AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782914471039
64 pages
Lire c'est partir (30/11/-1)
3.53/5   16 notes
Résumé :
Son œuvre, inclassable.
emprunte à tous les genres, avec une prédilection marquée pour le roman gothique dont l'atmosphère macabre sied au sombre destin de ses héros. L'auteur n'est pourtant jamais tout a fait dupe de ses personnages, exorcisant le drame pur la parodie : aussi le lyrisme le plus échevelé fait-il bon ménage avec l'humour le plus noir clans ces récits où règne une imagination débridée. Qu'il joue du fantastique, de l'aventure ou titi mystère, s... >Voir plus
Que lire après Histoires épouvantablesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Vous en avez marre du petit Jésus, des anges, du père Noël ? Eh bien lisez Gaston Leroux, vous verrez le diable !


Manoir lugubre en plein milieu des Vosges, plateau sinistre battu par les vents, orage cataclysmique : ceci pour le cadre.
Gentilhomme habité par le désespoir, 4 jeunes chasseurs perdus en pleine tempête, une vieille servante non rassurante, un intendant fébrile, un chien muet : ceci pour les personnages.
Et puis...une armoire qui s'ouvre toute seule...


Ceci est un récit très court de l'auteur de « Rouletabille », écrit en 1908, typique de la littérature fantastique traditionnelle. Tout y est : la désolation du cadre, les tourments du personnage principal, l'avertissement donné au héros de ne pas se lancer dans une aventure pour le moins terrifiante, et évidemment, la transgression. Gaston Leroux a mis le paquet, c'est évident.


Certains me diront : un peu kitch, non ? Je répondrai : oui, mais cette ambiance sert admirablement de contrepied à celle que nous connaissons ces jours-ci. Un peu d'équilibre, ça fait du bien.
Alors, les chants de Noël ou les hurlements d'épouvante ?
Le petit Jésus ou le diable ?
Commenter  J’apprécie          453
Une histoire fantastique courte mais dense! le narrateur, avec ses amis se trouvent bloqués dans la forêt par une tempête après leur chasse. Ils sont contraints d'accepter l'hospitalité de l'homme qui avait vu le diable. Ils se disent comment soigner cet homme qu'ils trouvent fou. Or la ruse du diable est de vous faire miroiter une certaine joie matérielle contre votre âme, que vous allez perdre assurément d'une manière ou d'une autre. Hé bien, pourquoi ne pas aussi user de ruse pour rendre à cet homme son âme...Une petite lecture émouvante!
Commenter  J’apprécie          280
Cette courte pièce de théâtre, en deux actes, de Gaston Leroux est un drame fantastique. Il fut représenté pour la première fois, en 1911, sur la scène du "Théâtre du rire et de l'épouvante" au Grand-Guignol, rue Chaptal à Pigalle.
Mathis et sa jeune épouse Claireli, Mathieu leur ami, tous trois suisses et riches propriétaires, ainsi qu' Allan, qui est le compagnon de jeunesse de Mathieu mais aussi, en secret, l'amant passionné de Claireli, se sont perdus en Montagne, au fin fond du Jura, sur le massif de la Grande-Marnière.
Ayant échappés, de justesse, à un accident où Allan a sauvé la vie de Mathis, ils trouvent refuge dans un chalet occupé par un vieil homme et sa gouvernante.
Mais Mathieu et Mathis reconnaissent la porte ornée d'une grande croix peinte dont parle la légende.
Ils ont trouvé refuge chez l'homme qui a vu le diable, qui a passé avec lui, pour ne jamais perdre au jeu, un marché en lui vendant son âme. Dehors, la tempête fait rage, il leur est impossible de fuir. de plus, Allan rit de leurs naïveté et se moque de leur peur.
Quand soudain, le vieil homme apparaît, et leur souhaite le bonsoir, s'inclinant fort naturellement devant Claireli....
Cette pièce, sorte de nouvelle légende de "Faust", très moderne et malicieuse, est la seule de Gaston Leroux que contient le répertoire du Grand-Guignol. Très courte, elle est rapide et le style efficace de l'auteur en font une histoire à faire frémir dans les chaumières.

Commenter  J’apprécie          101

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les deux actes se passent dans le même décor. Vieille salle à manger de gentilhommière. Grosses poutres au plafond. Âtre immense au fond. Porte à gauche donnant sur la montagne. A côté de la porte, toujours à gauche, second plan, fenêtre aux volets clos.
A droite, premier plan, petit escalier de bois qui grimpe à une porte conduisant à l'appartement de l'homme.
Au fond, à droite de la cheminée, autre porte conduisant dans les appartements. A gauche, au fond, dans un pan coupé, une porte de forme assez singulière et ornée d'une grande croix peinte. [...]
Ameublement vieux, simple, un peu lugubre, mais nullement fantastique en dehors de la porte à la croix.
Quand le rideau se lève sur le premier acte, c'est le soir.
Tout est fermé dans la gentilhommière, car il fait un temps affreux et le vent secoue l'antique bâtisse jusque dans ses fondations. La salle n'est éclairée que par le feux de l'âtre....
(lever de rideau de la pièce extraite de "L’Illustration théâtrale" n° 220 parue en août 1912)
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Gaston Leroux (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
autres livres classés : 1911Voir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

gaston leroux

Quand est-il ne ?

1868
1869
1861
1864

9 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Gaston LerouxCréer un quiz sur ce livre

{* *}