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3,8

sur 1393 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant lu pratiquement tous les livres de Marc Lévy et appréciés sans pour autant les avoir chroniqués sur le blog, mais je compte le faire ultérieurement. Je dois dire que Ghost in Love est l'un de ces romans les moins tangibles selon mon avis tant sur le fond que sur la forme.
Et pourtant l'histoire d'après le synopsis est intéressante et donne envie d'en savoir plus, mais je n'aie pas retrouvé la plume de l'auteur qui me captive jusqu'aù dernier mot de la fin.
L'idée de départ se retrouver face au fantôme d'un proche pour renouer des liens éclaircir certains points ou bien réaliser un voeu est une belle approche, mais je ne sais pour quelle raison le scénario n'est pas solide et les personnages pas attachants et je me répète ce n'est que mon opinion, car c'est un livre que beaucoup de lecteurs ont grandement apprécié. Que dire ? Marc Lévy a employé durant toute l'histoire un dialogue légèrement comique à mon goût bien sûr et pas assez constructif, car mon ressenti fût inexistant.
Je ne comprends pas pourquoi l'auteur a dévié de sa trajectoire avec ce roman, et il faut s'attendre à ce qu'on n'apprécie pas toutes nos lectures du même auteur. Et pour cela , je compte toujours découvrir les prochains romans de Marc Lévy.
J'attends vos avis si vous l'avez lu.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Thomas jeune pianiste talentueux va avoir sa vie un peu chamboulé suite à l'apparition de son père décéder 5 ans plus tôt, un peu désarçonné au début, ce qui donne des scènes quelques peu cocasses.

Rapidement cependant les liens vont peu à peu se renouer et Thomas va accepter une mission un peu folle à la demande du fantôme de son père. Celle-ci va les entrainer du côté de San Francisco ou tout devient à mes yeux un peu facile et convenu.

Un récit qui se lit bien parlant d'amour, de relations filiales, de deuil mais dont au final je ne garderais pas souvenir bien longtemps. J'ai également eu une sensation de déjà lu u déjà vu de ce genre de lecture qui n'a rien de bien novateur malheureusement et dont les personnages ici ne manque de profondeur et d'envergure pour que l'on si attache vraiment.

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Raymond est mort depuis 5 ans quand il apparaît à son fils pour lui demander d'exaucer une dernière volonté. Entre deux lectures dites sérieuses, un Marc Levy est un petit plaisir que l'on s'offre. Les ingrédients sont toujours les mêmes, l'intrigue cousue de fil blanc et la fin heureuse. Un moment de douceur dans un week-end pluvieux.
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Il y a quelques années, j'ai lu et détesté Et si c'était vrai...
Comme je n'aime pas rester sur une mauvaise impression, j'ai profité du confinement pour redonner sa chance à Marc Levy.

Une fois encore, c'est une histoire de fantôme ! Mais cette fois, c'est un vrai fantôme et l'histoire est plus intéressante car, même si elle est émouvante, elle n'est pas cucul. La relation père-fils que dépeint l'auteur est rafraîchissante.

J'ai été surprise par l'humour du roman et par la quantité de dialogues ! Les dialogues constituent au moins 98% du livre ce qui lui donne beaucoup de rythme.

Le bouquin se lit donc très vite mais je crains qu'il ne s'oublie aussi très vite. le contenu est léger et cousu de fil blanc, je ne pense pas en garder grand-chose.
C'est typiquement le genre de bouquin qu'on lit l'été sur la plage car il ne nécessite pas d'attention particulière mais dont on ne se souvient pas à la rentrée.

Dernier bémol, je n'aime pas le style de l'auteur. Je trouve qu'il écrit mal, j'ai même repéré des tournures grammaticalement douteuses. C'est un comble pour un écrivain abonné aux best-sellers.

Sans être totalement réconcilié avec Marc Levy, j'ai passé un moment agréable avec Ghost in Love, ce qui est déjà très bien par les temps qui courent.
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Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé, le livre a rempli le job, me faire passer un moment sans me prendre la tête, sans réfléchir aussi… Soyons honnête, si je n'avais pas vu à un moment l'apparition de Lauren et Arthur, je ne sais pas ce qui se serait passé… Mais bon, c'est pas l'extase non plus, heureusement que je n'ai pas acheté le livre à sa sortie, j'aurais crié au vol.

