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3,07

sur 54 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Partir dans l'aventure avec Eden Levin n'est pas de tout repos et ce pour plusieurs raisons.
À peine, le roman ouvert j'ai été surprise par le style dynamique, alerte et je me suis dit "mais dans quoi je me suis embarquée ?!"
Et puis malgré un peu trop de vulgarité qui n'apporte rien selon moi, je me suis surprise à apprécier l'écriture mais hop, changement de de ton, de style. Il y a comme des flashs d'informations,on entend presque la voix des chroniqueurs radio des années 60. Et puis encore un peu plus loin, on y trouve des réflexions sur l'absurdité de notre société consumériste et on revient sur notre trio de départ , Alex, Elena et Valencia.
Alors oui parfois déroutée mais plus on avance plus on prend goût à ce roman qui sort vraiment de l'ordinaire.
La quatrième de couv' résume bien, ni trop ni pas assez. À vous maintenant de partir à l'aventure avec ce trio si vous n'êtes pas trop plan-plan car ça déménage, pas le temps de se reposer l'atmosphère est explosive...
Difficile de noter ce roman d'une part car il est "inclassable" , d'autre part, mon plaisir de lire a été fluctuant. Des reflexions intéressantes mais aussi des clichés, un style alerte et une plume bien particulière mais parfois de la vulgarité gratuite.
C'est un premier roman, je suis convaincue que l'on retrouvera souvent le nom de Eden Levin sur des couvertures de roman.
Merci à Babelio et aux Éditions Noir sur Blanc pour cette très belle collection notabilia.
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Un roman ou un essai ou une pièce de théâtre avec des titres de journaux ?
C'est le surmulot qui tient une kalachnikov sur la 1° de couverture qui donne le ton sur la suite des événements qui va impacter 3 étudiants en 1° année de licence d'arts du spectacle décidés de monter un collectif !
Alex, Elena et Valencia vont hésiter sur leur futur concept et finalement, après l'échec de leur 1 ° pièce " Gente" vont décider d'en faire un collectif révolutionnaire ! Ils vont jouer à Gaillon dans l'Eure avec le beau Siegfried, l'amant de Valencia, mais ils vont se heurter à un autre collectif très virulent : les Ravitailleurs.
Chez les Ravitailleurs : il y a Elise Marinetti, danseuse contemporaine, Manuel Frais-Vidal, étudiant espagnol et Jean-Luc Leboeuf , auteur du collectif qui vont poursuivre les 4 à Paris pour les anéantir car ils veulent l'exclusivité de leur collectif révolutionnaire ! C'est dans leur appartement que les Ravitailleurs vont les attaquer et, ce sera une guerre sans merci avec des blessés, un prisonnier et l'obligation d'aller aux Urgences pour réparer les dégâts : un massacre !
Eden Levin va, au cours du récit, des articles de presse éreinter le consumérisme, les comportements violents des amateurs de" Yeezy slides " dans un centre commercial, l'impact de la productivité et du succès de Ford aux U.S et, enfin : expliquer scientifiquement l'origine des actes incendiaires de voiture ! Bref, il tente de démontrer que la violence est omniprésente dans le capitalisme au niveau des individus et des pouvoirs !
Un roman " patchwork " déroutant avec des dialogues souvent vulgaires, des clichés dans un style alerte teinté d'humour.
Merci à Babelio et aux éditions Notabilia ( Noir et Blanc ).
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Trois étudiants en arts du spectacle montent un collectif qu'ils baptiseront « Jeudi »
Ce collectif est résolument révolutionnaire.
Tout irait pour le mieux s'ils n'avaient pas croisé la route des « Ravitailleurs », un autre groupe de théâtre révolutionnaire.
Deux groupes de ce genre, c'est un de trop, et la guerre est déclarée.
Une guerre qui ne connaîtra pas de limites.
Voilà un premier roman original.
On sent la fougue de la jeunesse dans cette écriture qui allie divers styles.
C'est incontestablement une écriture intelligente.
Mais qui tend à perdre le lecteur.
Ça part un peu dans tous les sens et on a parfois du mal à suivre.
C'est comme un grand délire auquel se serait livré l'auteur.
Et il nous entraîne dans des situations explosives qu'on ne comprend pas toujours.
Malgré tout, il y a une incontestable qualité d'écriture, et je n'ai pas boudé mon plaisir, appréciant de plus la qualité du papier glacé.
Auteur à suivre donc, pour voir comment il va progresser dans son rôle d'écrivain.
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Tous les jeudis, Alex et Elena vont chez Valencia pour leur projet. Mais ce jeudi là, surprise, il y a un Siegfried chez elle, bel aryen blond qu'elle veut inclure dans ce vieux projet qui traîne depuis longtemps, Alex faisait Arts du Spectacle et Elena un cursus Théâtre Philo Socio. Il leur avait fallu trois mois pour se mettre d'accord sur « Collectif Jeudi » et encore trois autres pour le titre de la pièce Stalingrad ». David et Sam étaient partis après le spectacle catastrophe et donc Alex, Elena et Valencia expliquent à Siegfried le nouveau projet, ils veulent détruire le monde! C'est surtout Elena qui avait décidé de « casser la gueule à l'univers », ils avaient suivi en lisant, à peine, voire pas du tout Che Guevara, Huxley ou Orwell, Elena réussissant même à faire publier un pamphlet de 73 pages intitulé « Révoltes pour une victoire populaire ». Ils montent une pièce de théâtre et lors de la dernière représentation, croisent un autre collectif, « Les Ravitailleurs » et là, tout dérape, une embrouille comme seuls des mini collectifs révolutionnaires ou prétendus tels sont capables d'avoir. Les conséquences seront dramatiques.
Un livre non dénué de talent mais qui pour moi pèche par son indécision et a fini par m'agacer. En même temps très engagé, semble-t-il à l'extrême gauche tout en mélangeant les « insoumis » les gilets jaunes, Che Guevara, Merci Patron et Berthold Brecht puis d'un autre côté une critique virulente de ces mêmes révolutionnaires. Au final le message, s'il y en a un, m'a échappé.
L'écriture est plaisante et plutôt brillante dans les parties acides et ironiques, par contre, je n'ai pas bien saisi l'opportunité des inserts de pubs, d'annonces, de coupures de journaux comme a pu le faire Dis Passos en son temps.
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Alex, Elena et Valencia, étudiants en arts du spectacle, montent un collectif baptisé "Jeudi" dont l'objectif est révolutionnaire. Un jour, croisant les "Ravitailleurs", ce qui était pour eux leur révolution prend une autre tournure. L'heure est venue de faire la guerre et tous les coups sont permis.
« Mais putain, je m'inspire pas de Mein Kampf ! Je veux juste foutre le bordel, et on fout le bordel avec des oeuvres bordéliques, alors je vais faire une oeuvre bordélique. Mais pas raciste. Ni complotiste. Ni de droite. »

