Il s'agit d'un premier roman. L'auteur est un ancien étudiant. Je note, licence de théâtre et master de création littéraire.
Donc les personnages principaux sont issus du même cursus. Ajoutons Siegfried un beau blond scandinave, que vient il faire là ?
Alex, Eléna et Valencia ont décidé de monter un collectif. Collectif de quoi, pas clair, mais apprentis Action directe ou bande à Baader, me vient à l'esprit. Je me souviens, pauvre Besse et sa famille.
C'est que le monde est pourri, gangréné par ce qui le gangrène aux yeux de nos trois plus un étudiants autodidactes en science politique, j'ai toujours raison et les oppresseurs ont toujours tort..
Donc le monde est à détruire et cela commence par écrire un manifeste.
Je précise manifeste car fort heureusement leur action directe n'ira guère plus loin, le pire venant d'un groupe concurrent.
- Moi
tu continues la lecture
- re moi
c'est un premier roman, fais un effort
- moi
je comprends pas tout
- re moi
y a rien à tout comprendre
- moi
le style déconcerte
- re moi
il a mélangé plusieurs genres, théâtre, nouvelles, brève de comptoir ,
policier, une du Parisien
- moi
stop. Je vais faire pareil.
Portes ouvertes et méandres.
Eden Levin émaille sa prose de ce que les rabats joies à juste titre nous serinent à longueur d'infos, le réchauffement climatique, le plastique mangeur de tortues ou l'inverse, l'obsolescence programmée, et tout cela de la faute à Hammourabi, le roi mésopotamien qui faisait sa lessive en lisant son code.
Ps comprenne qui lira.
Donc.
Jeudi.
Une histoire reflet de la jeunesse désabusée d'aujourd'hui qui n'a pas encore commencé à bien vieillir.
Un style où Eden mélange les genres, on n'aime ou on n'aime pas.
Des envolées lyriques tarabiscotées.
Des lieux communs défaitistes en manque d'équilibre avec ce qui va.
Mais une certaine originalité et une belle écriture quoique friande d'anglicismes.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. Nous respirons. Commentaire : fin bateau que dire, ah oui, vivement dimanche en écho au titre.