Bah oui, au vol car c'est bien ça. Si l'histoire est rigolote, un peu surréaliste à l'image de beaucoup de livres de Lévy, on se demande ce qui va se passer, en le refermant je me suis dit, il était pressé, il avait un avion à prendre ou bien son agent lui réclamait le livre pour hier et hop 4 lignes et c'est fini? On peut ne pas apprécier le genre de Lévy ou Musso, pas la peine d'entrer dans le débat, franchement, tout le monde a le droit de lire ce qu'il veut et de temps en temps ça détend, je suis d'ailleurs complètement accro à l'histoire de Lauren et Arthur que j'avais dévoré à l'époque mais là, on ne se foutrait pas un peu de notre gueule. C'est vide, c'est plat, c'est « je te pose ça là et puis voilà t'es content et mon bouquin va se vendre 22 euros!! » Oh!! C'est quoi ça? Je suis en colère parce que la fin est clairement bâclée et ça m'a vraiment énervé. Pif paf pouf , j'ai fini et tout ce qui gêne on l'oublie et hop Happy end! Arf, je suis vraiment colère et la nuit n'a rien arrangé en fait, je pensais être plus clémente qu'hier soir mais en fait non.

Autre ras le bol, nous ressortir justement Lauren, Arthur et Paul à tout bout de chant. STOP! Certains auteurs font ça très bien et on se dit, wahou génial, je l'avais pas vu venir, là, c'est plutôt du genre, ah ouais, encore et? Bref, il est préférable que je m'arrête là, parce que tout ces petits détails m'ont tellement blasée que je n'arrive même pas à vous dire que l'histoire aurait pu être sympa, légère comme on s'y attendrait et qu'elle permettrait de passer un bon moment. avec moi, ça a loupé, j'ai passé un moment et voilà, au suivant.
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Je me souviens de mes années de fac de lettres, où l'on s'extasiait sur l'interview d'un obscur auteur péruvien qui revendiquait une écriture simpliste, avec sujet, verbe, et en de rares occasions le complément, les jours de fête. Il ne travaillait pas son texte, et c'était de là que venait la vraie beauté, l'ambre était si belle de ne pas avoir été taillée. Son art était de ne pas en avoir, son oeuvre était une Vénus magnifique de ses jambes feuillues, un gros caillou trop beau pour être sculpté. C'était merveilleux que de voir une littérature étrangère, avec ses relans exotiques en concertos de flûtes de pan, s'adresser à tous, dépourvue d'artifices et de prétentions. L'intelligibilité et la simplicité étaient les seules conditions du beau, et on le répétait sans s'inquiéter d'avoir porté Proust au pinacle le matin même. On était très occupés à être incohérents. A côté de ça, je m'étonnais qu'on trouve toujours le temps de planter un poignard dans le dos, dans la cuisse, dans le ventre, dans la jugulaire de Marc Levy. On ne ratait pas une occasion de l'assassiner. Oser le citer suffisait à nettoyer les narines de toute la salle d'un soufflement insolent. On offrait volontiers notre admiration à des oeuvres qui méritaient à peine qu'on s'y attarde, aussi étions-nous épuisés de bons sentiments lorsque l'on en venait au cas Levy. Pour lui, on n'avait gardé que du dédain. Ce devait être quelque chose que cet auteur-là. Etre conspué par des gens qui aimeraient n'importe quoi du moment que l'auteur vienne d'un pays pauvre, et c'était encore mieux s'il était édenté, quoi qu'il écrive, sans jamais réussir à leur décrocher un compliment, il fallait être vraiment catastrophique. On adorait même le Renaud des mauvais jours. Mais lui, ce Levy-là, on ne lui aurait pas tendu la main pour le sauver d'une noyade au milieu des requins.

