vont vite, qui sont rythmées, avec des personnages attachants alors passez votre chemin, par contre, si vous aimez les polars à l'ancienne, le jour des morts est fait pour vous.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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À peine j'ai ouvert le roman que j'étais déjà à la page 125 ! Ça faisait un moment que je voulais retrouver le capitaine Mehrlicht et son humour noir que j'adore ! Une très bonne enquête parisienne cette fois-ci sur fond d'empoisonnement et de vengeance. Ça se lit, ça se bouffe comme d'habitude avec Nicolas Lebel !
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Histoire bien triste et dont je ne comprends pas la motivation profonde.
Histoire atroce et révélant une absence de sentiment, de la moindre empathie et de capacité à aimer pas expliquée.
Histoire de sacrifice aussi mais pour quelle motivation ?
L'histoire est bien construite et bien menée mais j'aime comprendre la psychologie des personnages et je reste sur ma faim.
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C'est le deuxième tome de la saga du Capitaine Mehrlicht et j'ai tout autant aimé que le premier : l'enquête policière est toujours présente, les cadavres aussi, c'est très bien documenté.
Une histoire bien ficelée, des personnages auxquels je me suis attachée dès le premier tome, j'ai hâte de lire les livres suivants !
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