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Nathalie Bru (Traducteur)
EAN : 9782749167435
320 pages
Le Cherche midi (25/02/2021)
3.31/5   100 notes
Résumé :
Un premier roman aussi sulfureux que dérangeant Edie, jeune Afro-Américaine, a décroché un poste dans l'édition, mais il semble toujours y avoir quelqu'un de plus respectable ou de plus " blanc " prêt à prendre sa place. Côté sexe, sa vie est assez débridée, mais sentimentalement les résultats ne sont guère satisfaisants. Or voilà qu'elle rencontre - par Internet - Eric, un homme blanc plus âgé qu'elle, avec qui elle entame une aventure aussi torride qu'ambiguë.
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce premier roman, Affamée, Raven Leilani, jeune écrivaine américaine nous offre un roman contemporain à l'écriture originale et directe.
Edie, la narratrice, 23 ans, est chargée de la coordination éditoriale pour des éditions jeunesse à Manhattan. Elle vit chichement, partageant en colocation un petit appartement miteux et insalubre, envahi de cafards et de souris. Elle a une sexualité très libre et jugée trop active par ses collègues et surtout, elle est noire. Elle est difficilement reconnue dans son travail, quelqu'un étant toujours là, prêt à prendre sa place et notamment sa collègue Afro-Américaine qui a une image plus respectable au sein de la maison d'éditions. Mais, qu'importe, après une relation en ligne avec Éric un homme blanc, marié, presque quinquagénaire, elle va enfin le rencontrer ! Il faudra à Edie, elle qui est affamée de sexe et d'amour beaucoup de patience. En effet « Quand le rencard numéro sept arrive, nous n'avons toujours pas couché ensemble et ça commence à devenir insultant... ». Ils finiront par coucher ensemble « le cinquante deuxième jour de leur cour atrocement chaste », … au domicile familial.
L'histoire de cette relation très ambiguë, parfois violente se déroulant en Amérique montre cruellement les difficultés et les tensions pour trouver sa place quand on est noire dans un monde de blancs et ceci aussi bien pour des liens sentimentaux que sociaux. Les préjugés raciaux sont omniprésents, une brève scène avec des policiers nous les fait vivre dans tout leur réalisme et les questions que se posent sans cesse Edie pour décrypter certains comportements nous permettent de comprendre un peu mieux sa personnalité sans toutefois jamais vraiment la cerner. L'auteure rend compte des entraves et des empêchements pour exister aujourd'hui et laisse ses personnages nous montrer leurs failles et leurs tentatives pour s'affirmer et tenter de trouver leur identité. Ainsi, Edie cherche vainement à transcrire dans la peinture ses sentiments et en persévérant parvient à trouver un réconfort. de beaux passages sur cette tentative artistique...
Notre héroïne est avant tout affamée d'amour et c'est cette quête d'amour à travers cette jeune femme noire que Raven Leilani nous conte avec brio, avec justesse, avec un langage jeune, parfois cru, sans jamais tomber dans la facilité, nous amenant à nous poser maintes questions sur notre société actuelle.
Une très belle couverture avec un visage noir à la bouche entr'ouverte tentant d'aspirer le bonheur, la liberté et surtout l'Amour !
C'est un roman inhabituel, résolument moderne dans sa forme qui se lit d'une traite sans pour autant être facile à lire car il est difficile de toujours comprendre l'attitude ambiguë d'Éric ou le caractère changeant de Rebecca, sa femme, sans parler de la façon dérangeante avec laquelle se conduit Edie.
J'ai malheureusement été peu sensible, et ceci à mon grand regret, aux moments musicaux évoqués dans ce roman, n'en connaissant ni les titres, ni les auteurs, ni les codes.
Je remercie Babelio et les éditions du Cherche-Midi pour m'avoir fait découvrir ce roman Affamée, Luster en version originale, faisant partie de la liste des romans lus et aimés en 2020 par Barack Obama !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Elle a du style Raven Leilani, c'est certain, elle ne lâche certainement pas toute sa puissance dans ce premier roman, donc il faudra certainement la lire encore pour voir son évolution qui semble prometteuse.

Plusieurs thèmes s'imbriquent dans un roman finalement original : jeunesse avec retours nombreux sur son passé par l'héroïne, sociologie américaine avec le contexte de la vie professionnelle et toutes les vexations et désillusions qui en sont quelquefois le quotidien, sexualité semble-t-il débridée de prime abord (elle baise -- dixit -- une quinzaine de ses collègues ou patrons) mais finalement elle devient sage et s'installe, en une sorte de ménage à trois, chez son amant sur l'invitation de son épouse.