Pour être honnête, j'ai toujours eu la curiosité, par bête esprit de contradiction sans doute, de lui laisser sa chance, et d'un jour enfin lire l'un de ses romans, et de préférence sans attendre d'avoir la quarantaine, d'avoir inscrit mon troisième et dernier né au collège et de virer de sexe, comme il paraît que ce sont les conditions nécessaires à l'appréciation de son oeuvre. Je ne l'avais jamais lu, pas même une quatrième de couverture, pas même une ligne, mais je m'étais fait mon idée sur le cas Levy. C'est que la littérature, quand on en parle entre gens sérieux, est pareille à l'homme : chez les autres, chez les "petits" qu'une admiration inconditionnelle et exagérée dissimule mal un étouffant complexe de supériorité, on l'aime crasseuse et en guenilles ; on l'applaudit quoi qu'elle fasse comme on lui taperait dans le dos en la félicitant de son rot. Mais chez soi, les bonnes manières et le veston sont de rigueur, et gare à celui qui intervertirait la place du couteau et de la fourchette. J'en étais convaincu : en vrai, un Marc Levy, ce ne devait pas être si mal, et sûrement ne lui tapait-on dessus avec un tel acharnement que parce qu'il était populaire, accessible à cette ménagère qu'on méprisait comme s'il s'agissait d'une espèce inférieure, aussi parce que son talent l'avait rendu si riche et qu'il avait vendu plus de copies que tous les conférenciers réunis, qui s'acharnaient pourtant à produire semestriellement des recherches que nous achetions pour leur faire plaisir - avaient-ils seulement d'autres clients que leurs élèves, qui ne les citaient que pour s'offrir des points supplémentaires sur leurs copies ?

De ce que j'en avais compris, Marc Levy, c'était non seulement quiche et de mauvais goût, mais le degré zéro de la littérature. Son oeuvre était si cul-cul la praline, si factice, si inconsistante, si tout ce qu'il ne faut pas, qu'on dégueulait son nom comme on recracherait un vieux reste de Big Mac déterré d'un fond de poubelle. le type devait être si niais que c'était à peine s'il tenait son stylo du bon côté, peut-être oubliait-il de retirer le capuchon, et son éditeur devait deviner les mots froissés par le cul du crayon sur la page. le portrait était si peu flatteur, que je ne pouvais qu'être surpris en bien. On m'avait promis l'enfer, j'allais donc lire un Marc Levy, et passer un moment paradisiaque en sa compagnie.

C'est paradoxalement parce qu'on m'avait trop mis en garde que j'en attendais beaucoup, et que le retour à la réalité ne pouvait qu'être brutal.
Le point positif, c'est que Marc Levy n'est pas un diable ou un malfaisant qui porterait tort à la littérature. Son style est non seulement efficace, mais il est bien plus travaillé que je ne l'aurais soupçonné. C'est que c'est fichtrement bien écrit, par moments ! Certains enseignants-chercheurs de ma connaissance ont de quoi être envieux de son style. Il y a de belles phrases, des images qui épaississent par centaines un imaginaire fourni ; il y a de l'humour, parfois bien senti. Et pourtant, rien dans Ghost in Love n'est plus excitant qu'un téléfilm M6, et encore, je ne parle même pas des meilleurs ; le fantôme, à la limite, les téléfilms n'en auraient pas le budget. le reste...

On voit tout venir à mille kilomètres, quand bien même on serait très myope, les aveugles eux-mêmes sentent les péripéties arriver avec trois jours d'avance en écartant leurs doigts en baguettes de sourciers, mais là n'est pas le problème. Même les plus jolis paragraphes sont creux. Marc Levy met tout en oeuvre pour bâtir un univers chic et bourgeois, mais même le verre le plus fin, au pied le plus élégant répond comme un gobelet en toc' dès qu'on le menace d'un coup de cuiller ; rien n'a de texture, rien n'est palpable dans les vies mouvementées de ces musiciens largués de Vienne à Pragues ou Milan chaque samedi matin, aux comportements faussement excentriques, faussement réservés, faux tout simplement. Ce ne sont pas des personnages mais des ébauches, des caricatures au trait facile, auxquelles l'auteur attend de nous qu'on s'y attache, sûr de l'empathie de son lecteur, et trop confiant dans la redoutable force de séduction des histoires d'amour. Autour de son amourette, Marc Levy ne sait pas s'arrêter quand il le faudrait, il rajoute toujours une blague de trop, un cliffhanger de trop, un sentiment de trop, et finit par être lourd ou maladroit presqu'à chaque fois qu'il démarre bien ; à sa manière, il en fait des tonnes, transforme ainsi ses personnages en créatures aussi superficielles que leurs voyages trop nombreux pour être mieux que des escales. Ces quelques hommes et femmes, qui tiennent pourtant le roman sur leurs seules épaules, ne sont pas plus épais que leurs vies faites de coups de vent. Lorsque la mère du héros nous sort la carte de la mère décontractée fumant son joint, le tout avec des dialogues qui essaient de tendre vers le branchouille sans y arriver mieux qu'un vieillard qui nous répète combien il aime les djeun's, ce n'est plus du M6, mais carrément du W9. Les coïncidences s'enchaînent, et certaines incohérences sont si grossières qu'elles dérangent la lecture. Une à une l'écrivain raye les facilités de son cahier des charges ; voilà, ça, c'est fait. Et ça aussi. Une petite pique envoyée à Trump, cosmétique comme le reste, nous ferait presque croire que lui, Marc Levy, et ses personnages riches, talentueux et célèbres, sont à ranger dans la masse des "étrangers" rejetés, opprimés, persécutés de l'autre côté du mur américain. Attrapez-moi un mouchoir que je m'éponge la joue, j'ai une poussière dans l'oeil. A chaque fois qu'on tient un passage franchement sympa, on dégringole. 6ter n'est pas loin.

