Les chroniques de Narnia, tome 5 : L'odyssée du passeur d'Aurore

Les films m'ont donné très envie de découvrir les romans. J'avais emprunté à une amie sa version intégrale des chroniques de Narnia, et je les redécouvre aujourd'hui. C'est toujours aussi féerique et prenant, j'aime la magie de l'univers.

Dans ce cinquième tome, nous découvrons Eustache, Edmund et Lucy partant à l'aventure en compagnie de Caspian et de Ripitchip. Ils se retrouvent sur les flots, à bord du Passeur d'Aurore en train de naviguer sur des territoires inconnus. C'est ainsi que commencent les multiples rebondissements de cette odyssée captivante, où magie et peur se mêlent. Pas de combats épiques, mais beaucoup de risques, nos trois enfants grandissent et mûrissent au fil de leur péripétie. C'est un périple dangereux dans lequel j'ai adoré m'embarquer, il se passe toujours quelque chose, quelqu'un à aider, un piège à éviter, des sauvetages, des tours de magie et cette idée de voguer vers l'inconnu effraie autant qu'elle nous transporte. C'est en somme une intrigue simple puisque nous nous rendons d'une île vers une autre, mais il demeure impossible de prévoir quelles surprises nous réserve l'auteur.

Le monde de Narnia prouve une nouvelle fois sa grande richesse, dans les personnages, dans les lieux, dans son histoire, dans ses possibilités. Rien n'est acquis, chaque tome nous révèle un peu plus l'étendue gigantesque du monde créé par C. S. Lewis. Dès le début du récit, nous sommes plongés dans l'aventure et ses dangers, ses joies et ses peines. Nous prenons part à l'histoire comme Edmund, Lucy et leur cousin Eustache. La morale et la philosophie sont présentes, la religion l'est un peu moins, c'est un conte pour apprendre, pour s'améliorer et c'est en la personne d'Eustache que ces leçons prennent vie. Les animaux parlant sont représentés par Ripitchip, une souris que j'aime tellement, courageuse et bien amusante. La magie est présente, mais l'auteur n'oublie pas que la magie n'est pas forcément le bien absolu, elle a ses limites et ses parts d'ombre. de ce fait, Narnia est un monde plein de surprises !

La plume de l'auteur est simple dans la fluidité et l'enchaînement des actions. Cependant, elle est soignée et juste. Les descriptions sont assez fournies pour nous faire imaginer les lieux incroyables dans lesquels passent nos héros ; de plus, le vocabulaire maritime et lié aux navires est respecté. Si vous n'y êtes pas familier, un petit dessin du Passeur d'Aurore en premières pages vous aidera, car les mots employés dans ce registre marin sont très fréquents et peuvent en dérouter plus d'un. Les répliques sont sympathiques, certaines apportent des éléments intéressants pour comprendre les personnages et leurs psychologies. C'est une plume très agréable à lire pour ceux qui aiment l'aventure ou les contes magiques, car l'intrigue est bien menée et facile à lire.

Les personnages sont humains et attachants. Caspian est un roi juste, valeureux et déterminé à retrouver les conseillers de son père exilés par Miraz. J'ai apprécié ses interventions et son courage. Edmund est l'un de mes Pevensie préférés et j'ai adoré le revoir dans cette aventure, il fidèle à lui-même, loyal et drôle, courageux et protecteur. J'aurais aimé le voir un peu plus, mais son cousin doit apprendre à s'installer dans l'univers de Narnia. Eustache est un protagoniste très intéressant, son évolution est sympathique à voir et il offre un beau changement comme Edmund autrefois. Lucy est toujours aussi bienveillante, amicale et douce, vaillante, prête à aider son prochain et j'aime son naturel optimiste. Ripitchip est quant à lui génial, ses répliques m'ont bien souvent amusée et je suis heureuse de l'avoir revu, même si la fin me rend triste en ce qui le concerne. En bref, j'ai passé un bon moment avec ces personnages, j'adore les suivre.