C'est en fait un ménage à quatre car le couple a une fille adoptive, Akila, noire comme Edie l'héroïne, et c'est peut-être elle la personnalité la plus intéressante de l'histoire, celle qui perçoit à 13 ans bien des réalités de la vie. Elle est vue par la narratrice, Edie, qui la présente sous un jour très réaliste, lui donne presque un premier rôle dans cette histoire.

Le thème du racisme est inévitablement présent en filigrane, quasi permanent, porté à son comble lors de l'interpellation musclée des deux jeunes noires.

Quelques bonne séances de médecine légale, la maîtresse de maison étant légiste, avec de la peinture barbouillée tant bien que mal par Edie qui se convainc peu à peu d'être une artiste.

C'est quand même un roman avec beaucoup de longueurs, manquant un peu de rythme mais peut-être était-ce nécessaire pour exprimer les personnalités complexes des protagonistes, avec quand même une fin aboutie, laissant espérer des oeuvres plus puissantes à venir de la part de Raven Leilani.
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Affamée avec un E.
C'est ce que ressent Edie, jeune afro-américaine de 23 ans dans tous les sens du terme.
Affamée d'hommes, affamée de sexe, affamée d'amour, affamée d'affection, affamée comme "ayant faim", affamée de confort , de moins de précarité, de plus de gentillesse autour d'elle, de rapports humains, de collègues gentils, de coloc' amie...
Ayant entamé une relation avec un homme marié , ayant perdu son job, n'ayant aucune ressources, mise à la porte de son appartement new-yorkais, elle va se pointer chez son amant sans prévenir, dans le New-Jersey . Et s'en suivra une étrange cohabitation avec sa femme, avec sa fille adoptive , puis avec lui revenu d'un voyage professionnel.
Eux quatre, comme une gentille petite famille... Un équilibre incertain, fragile, bizarre, glauque, étrange...
Une cohabitation aux contours flous, une "amitié" avec la femme. Une relation de " grande soeur" avec la fille adoptive (black comme elle). Une gamine black avec des parents blancs, une gamine black dans un monde blanc. D'ailleurs , n'est-ce pas pour ça que l'épouse , détachée et pragmatique, lui a demandé de rester, pour la "coacher " en black attitude ? Une baby-sitter tombée du ciel ! Une nounou d'enfer...
D'ailleurs lui-a t-on demandé de rester ? Cohabitation aux contours flous... Chambre d'amis. Relation adultère avec permission (floue) de l'épouse.

Un truc bien malaisant, bien sordide, qui ne l'est pas tant que ça quand on lit cette histoire, car l'écriture est belle.
Crue parfois, mais les passages sont si brefs. Ils arrivent aux détours d'une phrase quand on ne s'y attend pas .
Edie n'est éditrice jeunesse qu'au début, sa vraie passion étant le dessin et la peinture, qu'elle continuera chez Eric et Rebecca. et ces passages sur la création donne du charme à l'histoire, une originalité de plus.
Histoire d'une jeune afro-américaine en butte au racisme ordinaire, celui des petits regards, des petites réflexions faites parfois dans la plus grande "innocence".
Des fois , ça énerve, des fois ça glace ou ça révolte, mais parfois ( je dis bien parfois ! ), j'ai trouvé que cette dénonciation du racisme "ordinaire" n'avait pas sa place.
Si la fille adoptive black ne sait pas se déméler les cheveux, ce n'est pas une histoire de couleur de peau, c'est que sa mère est une quiche et ne s'occupe pas (bien ) d'elle. D'ailleurs , elle ne voulait pas adopter...
Si Edie se fait renvoyer de son boulot, ce n'est pas parce qu'elle est black , mais parce qu'elle saute sur tout ce qui bouge.
J'ai compté 15 relations sexuelles sur son lieu de travail, dont certaines ont duré ou recommencé après une brève interruption . Forcément ça énerve la direction ! Et si elle n'arrive pas à se lier à ses collégues, si elle n'a pas d'amies, si elle cherche ses mecs sur le site "sugardaddy" (réservé aux relations entre filles jeunes et mecs vieux) , ce n'est pas parce qu'elle est black, c'est parce qu'elle est déglinguée par une éducation de merde , des parents déglinguées par la drogue ou la guerre ... Tout n'est pas qu'histoire de couleurs dans ce livre, mais plutôt histoire de pauvreté...et j'ai trouvé que la "démonstration" de la position de victime, du coup , perdait en crédibilité. le caractère d'Edie fait que ce qui lui arrive n'est pas "un état des lieux" d'une génération afro-américaine vivant dans une société de blancs.
En ce sens , je suis déçue. C'est ce que j'étais venue chercher dans ce roman : qu'est ce qu'être une femme, jeune , afro-américaine dans l'Amérique d'aujourd'hui ?
Il n'y a pas une réponse, il y en a pleins, Edie est l'une d'entre elles.
Mais Edie est trop glauque pour moi...
C'est deux histoires qui se télescopent et fusionnent : celle d'une jeune afro-américaine et celle d'une jeune fille, paumée, ultra seule, et pauvre.
Et l'intérêt est là... Raven Leilani tirant à blanc sur la société de son pays..Qu'est ce que naître pauvre aux USA ?
C'est la société américaine dans son ensemble, dans son modèle capitaliste qui est flippante. Edie perd son job, Edie vient d'une famille pauvre, Edie n'a pas d'économies, donc elle perdra tout . Pas d'allocations chômage , pas d'assurance maladie... Edie vit dans un quartier à NY qui a un très fort taux de viols...
Edie est seule, sa solitude est vertigineuse, abyssale.
Du coup Edie est affamée.
Affamée avec un E...
Edie est prête à faire n'importe quoi, Edie est prête à tout accepter, Edie ne voit pas trop ce qui est bien pour elle.
Mais Edie a tout de même un grand sens de l'auto conservation. Edie tombe bien bas, et ne pourra que remonter.
Edie n'avait pas d'autres choix que cette hospitalité, mais eux, ce couple de blancs, qu'est ce qu'ils avaient à y gagner ? Eux ont le choix...
Affamé (s)?

