Le texte de Fontenelle était une agréable science ornée de littérature, celui de Lewis est une pesante divagation alourdie par des justifications ineptes.
Il faut croire en Dieu pour suivre le prophète Lewis et surtout ne pas le quitter d'une semelle parce que sa pensée ne vaut que pour lui et ne prétend pas être transmise - si c'est le cas, il s'y est particulièrement mal pris. Sa motivation se résume ainsi : "je dis ce que je veux, à vous de me démontrer que j'ai tort". le résultat ne vaut rien, ni pour ses raisonnements qui tournent en rond, ni pour ses conclusions qui sont plus légères que l'éther (interplanétaire bien sûr), et encore moins pour sa valeur littéraire, nulle, que dis-je, négative. Quand on se dit qu'il était professeur à Princeton... on se demande vraiment comment ils recrutent là-bas...
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Bien qu'exclus de toutes les personnes qu'il y a dans tous les mondes, la grande majorité destinée à vivre dans des mondes privés d'actualité absolue, nous faisons partie des rares élus.
Il importe peu [...] que l'"homme" soit sujet à limitations. Il pourrait être aussi intelligent qu'aucun homme pourrait l'être, et même plus intelligent qu'aucun homme pourrait l'être puisqu'il pourrait vivre selon d'autres lois. Il n'a absolument pas besoin d'être un homme : il pourrait être un dieu.