En conclusion, l'aventure est très jolie, l'auteur nous offre une odyssée captivante, des territoires aussi merveilleux que dangereux ainsi qu'une belle part de magie. Je ne me suis pas véritablement ennuyée – sauf sur des descriptions trop longues, et même si le manque d'action comme des batailles épiques peuvent survenir, les nombreuses surprises sont là pour donner du rythme. Les protagonistes sont vivants et très agréables à suivre, la plume de l'auteur est fluide et soignée, ce voyage en mer est une réussite.
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Edmund, Lucy et leur cousin Eustache, chez qui ils sont logés, se retrouvent propulsés dans le monde de Narnia par le tableau d'un bateau voguant sur une mer légèrement agitée. le bateau est en fait celui de Caspian qui, trois ans après leur dernière visite, a décidé d'explorer les mers inconnues à l'Est de Narnia et de chercher sept anciens seigneurs du royaume de son oncle Miraz, partis eux aussi explorer le monde. La découverte de terres nouvelles s'annonce mystérieuse, mais surtout pleine d'aventures.

Pff, que dire de nouveau ? On sait (enfin) clairement qu'Aslan est le même Dieu que chez nous (car il faut bien avouer qu'à certains moments la chose était peu claire). La découverte de l'inconnu à travers un long voyage est une très bonne accroche, laisse espérer des rebondissements au caractère dangereux, mystique et surprenant. Sauf qu'encore une fois, la dynamique créée par le sujet tombe à l'eau (c'est le cas de le dire) à cause de la puérilité du texte. Les rebondissements sont minimes, rien n'est exaltant, aucun suspense à l'horizon, bref, le soufflet retombe aussi vite qu'il est monté. Alors appeler ça une "odyssée", c'est tromper le lecteur qui croit à juste titre tomber sur un récit aussi palpitant que celui d'Homère. Avec Lewis, la Terre n'est ni ronde, ni voluptueusement montagneuse, ni creusée par des cicatrices ou aussi colorée que le patchwork de toute une vie. Avec Lewis, il faut bien avouer que le monde est relativement plat et que Christophe Colomb et Cie... n'existent pas.
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Si le troisième tome était déjà différent du reste, ici, on se retrouve avec un livre encore plus éloigné des autres tomes de la saga. Pas de Narnia, pas de nains, pas de géants, pas de batailles, et presque aucun animal parlants hormis Ripitchip. On a l'impression de lire un livre de fantasy jeunesse qui coche toutes les cases du roman maritime d'aventure avec pirates, îles maudites, créatures marines, dragons, trésor et magie.

Ça se lit très bien et le roman ne manque pas de péripéties intrigantes. Mais, je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui fait l'identité de la saga, si l'on ne compte pas le dernier tiers du tome beaucoup plus ésotérique avec des magiciens et l'apparition d'Aslan. Pourtant, difficile de se plaindre avec un cinquième tome aussi varié en aventures et en créativité.

À part Lucy, la seule fille de l'équipage, qui a toujours une place particulière dans le récit, Eustache qui connaît une évolution très intéressante mais qui est ensuite totalement relégué au second plan, et Ripitchip qui fait preuve de bravoure jusqu'à en devenir pénible, les autres personnages ne tentent pas de sortir du lot. Edmund et Caspian deviennent des protagonistes lambda, comme tout le reste de la troupe.

Pour finir, le rythme est toujours à la traîne, C.S. Lewis voulant moins créer des histoires palpitantes qu'une grande fable ésotérique dans laquelle le divin a toujours le dernier mot.
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Ce tome est l'un de mes préférés. Un tableau magique qui fait entrer les enfants dans le monde de Narnia, cette idée me plait. Un cousin méchant qui subit un mauvais sort, sa famille qui tente de rompre ce sort malgré les mauvaises relations entre eux et une fin classique qui transforme le garçon méchant en être plus gentil et attentionné, c'est le genre de fin de conte de fée qui me plait.

Voyages en mer, monstres marins et aventures au rendez-vous!