Etrange histoire servie par une jolie plume que j'ai découverte grâce à Babelio et aux Editions Cherche Midi dans le cadre d'une Masse critique privilégiée. Merci à eux...





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Une parenthèse dans la vie d'Edie : voilà qui aurait pu être un titre alternatif pour Affamée de Raven Leilani, traduit par Nathalie Bru dont le nom figure en couverture : bravo Cherche Midi ! Un premier roman d'une auteure jugée particulièrement prometteuse aux États-Unis, saluée et couvée par la grande Zadie Smith dont elle suivit longtemps les cours.

Pas plus facile aujourd'hui qu'hier d'être une jeune adulte afro-américaine à New-York et de réussir à s'y construire une vie. Tout semblait pourtant bien parti pour Edie : un boulot dans une maison d'édition qui promettait un accès garanti au bouillonnant microcosme culturel de la grande pomme ; une colocation à la cool donnant l'illusion d'être insérée dans la vie adulte ; et une consommation sexuelle débridée mais pragmatique et dépourvue d'affect.

Reste que passé l'illusion du rêve, la réalité vous rattrape et pour Edie, c'est sa couleur de peau qui lui rappelle sans cesse qu'elle ne peut qu'effleurer ce mainstream contemporain dans lequel elle tente de faire sa place. Et puis arrive Eric, homme marié à l'approche sexuelle atypique, qui va à son corps défendant, la faire entrer au coeur de sa vie, avec sa femme Rebecca et leur fille Akila. Quelques semaines de plaisirs ou de frustrations, mais surtout de transition dans la vie d'Edie qui repartira de ce foyer mieux armée pour construite la suite de sa vie.

Affamée est un roman qui interpelle par son style et une forme de rage qui sourd de l'écriture cash de Raven Leilani, mais qui part dans de trop nombreuses directions (plafond de verre racial, poids de l'ascendance, insertion sociale de la jeunesse…) pour m'avoir permis d'en capter l'essence ou le sens. Et s'il m'a parfois un peu perdu, je ne suis pas resté insensible au style de l'auteure. On sent une envie et un trop plein de choses à exprimer, qui ne sont peut-être pas totalement en place dans ce livre, mais promettent pour le suivant. Donc comme toujours pour un premier roman, j'attendrai le deuxième pour me faire un meilleur jugement…
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Inhabituel, ce roman l'est dès sa première page.
Nous nous trouvons en effet devant une typo aujourd'hui peu usitée, qui évoque indéniablement celle d'une machine à écrire.

Est-ce une manière de suggérer que ce roman est « brut », tout juste issu des neurones de la narratrice ayant jeté idées et événements sur le papier ?
C'est en tout cas l'impression que j'en ai retirée...
Sentiment conforté par le fait que l'écriture est rapide, peu de paragraphes (« retour chariot » comme on disait) : certaines pages forment un bloc compact, sans saut de ligne, comme écrites dans l'urgence. Les dialogues sont relativement rares....

Bref, j'aurais tout aussi bien pu tomber sur le journal intime d'Edie, jeune afro-américaine de 23 ans, travaillant accessoirement dans l'édition mais étant davantage elle-même lorsqu'elle peint... et cherchant, à vrai dire, qui est cet insaisissable « elle-même ».

