AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B0017YYPWM
(30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliersVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Paru en 1973, ce petit opuscule, dans sa forme et dans son propos, rappelle curieusement cette école primaire que l'on appelait, autrefois, l'école des filles ou des garçons.
Sa petite soixantaine de pages fleure bon la ronéo.
Ce petit ouvrage survole, très anecdotiquement et légèrement, à l'intention de quelques écoliers, l'histoire de la ville de Cherbourg.
Et d'abord, savez-vous "mes enfants" d'où vient ce nom de Cherbourg ?
Le nom de "la ville De César" lui aurait peut-être été donné par les romains mais plus sûrement pense-t-on que ce sont de lointains ancêtres venus de Norvège qui lui auraient offert ce nom de "la ville des écueils" ("skiaer" ou "skeer" : rocher dans l'eau).
Cherbourg ne fut d'abord, avant d'être un grand port militaire, qu'un amas de huttes de pêcheurs à l'embouchure ensablée de la Divette et du Trottebec.
La ville était sur la route des expéditions normandes.
Il est fait mention, en 1027, pour la première fois dans l'Histoire du château de Cherbourg.
Ainsi que l'a écrit Alexis de Tocqueville :
"Cherbourg, c'est la lutte navale avec l'Angleterre"....
Mais c'est, la paix revenue, jusqu'au début du vingtième siècle que ce petit livre nous emmène.
Voilà en raccourci l'histoire de Cherbourg.
Il est suivi d'un résumé, de plusieurs annexes - les célébrités de Cherbourg et des environs, la liste des maires de la ville de 1792 à 1939, une liste commentée des rues suivant les agrandissements successifs de l'enceinte et une bibliographie des plus intéressantes.
Ce petit opuscule est très léger et se lit très rapidement.
De fait, il ne contient pas une mine impressionnante d'informations mais il est original et donne envie de flâner dans les rues piétonnes de la ville, de s'y arrêter chez un marchand de vieux livres et d'y trouver un ancien ouvrage qui approfondira, pour notre plus grand plaisir, le propos entamé ....
Sinon, l'auteur, Raymond Lefèvre, rappelle aux élèves attentifs que la bibliothèque municipale est ouverte à leur curiosité pour approfondir cette petite étude !
Commenter  J’apprécie          260
C'est un bonheur que de dénicher cette plaquette publiée en 1941 « à l'intention de nos écoliers » sous les presse du quotidien local « Cherbourg-Eclair », ancêtre de « La Presse de la Manche ».
« La Presse de la Manche » qui, ces derniers temps, fait état de travaux de voirie dont les fouilles préalables mettent au jour des vestiges de fondations du Château de Cherbourg…

La rue et la place du château, la rue tour carrée, la rue des portes, autant de lieux qui rapportent Cherbourg à son passé. Et ce n'est pas le moindre des intérêts de ce petit opus de présenter par superposition et transparence, le plan médiéval et le plan « moderne » de la ville.
Une ville chargée d'histoire à l'embouchure de la Divette qui constitua une source d'inondations importantes dans les parties basses de la ville avant qu'elle ne soit canalisée via « le canal de retenue ».

Cherbourg, la seule place forte du Cotentin qui ne fut pas prise par les troupes anglaises d'Edouard III arrivées à la Hougue. le Cotentin, envahi, le cotentin occupé… mais le Cotentin libéré… et Cherbourg vendu aux Anglais…

Cherbourg qui reçut, Charles le Mauvais, roi de Navarre, François 1er, Henri II, Louis XVI, Napoléon 1er et Marie-Louise, Charles X sur la route de l'exil, qui traversa la ville et s'embarqua pour l'Angleterre, Napoléon III, Félix Faure pour accueillir le tsar Nicolas II… J'en oublie sans doute…
Bref. Une plaquette qui résume plutôt bien l'essentiel de l'histoire de Cherbourg, dont l'auteur, Raymond Lefèvre, bibliothécaire et archiviste de la ville, ne manque pas d'inciter les écoliers destinataires de l'ouvrage, à parfaire leurs connaissances en fréquentant la bibliothèque.

Une plaquette que le bibliophile que je suis est fier de posséder dans son édition originale de 1941.
Commenter  J’apprécie          240

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il est probable que Cherbourg n'était qu'un amas de huttes de pêcheurs à l'embouchure ensablée de la Divette et du Trottebec. Le pays immédiat était couvert de forêts et l'on pouvait chevaucher à travers bois jusqu'à Coutances. Il resta sous la domination des Romains pendant plus de cinq cents ans. On a découvert près de la montagne du Roule, plus de deux cents médailles d'or aux effigies des empereurs Auguste et Tibère et l'on a retrouvé les restes d'une habitation romaine dans les Mielles.
Commenter  J’apprécie          110
Dès le début de la guerre de cent ans, les 40.000 anglais d'Edouard III, descendus à la Hougue en juillet 1346, se rendirent maîtres de toutes les places à l'exception de Cherbourg, avant de défaire à Crécy l'armée de Philippe VI.
Jean le Bon céda la ville à Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui vint y séjourner en 1366, augmenta les fortifications et, pour récompenser les bourgeois de leur vaillance, les dispensa de la taille, leur permit de porter l'épée et les créa pairs et barons.
Mais ce roi de Navarre devait vendre Cherbourg aux anglais et Duguesclin, pendant un siège de six mois, ne put venir à bout de la résistance de la garnison.
A l'occasion du mariage de Richard II d'Angleterre avec la fille de Charles VI, Cherbourg fut remis au roi de France, mais en 1418, la ville fut vendue à Henri V d'Angleterre par son gouverneur, le traître Jean d'Angennes, et, pendant 32 ans, elle devait rester sous l'occupation étrangère.
A la nouvelle des premiers succès de Jeanne d'Arc, un chanteur ambulant, Phelippot-le-Cat (le chat) projeta, avec les réfugiés de la forêt de Brix et les défenseurs du mont Saint-Michel, de délivrer Cherbourg.
Malheureusement le complot fut découvert et Phelippot-le-Cat eut la tête tranchée sur la place du château au moment même du sacre de Charles VII.
Quand on voulut vendre ses meubles on ne trouva qu'une harpe qu'un moine réclama afin de prier pour l'âme du défunt ....
Commenter  J’apprécie          30
Comme une ville tentaculaire, Cherbourg attira de bonne heure les ouvriers des campagnes et, pour les loger, dut s'étendre vers les faubourgs jusqu'à rejoindre Tourlaville, Octeville et Equeurdreville.
Après l'hôpital Pasteur, c'est le grand théâtre, le lycée, les écoles qui furent construits.
Tous ces travaux témoignent de la prospérité d'une ville dont la population s'accrut toujours : 6.000 habitants en 1740, 11.400 en 1798, 17.066 en 1825, 19.872 en 1839,28.870 en 1861 et 43.730 en 1914....
Commenter  J’apprécie          90

autres livres classés : Cotentin (Manche)Voir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}