Cette histoire de fils accompagné en Amérique par son fantôme de père dans une quête improbable était pleine de promesses à peine tenues, jamais dépassées. Les quelques belles lignes de dialogues sont anéanties par les échanges faiblards qui suivent. Si le style est généralement toujours très au-dessus de ce que j'imaginais, le contenu varie, un coup c'est franchement bon, un coup c'est franchement mauvais. On s'énerve quand le propriétaire d'un Airbnb commente le départ du héros, ce type étrange qui parle tout seul, en déclarant à sa femme "c'est comme s'il avait une aura autour de lui", comme ça, gratuitement. Les improbabilités les plus vulgaires sont évacuées d'une ligne parfois drôle, parfois pas, qui ne réussissent en général qu'à nous faire savoir que l'auteur est conscient des trous béants dans son gruyère d'histoire, mais qu'il a simplement décidé de passer outre. En définitive, la satisfaction passée de constater que Marc Levy est un digne auteur et non le tâcheron qu'on m'avait promis, sans m'être complètement ennuyé, je ne suis arrivé au bout de ce livre qu'en me forçant, que pour satisfaire cet esprit de contradiction qui m'avait déjà lancé sur ses premières pages. Plusieurs fois au cours de ma lecture, j'ai dû me boucher les yeux, les oreilles et la conscience, et pousser un cri pour accepter ce qui se passait sans broncher. N'allez pas en déduire le pire pour autant ; le contenu n'est pas toujours significatif du contenant, c'est un livre plutôt bien fait, et sa lecture est loin d'être une torture. Je mentirais de dire que je l'ai détesté, mais je ne serais pas plus honnête de prétendre que je l'ai mieux aimé qu'un téléfilm agréable mais trop long, un peu malaisant parfois. J'aurais adoré conclure que c'était génial, sublime, brillant de bout en bout, mais juste non. C'est un auteur que je compte lire encore, avec déjà la crainte d'avoir à me forcer pour en voir la fin, en espérant tomber sur mieux. Mais certainement pas une lecture que je regrette. C'était moyen, voilà tout.
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Long, long et long... et bourré de clichés et de mauvais jeux de mots... une histoire qui pourrait peut-être être originale - le fantôme du père qui revient voir son fils pour lui demander une ultime faveur - si tout ne semblait pas si artificiel et ne sonnait pas si faux (les dialogues sont vraiment navrants). Bref, on est content quand on arrive à la fin...
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Cette année, j'ai voulu renouer avec les auteurs que j'affectionnais il y a quelques années, lors de leurs premiers romans. J'ai donc lu le roman de Guillaume Musso, La vie secrète des écrivains, et j'ai voulu aussi tenter celui de Marc Levy. Ces deux auteurs publient souvent en même temps chacun un nouveau livre. J'ai apprécié celui de Musso, il ne me restait plus qu'à tenter le nouveau Levy pour savoir si j'étais réconciliée avec eux ou pas. le gros reproche que je leur fais était qu'ils ne savaient pas se renouveler et j'avais parfois l'impression de lire toujours un peu les mêmes histoires d'une année à l'autre. Chose qui se vérifie avec ce roman, puisqu'il va s'agir de fantôme et de revenant, comme dans ses premiers romans.