La tranche de vie qui nous est donnée à voir, entre New York et New Jersey, ce sont les quelques mois de sa relation sexuelle avec un homme blanc .
Qu'on ne s'attende ni à de beaux sentiments ni à des moments torrides : il n'y en a guère, et c'est une originalité du livre que de nous dépeindre une liaison si compliquée, apparemment insatisfaisante, mais en fait durable tout de même.

Comme dans un prisme, des lignes de force lumineuses traversent le roman : elle est pauvre... il est aisé ; elle est noire... il est blanc ; elle est très jeune... lui un peu moins.
A travers ces interstices, se laissent habilement entrevoir les coulisses d'une Amérique qui n'a rien de celle du «rêve américain» mais nous laisse plutôt la sensation d'un cauchemar.
Cette observation décalée fait l'intérêt du livre. La « ligne de couleur » est particulièrement décrite sous ses différentes facettes : intimes (les scènes concernant les cheveux !), socio-politiques (les entretiens de recrutement !), amoureuses (que représente celui qui est « de l'autre couleur ?) etc.

Reste la question du titre : pendant quelques pages, je me suis interrogée sur le lien unissant le texte que j'avais entre les mains et ce titre, «Affamée»... Bien qu'ayant des appétits sexuels conformes à son âge, la jeune Edie est loin d'enchainer les passages à l'acte, c'est même plutôt l'inverse dans la période qui nous occupe.
Alors, affamée d'amour ? Surement... Affamée de reconnaissance sociale, d'amitié ? Bien entendu ! Affamée tout court ? Oui, car, prosaïquement, son frigo est souvent vide. L'image de couverture est ouverte à tous ces appétits.

Mais j'ai voulu poursuivre mes associations avec le titre original, bien différent, « Luster » : brillant, éclat...
Comme le gloss que revêtent les lèvres de la couverture du livre, sans doute ?
Comme la scintillance qu'Edie s'efforce de donner à sa vie et aux apparences dont elle croit devoir se parer pour briller un tant soit peu en société ?

Oui, c'est cela, le sentiment dénué d'espoir que j'ai tiré de ces mots crus décrivant les moments d'Edie : quel que soit le lustre qu'elle essaie de donner aux situations, il arrivera toujours, pendant ou après l'expérience, un « grain de sable » pour la faire retomber de la brillance vers une réalité dont le glauque et le trivial ne sont pas éloignés. Les montagnes russes du début forment -rétroactivement- une juste allégorie de cette inévitable chute.

Roman noir et nécessaire, à la scintillance du mika, dont l'originalité, la crudité, la peinture des personnages, le constat des injustices, demeurent longtemps à l'esprit.


Merci à Babelio Masse Critique Privilèges et à l'éditeur Cherche Midi pour cet envoi !
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critiques presse (3)
Telerama
31 mars 2021
Avec cette histoire d’une jeune femme afro-américaine obstinée à n’en faire qu’à sa tête, l’ancienne élève de Zadie Smith impose un ton juste et ironique.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeMonde
19 mars 2021
Avec son premier roman, l’Afro-Américaine Raven Leilani signe une histoire d’adultère drôle et juste qui déjoue tous les poncifs du genre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Elle
22 février 2021
Edie, la narratrice noire, paumée et attachante de ce premier roman décapant, a la vingtaine. Sous-fifre dans une maison d'édition de Manhattan, elle attend sans entrain que sa vie commence, étouffant en elle-même sa véritable ambition de peintre.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Comme vendeuse, j’étais nulle. Je me laissais embarquer dans une spirale de confessions chaque fois que j’essayais de fourguer la carte du magasin, mais je restais un atout tant que je bossais assez pour offrir de plus longues pauses papotages aux vendeuses historiques du magasin.
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Je voulais devenir chirurgienne. Puis, pendant ma première année de médecine, nous avons vu nos premiers cadavres et il y avait toutes ces informations à l’intérieur. Un patient, tu peux être sûre qu’il va mentir sur ce qu’il boit ou ce qu’il fume, mais avec un cadavre, toute l’information est là , disponible.
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C'est chez moi, dit Akila et je sais que ce qui sépare l'instant où un jeune Noir se tient sur ses deux pieds et qu'ils est en mesure de parler de celui où il gît prostré dans son sang est presque imperceptible, et qu'il dépend surtout d'une conversation tacite qui le dépasse, une conversation qui s'est produite avant lui et qui résistera à ses efforts d'y prendre part avant la conclusion.
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J'ai dit au revoir assez souvent pour savoir qu'un départ a le don de plaquer d'or toutes ces choses qui en réalité sont, au mieux, des morts lentes et quotidiennes, mais ça ne m'empêche pas de remettre ça et de songer à tout ce que je vais perdre.
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Un patient, tu peux être sûre qu'il va mentir sur ce qu'il boit ou ce qu'il fume, mais avec un cadavre, toute l'information est là, disponible.
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