Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l'art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C'est l'opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets.
https://timeworldevent.com/fr/
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Roland Lehoucq est astrophysicien au Département d'Astrophysique du CEA de Saclay. Il enseigne à l'Institut d'études Politiques et au master ASE2 (Approche Sociale de l'Energie et de l'Environnement) de l'université Paris Diderot. Il a publié de nombreux ouvrages dont « La science fait son cinéma » et « Faire des sciences avec Star Wars ». Depuis 2012, il est président des Utopiales, le festival international de science-fiction De Nantes. L'astéroïde (31387) Lehoucq porte son nom en hommage à son implication dans la diffusion et le partage des connaissances.
Conférence : de quelle énergie disposent les ingénieurs de la Science-Fiction ?
Le 17 novembre 2023 au Cnam à Paris lors du congrès mondial TimeWorld Energie.
Roland Lehoucq/5
10 notes
Résumé :
Comme dans son précédent opus, SF : la science mène l’enquête, Roland Lehoucq continue à analyser les grands thèmes de la science-fiction grâce aux outils de la science. Pour éclairer, mais sans ôter la part de rêve propre à toute œuvre de fiction. Il tente ainsi de répondre à toutes les questions que posent ces explorations extraordinaires : le téléporteur de Star Trek est-il pour bientôt ? Peut-on, pourra-t-on rallumer le Soleil pour qu’il ne s’éteigne pas définit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Les livres de Roland Lehoucq sont toujours très passionnant car il s'appuie sur les oeuvres de science-fiction pour expliquer des phénomènes qui concernent autant la physique que la biologie ou la chimie ou encore l'astronomie.
D'ailleurs, l'auteur a une culture cinématographique et littéraire importante dans ces domaines, même si certaines oeuvres ressortent assez régulièrement de ses écrits (Arthur C. Clarke pour les bons exemples et beaucoup de films américains pour les mauvais exemples).
Passionnant donc pour tout adepte de science et de science-fiction (comme moi), et suffisamment accessible grâce à des explications claires et compréhensibles. Quelques passages sont tout de même parfois difficile à comprendre. Il manque parfois un peu d'illustrations pour comprendre un phénomène.
Un livre donc à l'image des autres ouvrages de l'auteur où on se baladera dans les sciences et la science-fiction au travers de films comme Star Trek, Dune, Star Wars, 2012, 2001, l'odyssée de l'espace… pour essayer de savoir si toutes les technologies et les sciences vues dans ces oeuvres peuvent réellement exister…
D'ailleurs, l'auteur a une culture cinématographique et littéraire importante dans ces domaines, même si certaines oeuvres ressortent assez régulièrement de ses écrits (Arthur C. Clarke pour les bons exemples et beaucoup de films américains pour les mauvais exemples).
Passionnant donc pour tout adepte de science et de science-fiction (comme moi), et suffisamment accessible grâce à des explications claires et compréhensibles. Quelques passages sont tout de même parfois difficile à comprendre. Il manque parfois un peu d'illustrations pour comprendre un phénomène.
Un livre donc à l'image des autres ouvrages de l'auteur où on se baladera dans les sciences et la science-fiction au travers de films comme Star Trek, Dune, Star Wars, 2012, 2001, l'odyssée de l'espace… pour essayer de savoir si toutes les technologies et les sciences vues dans ces oeuvres peuvent réellement exister…
Roland Lehoucq n'est pas un inconnu pour les lecteurs de la revue Bifrost, qui se délectent chaque trimestre de ses analyses poussées liant la culture SF avec les théories et réalités scientifiques. Plus de dix ans de bons et loyaux services, dont les articles les plus révélateurs sont repris ici et augmentés pour l'occasion.
Nous nous pencherons donc, entre autres, sur le fonctionnement du téléporteur de Star Trek, le champ de force de StarWars, mais aussi les images les plus classiques de la littérature de SF, comme la quintessence, la fin du monde ou la sphère de Dyson.
De la physique au programme donc, mais de la physique confortable, accessible et ludique. le propos est structuré et reste intelligible, même lorsqu'il se frotte avec des notions plus ardues. le but ici est le divertissement, pas de donner des maux de tête aux lecteurs !
C'est aussi l'occasion de goûter les multiples références geek, l'imagination des créateurs et des auteurs du genre et toute la diversité des mondes.
Une saine et réjouissante lecture.
Nous nous pencherons donc, entre autres, sur le fonctionnement du téléporteur de Star Trek, le champ de force de StarWars, mais aussi les images les plus classiques de la littérature de SF, comme la quintessence, la fin du monde ou la sphère de Dyson.
De la physique au programme donc, mais de la physique confortable, accessible et ludique. le propos est structuré et reste intelligible, même lorsqu'il se frotte avec des notions plus ardues. le but ici est le divertissement, pas de donner des maux de tête aux lecteurs !
