Je poursuis ma découverte de l'univers de
Pierre Lemaître avec ce thriller diabolique à l'étrange titre,
Robe de Marié…
Non, il n'y a pas d'erreur de frappe de ma part, « marié » est bien au masculin. Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer ce titre car ce serait trop en dire sur le déroulement de l'intrigue.
Encore une fois, je suis subjuguée devant l'art de l'auteur…
Encore une fois, le début est terrible : un meurtre particulièrement odieux…
Encore une fois, l'ambiance est malsaine, trouble…
Encore une fois, même quand les choses se démêlent, que je me rassure en me disant que je commence à voir venir la fin, c'est encore pire que ce que j'avais imaginé…
Et, encore une fois, j'y retourne et je pense déjà au prochain roman de
Pierre Lemaître que je vais faire remonter de la longue liste de mes intentions de lecture…
Ce roman en quelques mots : folies (au pluriel), cavale (au singulier), poursuites (au pluriel), manipulations (au pluriel)… Et une très belle relation père-fille en miroir inversé d'un rapport mère-fils…
L'écriture est exceptionnelle ; tout fonctionne, au-delà de l'horreur, de l'angoisse, de l'addiction à l'histoire.
Pierre Lemaître est génial et terrible à la fois…
Un maître !
Un bémol cependant : j'ai choisi un format audio de ce livre, lu par Christian Brouard et Kriss Goupil et l'alternance des voix a perturbé mon audio-lecture. Tous les deux servent plutôt bien le texte mais je ne vois pas l'intérêt de varier les voix en fonction des points de vue ; quand je lis un livre, je passe à ma manière d'une focalisation à l'autre sans avoir besoin que l'on m'y aide ou qu'on le fasse à ma place. Un livre audio doit être lu, pas joué.