Thomas est pianiste. Il est célibataire, son père est mort cinq ans auparavant. Celui-ci va apparaître à Thomas un soir où il aura abusé des cigarettes hors normes de sa mère. Il prendra cette apparition pour un désagrément de ce qu'il a fumé. Mais lorsqu'il verra son père revenir et surtout lui parler, Thomas sera bien obligé d'accepter qu'il se trouve en face de son père. Celui-ci va avoir une requête on ne peut plus originale à faire à son fils. Il va charger Thomas de retrouver une personne importante pour lui et lui confier une mission afin de pouvoir vivre dans l'au-delà en paix. Thomas quitte donc Paris avec son père pour se rendre à San Francisco. Ils ont trois jours pour mener à bien cette mission, qui ne va pas être de tout repos pour le fils. Ce voyage sera aussi l'occasion pour les deux hommes de discuter ensemble et de se dire enfin ce qui a été caché pendant leurs vies communes.

Je crois qu'on aimerait tous pouvoir voir rien qu'une fois une de nos personnes disparues qui nous sont chères, et pouvoir lui dire ce qu'on n'a jamais pu faire de son vivant, et surtout leur répéter qu'on les aime. J'aimerais tellement pouvoir le faire avec mon père. Pour ça, j'ai envié Thomas. Il a une seconde chance de pouvoir mettre à plat ce qu'il a vécu avec son père. On ne peut qu'être touchés par Thomas et son père, leur histoire donne envie de penser qu'il existe encore quelque chose après la mort. C'est le grand rêve de tout être humain. Même si je suis convaincue qu'il n'y a rien du tout, j'aime à penser que je me trompe parfois, c'est d'ailleurs certainement pour ça que je me surprends à parler toute seule aux photos de mes personnes disparues.
Ce roman est donc bourré de beaux messages filiaux, plein d'amour, d'espoir. L'espoir de vivre sa vie autrement une fois que les histoires anciennes sont réglées, l'espoir de pouvoir dire à l'autre encore une fois qu'on l'aime. Les situations cocasses vont se succéder. Je me suis demandée plus d'une fois comment Thomas allait réussir à mener à bien sa mission. Les réparties entre le père et le fils sont très souvent pleines d'humour et apportent de la légèreté à l'histoire.

C'est bien sûr toujours bien écrit. Marc Levy a un style qui permet de lire rapidement et surtout il arrive à intéresser assez le lecteur pour qu'il n'arrive pas à lâcher son livre avant d'en savoir la fin. Je ne sais pas quel est cet ingrédient spécial qu'il peut bien mettre dans l'histoire pour en faire quelque chose d'addictif. Par contre, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de consistance. Pour moi, il y a beaucoup trop de dialogues, qui empiètent sur les descriptions des décors ou de l'atmosphère. Ce qui a fait également que la lecture s'est faite vite aussi. Je dois bien avouer que ça m'a gâché un peu ma lecture, j'aurais aimé avoir plus d'introspection au niveau des personnages, pour encore mieux s'imprégner d'eux. Quand je fais le bilan à la fin de ma lecture, je trouve vraiment qu'il manque de densité et de consistance à l'histoire globale.

Je regrette aussi un peu d'avoir pu deviner trop facilement le déroulement du roman dès le début. Je me suis doutée de certains faits qui devaient arriver et de la fin. Ce qui est intéressant a donc été de voir comment l'auteur allait amener tout cela. Cela s'est fait avec plein d'humour, de bons sentiments et d'amour. J'ai été étonnée aussi de voir comment j'acceptais aussi facilement l'irrationalité de l'histoire. Un fantôme qui prend un avion, qui se déplace dans un taxi, qui arrive à toucher une personne, tout ça dit comme ça paraît totalement improbable, et pourtant ça ne m'a pas choquée en lisant. Tout ça est présenté tellement naturellement par l'auteur qu'on a l'impression que ça pourrait arriver dans la réalité. Quand j'y pense maintenant que j'ai fini, je me demande encore comment j'ai pu encore marcher dans cette illusion.