Ce premier roman est une explosion littéraire. Les situations que vivent les protagonistes sont d'une variété et d'une intensité incroyables. Il y a de tout et pour tout le monde. Et c'est bien là mon souci. En effet, Eden Levin part dans tous les sens et par la même occasion moi aussi. Lire ce roman, entièrement, a été quelque peu laborieux pour moi. L'intrigue était pourtant bien emballante mais l'écriture manque de structure pour accrocher.

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/08/12/40007162.html

Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Voici un livre qui m'a attiré par sa couverture, ce petit rongeur qui nous regarde et ce titre énigmatique : jeudi, un jour de la semaine quelconque ou plutôt discret, en milieu de semaine, le lundi dur après le weekend, le mercredi le jour des enfants, le vendredi ouf le Week end. Et voilà que moi aussi je m'égare.
Et ce rongeur, que tient il entre ses innocentes pattes ???
Un texte qui m'a fait sourire, rire, interpeller, instruit, intrigué, irrité, réjouit.
Nous passons de plusieurs sentiments à cette lecture.
J'ai apprécié ces trois étudiants en licence d'arts du spectacle, Alex, Elena et Valencia vont monter un collectif, avec un esprit révolutionnaire, of course, la planète en a sacrément besoin ! Un collectif théâtral qui va vite se transformer, ils vont rencontrer et se heurter aux Ravitailleurs, un autre collectif. Et cela va quasiment devenir sanglant ces joutes théâtrales et révolutionnaires.
Il y a aussi des disgressions : et hasard de mes sorties, j'ai assisté à la projection d'un documentaire sur Henry Ford et son histoire. Et quel plaisir de relire la vie et "l'oeuvre" de cet homme dans ce livre, sans m'y attendre du tout d'ailleurs...
Un texte un peu fourre-tout et on se retrouve un peu comme la petite souris de la couverture, avec ce regard interrogateur et qui ne sait pas si on s'accroche à la kalachnikov ou si nous allons nous en servir.
#Jeudi #NetGalleyFrance
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Il s'agit d'un premier roman. L'auteur est un ancien étudiant. Je note, licence de théâtre et master de création littéraire.
Donc les personnages principaux sont issus du même cursus. Ajoutons Siegfried un beau blond scandinave, que vient il faire là ?