C'est aussi l'occasion de goûter les multiples références geek, l'imagination des créateurs et des auteurs du genre et toute la diversité des mondes.
Une saine et réjouissante lecture.
1° livre lu de cet auteur. Ce livre regroupe plusieurs textes sur des thèmes de la SF (le laser de la mort, les champs de force, l'homme invisible, la vie dans le vide, les astéroïdes...) avec à la fin de chaque texte, la petite bibliographie et les liens internets sur les vidéos citées. Surprenant, drôle et facile à lire même si j'ai du relire plusieurs fois certains passages pour bien comprendre. Cela m'a donné envie de lire ces autres bouquins.
critiques presse (1)
En de courts chapitres aux titres amusant, nourris d’exemples, inspirés, [l'auteur] explique, rectifie, donne des réponses rationnelles à des fantaisies ou des erreurs.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (7)
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C'est un dilemme faustien du même type qui fut proposé à Norrin Radd, jeune astronome de la planète Zenn-la. Pour sauver sa planète de la destruction, Galactus lui propose de devenir son héraut pour l'éternité et le dote de pouvoirs extraordinaires. Ainsi est né dans l'imagination de Stan Lee - et sous les crayons de Jack Kirby et de John Buscema - le Surfeur d'argent, une sorte d'alchimiste ultime puisque Galactus le dote de la maîtrise de «l'énergie cosmique». Une fois concentrée par le Surfeur d'argent, cette énergie lui permet de réaliser des réarrangements atomiques et moléculaires, c'est-à-dire de transmuter la matière à volonté.
Exilé sur Terre, le Surfeur d'argent va rencontrer les Quatre Fantastiques et retrouver son humanité. Ces derniers sont eux aussi très proches de l'alchimie puisqu'ils constituent le socle de la matière selon la philosophie aristotélicienne : la Chose représente la Terre, la Torche humaine le Feu, Mr Fantastique symbolise l'Eau et la Femme invisible est bien évidemment associée à l'Air. Associé à eux, le Surfeur d'argent est le cinquième élément, la quintessence, celui de l'énergie pure nécessaire à toute transformation de la matière.
Exilé sur Terre, le Surfeur d'argent va rencontrer les Quatre Fantastiques et retrouver son humanité. Ces derniers sont eux aussi très proches de l'alchimie puisqu'ils constituent le socle de la matière selon la philosophie aristotélicienne : la Chose représente la Terre, la Torche humaine le Feu, Mr Fantastique symbolise l'Eau et la Femme invisible est bien évidemment associée à l'Air. Associé à eux, le Surfeur d'argent est le cinquième élément, la quintessence, celui de l'énergie pure nécessaire à toute transformation de la matière.
Un être ne peut donc être totalement invisible car ses rétines, en absorbant la lumière, seraient perçues comme deux points noirs par contraste avec l’environnement lumineux. Autrement dit, si l’homme invisible voit, alors il n’est pas vraiment invisible, car ses rétines, absorbant la lumière, sont visibles sous forme de deux points sombres ! Ou alors, s’il est vraiment invisible, il est aussi aveugle…
Un humain peut-il vraiment survivre à une exposition au vide spatial ? Explosera-t-il ? Sera-t-il congelé comme un vulgaire steak haché ? Combien de temps restera-t-il conscient ? Ces questions de survie ne sont pas purement rhétoriques pour les agences spatiales, qui ont mené de nombreuses expériences animales pour mieux connaître les réactions physiologiques humaines à une exposition au vide. Nous allons voir que dans 2001, l’odyssée de l’espace, Arthur Clarke avait (comme souvent !) bien raison : exposé au vide sans protection, on n’explose pas, on ne congèle pas, on reste conscient pendant une quinzaine de secondes et vivant pendant plus d’une minute. Voici quelques arguments pour vous en convaincre ; en espérant qu’ils ne vous paraissent pas trop vides… de sens !
Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams nous enseigne que se dissimuler avec une serviette de bain est le seul moyen d’échapper au hanneton glouton de Tron. Un animal certes vorace, mais fort stupide, qui croit qu’il ne vous voit pas quand il voit que vous ne le voyez pas. Encore un miracle de l’évolution des espèces.
Examinons maintenant comment le scénariste prévoit de résoudre le problème de l'extinction du Soleil. Il s'agit tout simplement de balancer dans notre étoile mourante une énorme bombe nucléaire. Le procédé, qui n'a rien de nouveau, démontre une fois encore l'étonnante capacité humaine à régler ses problèmes tout en finesse. Devant l'obstination des scénaristes de bluckbusters à utiliser des grosses bombes pour résoudre tout et n'importe quoi [...], on peut sans grand risque avancer la thèse suivante : la bombe est une métaphore de la puissance humaine, tandis que le Soleil est une métaphore de la puissance de la Nature.
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