Mais malgré tout cela, je ne peux pas nier que j'ai passé un bon moment, même si je me doutais de là où allait me mener l'auteur. Malheureusement, ce roman ne m'a pas entièrement réconciliée avec l'auteur. Peut-être que ce n'était pas le bon roman, j'aurais peut-être dû éviter une histoire de revenant. Je verrai bien l'année prochaine selon le résumé, si je tente à nouveau de lire ou pas. Heureusement, il s'agit ici d'un emprunt à ma médiathèque et non d'un achat. Ayant lu les publications des deux auteurs à succès, j'ai largement préféré celui de Guillaume Musso, plus riche, plus dense et plus complexe.
C'est dommage pour ce roman, je suis peut-être passée à côté. Il m'a offert un moment de détente, et c'est malgré tout ce que l'on recherche en premier dans une lecture. Je suis persuadée qu'il a su trouver son public et enchantera les lecteurs inconditionnels de l'auteur. Il ne restera pas aussi marquant qu'un autre de ses romans, comme Et si c'était vrai par exemple, il sera dans les bonnes lectures de l'année.
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Lire un roman de Marc Lévy, c'est comme succomber à un paquet de Fraises Tagada. Ce n'est pas « bon » mais quelquefois, je succombe. Nous avons tous nos petites faiblesses...

Cette fois-ci, la bibliothèque municipale l'avait exposé dans un cageot, à la sortie, presque sur le trottoir, comme les Romains « exposaient » leurs nouveau-nés indésirables, afin que celui qui en veuille se sente libre de les prendre.
D'ailleurs, pourquoi se sont-elles (notre bibliothèque municipale est tenue uniquement par des femmes) séparées de ce Marc Lévy-là et gardé douze autres opus du même auteur ? Superstition ? Erreur ? (le livre est toujours recensé dans la base de ladite bibliothèque). Volonté d' éliminer tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un classique en devenir ? Roman étiqueté anti-féministe ? (les deux personnages principaux, je le rappelle, sont un père et son fils donc deux mâles et en plus de la même lignée, donc représentatifs de la société patriarcale). Nous ne le saurons jamais.

Marc Lévy a porté la littérature à son stade de développement industriel (ce qu'on reprochait il y a trente ans à la collection Arlequin) :
- Forte cadence de publication ;
- Même type de personnages d'un livre sur l'autre : le héros est issu d'une CSP++. Il est architecte, peintre ou pianiste comme ici.
- le héros est un homme et il est beau, jeune, riche et bon.
- L'action se déroule en Californie, New York, Londres ou San Francisco comme ici. Avec des passages à Green Street pour « Si c'était vrai » et « Ghost in Love ».
- La toile de fond est surnaturelle;
- Ce sont des histoires d'amour.

Bien que les personnages principaux aient réussi leur vie matériellement, l'un étant un concertiste et l'autre un grand chirurgien, leurs vies sentimentales sont ratées selon les critères de l'époque: le père est mort sans avoir conclu avec sa maîtresse et son fils est célibataire.

Le mélange des cendres des défunts vue en tant qu'acte sexuel est d'une inventivité jamais vue jusqu'à maintenant.
Mais comment une vision aussi machiste peut-elle plaire à un lectorat majoritairement féminin ? En effet, dans Ghost in Love, c'est l'homme qui prend l'initiative de mêler ses cendres à celles de la maîtresse défunte. Et en plus, le père harcèle sont son propre fils afin qu'il lui fasse réaliser ce coït post-mortem.

On remarquera que Marc Lévy ne soulève aucun sujet qui fait mal : l'adultère est vue comme une pratique normale (l'épouse est tout à fait d'accord, mais personne ne se demande pourquoi elle picole et prend de la drogue régulièrement). le fils est embarqué par son père dans ses histoires sentimentales. le célibat est vue comme une situation « anormale », qu'il faut régler, etc …

André Gide disait : « Les plus prolixes sont ceux qui ont le moins à dire ». Marc Lévy est un écrivain prolixe mais au style plat et aux intrigues prédictibles.








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Thomas a perdu son père il y a 5 ans, mais un jour celui-ci apparaît pour lui demander un service. Et quel service ! Avec un peu de réticence, Thomas s'embarque vers San Francisco pour accorder une dernière volonté pour le moins étrange à son père.

J'ai passé un agréable moment à la lecture de ce livre. L'histoire est intéressante et, mine de rien, touchante. Mais je reste quand même un peu déçu. Ce livre m'a vraiment fait penser à "Et si c'était vrai". Certes, la quête des personnages n'est pas la même, mais quand même...

Je conseille quand même ce livre qui est très agréable et promet un moment de détente en compagnie d'une belle histoire.
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