Alex, Eléna et Valencia ont décidé de monter un collectif. Collectif de quoi, pas clair, mais apprentis Action directe ou bande à Baader, me vient à l'esprit. Je me souviens, pauvre Besse et sa famille.

C'est que le monde est pourri, gangréné par ce qui le gangrène aux yeux de nos trois plus un étudiants autodidactes en science politique, j'ai toujours raison et les oppresseurs ont toujours tort..
Donc le monde est à détruire et cela commence par écrire un manifeste.

Je précise manifeste car fort heureusement leur action directe n'ira guère plus loin, le pire venant d'un groupe concurrent.

- Moi
tu continues la lecture
- re moi
c'est un premier roman, fais un effort
- moi
je comprends pas tout
- re moi
y a rien à tout comprendre
- moi
le style déconcerte
- re moi
il a mélangé plusieurs genres, théâtre, nouvelles, brève de comptoir ,
policier, une du Parisien
- moi
stop. Je vais faire pareil.

Portes ouvertes et méandres.

Eden Levin émaille sa prose de ce que les rabats joies à juste titre nous serinent à longueur d'infos, le réchauffement climatique, le plastique mangeur de tortues ou l'inverse, l'obsolescence programmée, et tout cela de la faute à Hammourabi, le roi mésopotamien qui faisait sa lessive en lisant son code.
Ps comprenne qui lira.

Donc.
Jeudi.
Une histoire reflet de la jeunesse désabusée d'aujourd'hui qui n'a pas encore commencé à bien vieillir.
Un style où Eden mélange les genres, on n'aime ou on n'aime pas.
Des envolées lyriques tarabiscotées.
Des lieux communs défaitistes en manque d'équilibre avec ce qui va.
Mais une certaine originalité et une belle écriture quoique friande d'anglicismes.

La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. Nous respirons. Commentaire : fin bateau que dire, ah oui, vivement dimanche en écho au titre.
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Au moment de rédiger une chronique sur ce premier roman, l'angoisse m'étreint. Comment faire pour raconter ce livre inclassable qui tient plus de l'exercice stylistique que du roman ? Un livre déroutant aussi bien par son contenu que par sa forme.

Essayons d'en faire un petit résumé. Elena, Valencia et Alex (pour Alexandre) sont étudiants en théâtre. Mais se faire une place dans le monde du spectacle n'est pas simple et suite à l'accueil désastreux de leur première pièce, ils décident de créer un collectif révolutionnaire. Sauf que, dans la ville de Gaillon, il en existe déjà un. Et tout dérape.

Cela posé, le déroulé de l'histoire est parfaitement déstabilisant ! On peut trouver cela original et s'y attacher ou tout simplement perdre pied. Très vite le propos devient confus, les événements s'embrouillent et le lecteur n'est pas aidé par les ruptures du récit. Sans toutefois avoir envie de jeter le livre aux orties car la curiosité quant à la conclusion vers laquelle ce parcours chaotique nous conduit est la plus forte.

Entre chaque chapitre, ou presque, se trouvent des textes brefs qu'on imagine être des extraits d'articles de journaux ou des transcriptions de passages audios. Plusieurs textes viennent s'intercaler pour aborder des thèmes divers tels que les incendies de voiture ou l'obsolescence des objets. On y trouvera même un texte de pièce de théâtre.

