Carr Mackay travaille à pôle emploi, enfin quelque chose comme ça, il est un bon élément impliqué dans son boulot. Arrive à son bureau cette fille à l'air effrayé, dans son sillage, une belle grande blonde, une superbe beauté à la coiffure impeccable. A partir de là, aux yeux de Carr tout fut comme frappé de mort. La fille avec laquelle il sort ne le voit même plus. Pour Carr toute la ville de Chicago n'est qu'une immense machine et ses habitants sont ses rouages. Il vient de s'éveiller ... Mais d'autres le sont aussi et n'ont pas forcément des intentions très louables. Pour ne pas se faire remarquer il faut garder sa place dans la machine.
Entre nouvelle et roman, l'atmosphère y est tendue, L'auteur nous emmène dès la première page vers un récit fantastique, pas de temps mort tout s'enchaine rapidement, comme une fuite en avant. Au travers de ce texte
Fritz Leiber tisse un regard critique sur notre société ou la plupart du temps nous vivons comme des robots dépourvus de sentiment, ne regardant plus les personnes, les situations qui se présentent. Un monde avec des oeillères. dirigé par la télé, la radio, la pensée unique. Visionnaire
Fritz Leiber ?