Au premier abord, c'est un polar comme je ne les aime pas. C'est-à-dire que l'histoire révèle plusieurs suspects possibles, et que bien sûr, on ne connaît le nom du coupable qu'à la fin.
Mais l'auteur agit comme
Frances Fyfield dans «
Les profondeurs du mal»: il prend une ficelle plus qu'éculée, et l'enrichit.
Le livre est divisé en chapitres. Les chapitres impairs nous montrent le présent, l'enquête des policiers, et les chapitres pairs dévoilent au lecteur le passé de Vincent. Les chapitres évoquant ledit passé commencent par les circonstances de son mariage, puis reviennent en arrière, puis encore, jusqu'aux dix-huit ans du jeune homme. Cette construction est habile, car le lecteur découvre d'abord le caractère de Vincent, puis, finalement, il comprend la cause de sa façon d'être. Il finit par le plaindre tout en ne pouvant s'empêcher de le mépriser pour certains de ses actes. Soit, il a agi après avoir été blessé, après avoir perdu son innocence trop tôt, mais les gens qu'il piétina ne méritaient pas un tel traitement de sa part, même si certains étaient des crapules.
[...]
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