Je remercie l'auteur,
Léon de Griffes pour l'envoi de ce service presse, mais également Tamy pour cette rencontre virtuelle. La couverture est douce, comme la jeune femme présentée, nous mettons ainsi un visage et un corps à l'héroïne avant même de rentrer dans l'histoire ou plutôt les histoires. Je parle d'histoires, car nous avons des chapitres dans chacune d'entre elles, montrant l'évolution d'Adèle.
Sachez que l'auteur a déjà eut un compte rendu de ce qui va suivre, même si ce n'était pas dans le détail et que par conséquent, il sait déjà mon ressenti. Je savais déjà qu'il s'agissait d'un recueil d'érotisme, où nous retrouvons une jeune femme, du prénom d'Adèle, (oui, oui, le titre est en parfaite adéquation avec le récit :p ) dont l'auteur nous raconte certaines de ces vies : imaginez qu'Adèle pourrait être n'importe quelle femme de notre temps.
4 histoires pour une jeune femme, 4 vies différentes.
Adèle derrière le bureau
Adèle derrière le masque
Adèle derrière l'objectif
Adèle derrière la caméra
En voyant les titres, cela m'a fait penser aux « Martine », mais ne vous y prenez pas, ce n'est pas du tout pour le même âge ! Passons cet aparté et revenons au livre. Nous retrouvons Adèle tour à tour professeur, secrétaire/assistante d'un super-héro, photographe et actrice de porno. La première ne m'a pas attiré plus que cela, le fantasme du professeur se devrait de rester un fantasme, même pour montrer une nouvelle méthode d'apprentissage (merci à l'auteur pour ces trois derniers mots :p ) La seconde m'a bien fait rire, le super-héro ou plutôt super-zéro est très caricaturé, mais parfaitement bien mise en scène. L'avant dernière est plus voyeurisme, en même temps avec un objectif cela tombait sous le sens. Mais tout comme la précédente, une petite morale est en place. Quand à la dernière, j'ai apprécié la façon dont l'auteur montre comment l'entourage d'une personne qui fait le métier d'actrice de porno la voit. Je pense que tu as raison Léon, c'est probablement celle-ci ma préférée, même s'il y a un passage qui aurait pu être supprimé à mes yeux (la démonstration), j'ai trouvé qu'elle était plus vraisemblable, plus approfondie également dans les émotions, les sentiments.
Ce que j'ai apprécié dans la lecture, c'est d'avoir une petite réflexion sur ce qui vient de se produire dans chaque histoire. Également le personnage d'Adèle, qui a chaque fois est bien travaillé. Tantôt en quête de solutions, tantôt en replis sur elle-même, l'auteur nous la montre parfois faible, parfois forte, mais elle arrive au bout du compte à obtenir ce qu'elle veut (ou presque, parfois son but peut-être modifié, mais le meilleur est là entre ses mains.) Surmonter ses angoisses, ses doutes pour s'épanouir, ce que toute femme aimerait. le regard des autres est important dans tous les récits. Celui qui regarde, observe, envie, veut, dénigre, soutient, rejette, attaque, critique, réconforte... J'ai vu ce livre comme une attention perpétuelle à l'autre d'une manière ou d'une autre.
Ce que je reproche, c'est le côté érotisme qui n'en ait pas un. Il s'agit de pornographie pour ma part. Je m'explique avant de vous voir monter sur vos grands chevaux que je suis intransigeante pour ce type de livre. Pour moi l'érotisme est un terme qui désigne un ensemble de sensations, de ressentis, qui permet d'éveiller un désir sexuel physique et mental, tout en restant suggestif dans les termes. Les scènes écrites se doivent de rester évocatrices, ensorcelantes, envoûtantes voire troublantes et suggestives. L'imagination doit rester de mise dans le domaine de l'érotisme. La pornographie est le terme utilisé pour des scènes crues, explicites au niveau de la sexualité. La lecture de ce recueil « les vies d'Adèle » devrait être mise dans la catégorie pornographie de part toutes les descriptions, explications de comment tels ou tels personnages agit dans le domaine de la sexualité.
Un livre pour Adultes assurément !
http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-vies-d-adele-leon-de-griffes-a114518898
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