Prise d'otage, course-poursuite, échanges de coups de feu, explosions en tout genre ajoutent largement à la sensation de confusion qui a saisi le lecteur. le tout procure un sentiment étrange, comme si on était soumis à un effet stroboscopique au coeur duquel l'esprit doit toujours se repositionner pour reprendre le fil du récit.

On sent ici toute l'énergie de la jeunesse, son engagement et son indiscipline, sans toujours y adhérer mais en la saluant toutefois comme salutaire. Il y a indéniablement un style chez ce primo-romancier et il y a une certaine curiosité à voir ce que sera le second roman de l'auteur.
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"Jeudi" d' Eden Levin provoque tout un ensemble de sentiments et de réactions diverses et contradictoires ( agacements, étonnements, surprises et un certain respect face à certaines analyses ).
Tout commence par cette rencontre entre 2 collectifs de théâtre révolutionnaires aux idéaux assez semblables mais qui vont se déchirer et s' entre-tuer. le problème de ce roman est que l' on ne croit pas un seul instant à cette histoire et on ne peut y apporter aucune crédibilité surtout au vu de la façon dont elle est traitée. On peut toujours penser que c' est une volonté de l' auteur de vouloir choquer en narrant les situations avec excès mais l' écriture trop simple et trop grossière n' atteint pas son but.
Au fil du roman l' absurdité des situations de chaque personnages agace profondément. Les situations se succèdent de manière incongrues et déjantées sans véritablement de sens. On a l' impression d' être dans un film de Tarantino ( surtout à la fin du roman ) mais transcrire cet univers en littérature parait un objectif difficile à réaliser.
Avec ce roman on se trouve face à une sorte de traité anticapitaliste doté d' une critique de notre société consumériste. Il faut bien l' avouer les quelques digressions sur le sujet vont se révéler brillantes et surprenantes. Certaines thèses, même si 'on en partage pas le point de vue, sont exposées ave brio et originalité. Par le non-sens de certaines situations l' auteur nous fait "toucher" du doigt les dérives de notre système ( l' épisode des Yeezy Slides par exemple). de plus quelques tirades et citations font preuve d' une pertinence que l' on retrouve pas souvent aujourd'hui.
Bref, ce roman vous l' aurez compris est une sorte de charivari qui part dans tout les sens, une sorte d' Ovni littéraire inclassable.
Par son originalité, son style alerte et sa pertinence d' analyse, Eden Levin mérite que l' on s' arrête sur ses prochaines oeuvres littéraires.
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L'intrigue ⭐️

Elena, Valencia et Alex, trois jeunes étudiants en première année d'arts du spectacle, s'associent pour monter une pièce de théâtre.

Devant l'accueil plus que mitigé réservé à leur oeuvre, Elena les incite à créer un collectif et fomenter une vraie révolution.

Mais entre la théorie et la pratique, il y a un monde, et la concurrence entre les groupuscules peut être mortifère.

⭐️ Mon avis ⭐️

De par son organisation même, "Jeudi" ne cesse de promener le lecteur entre roman et pamphlet politique.

Et en ce qui me concerne, c'est vraiment la partie roman que j'ai préférée. ❤️

Eden Levin excelle en effet à nous raconter l'histoire rocambolesque de 3 étudiants pris malgré eux dans un périple terroriste.

Les personnages sont attachants, idéalistes comme on l'est à 20 ans, et parfois un peu hors-sol 🙂

L'intrigue est pleine de rebondissements et le tout ne manque pas d'un cerrain humour qui rend la lecture très agréable 😊

Par contre, j'ai trouvé l'autre versant du livre plus indigeste 👎 avec sa dénonciation exacerbée du modèle capitaliste et de la société de consommation 🙄

On y retrouve pêle-mêle l'exemple des automobiles, des baskets, etc.

Mais surtout, ces passages arrivent dans le livre comme des cheveux sur la soupe et c'est ça que je regrette le plus, car ils cassent le rythme du roman 👎

⭐️ Conclusion ⭐️

Un premier roman très intéressant à découvrir par bien des aspects mais parfois un peu confus 🙂

N'hésitez pas à vous faire votre propre opinion 😊

Merci beaucoup et à bientôt 😊


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