Après plus d'un an, je me suis enfin décidée a reprendre ma lecture de cette saga. J'ai donc récupérée mon intégral qui pèse une tonne et me suis replongée dans les aventures de Lucy, le prince Caspian et tant d'autres.

Dans ce cinquième tome nous suivons Lucy, Edmund et leur insupportable cousin Eustache dans une aventure maritimes sur les mers du monde de Narnia. Et encore une fois, l'aventure est présente. Aucun temps morts, les diverses îles visités ont leurs lots de monstre, magicien et autres bizarreries. Et malgré tout j'ai trouvée le temps long. J'ai eu beaucoup de mal à me replonger dedans entre chaque pause de lecture. Certains chapitres donnaient l'envie de les enchaîner d'autres de poser sa lecture et la reprendre bien plus tard par ennuis et manque d'envies.

En ce qui concerne la fin, je la trouve bien trop porter sur la religion et malgré une note douce/amère j'en suis sortie déçue. J'avais vu le film avant de lire ce cinquième tome et pour une fois, je vais préférer le film à ce dernier. C.S Lewis est bien évidemment un précurseur de la littérature jeunesse Fantasy, mais je le trouve bien moins bon que Tolkien, Rowling et j'en passe. Son style manque de profondeur, de travail sur les personnages et les charismes de ses derniers. Certes l'univers est recherché et innovant pour l'époque, mais cela n'enlève en rien le manque de consistances des personnages. Je suis fortement déçu, car dans l'ensemble et jusque la j'avais passée d'agréable moments de lecture hors avec celui-ci c'est tout le contraire. Je le trouve en demi-teinte, moins captivant, intéressant.

Narnia n'en reste pas moins une saga littéraire et cinématographique de mon enfance, mais celui-ci est à mon sens le moins bon des cinq premiers tomes.
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Les aventures des enfants Pevensie sur le Passeur d'Aurore. J'ai apprécié le fait que chaque île cache une nouvelle aventure. Une lecture agréable

Un début poussif pouvant se rapprocher du tome précédents mais une agréable surprise avec le déroulement des péripéties et surtout la fin qui me rendent tous mes espoirs à propos de cette série de livres. J'ai même fini par aimer les mêmes personnages que j'avais rejeté dans le tome précédent. Même si j'ai été triste de voir le monde de Narnia orphelin de Peter la magnifique, j'apprécie le renouvellement des personnages principaux. Ce livre est de très bonne augure pour la suite et fin de cette série culte !

Pour moi, ce tome comprend des passages qui auraient pu ne pas exister. L'histoire manque d'action. Énormément de lenteur dans ce récit malgré le fait que Narnia n'a moins de secret pour nous.

Cinquième tome ici avec un nouveau personnage presque agaçant mais qui m'a fait souvent sourire comme dans le film. Toutefois ce roman sur la fin perd de son potentiel narratif. Sinon j'ai vraiment apprécié le rythme de l'histoire qui est aussi bon que dans le précédant. Peter et Susan sont absent. On suppose que comme ils sont devenu trop vieux ils ont perdu leur faculté à voyagé dans ce monde de l'imaginaire. La perte de leur innocence les condamnent à ne plus connaître Narnia qui est réservé aux enfants et leur âme pure. Même s'ils sont absent l'histoire reste très intéressante et continue à bien évolué. Reste à savoir si les deux dernier tome seront à la mesure de l'ensemble de l'histoire conter jusqu'à présent...

Nous retrouvons Lucy et Edmund sans Peter et Susan. Cette fois ils sont accompagnés de leur cousin Eustache chez qui ils logent, c'est un gamin prétentieux qui ne les aime pas. Cette fois ils sont aspirés par un tableau et se retrouvent dans l'océan près du bateau du roi de Narnia Caspian. Celui-ci a promis de retrouver les 7 amis de son père partis en mer il y a plusieurs années. Je trouve que certains passages traînent en longueur et pour ceux et celles qui comme moi on vu le film, il y a beaucoup de différences entre les 2 et pour le coup sur cette épisode, je préfère le film.