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EAN : 9782806106827
254 pages
Academia (05/09/2022)
4.17/5   9 notes
Résumé :
Quel sens Marie, violoncelliste, veut-elle donner à la musique qu'elle interprète ?
De quoi sa nièce Morgane, pianiste très perturbée, a-t-elle si peur ?
De quel mal souffre Sacha, jeune violoniste prodigieux, mais au comportement déroutant ? Et pourquoi ne parvient-il pas à jouer la mesure 217 d'un concerto de Mozart ?
Un roman prenant qui met en scène, en musique et en émotions trois virtuoses qui cherchent leur voie/voix dans une pratique tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans ce roman, on suit Marie, violoncelliste à l'Orchestre National de Belgique. Désabusée, elle sent qu'elle perd toute créativité musicale à exécuter les oeuvres en suivant les ordres d'un chef d'orchestre un poil tyrannique. Son quotidien est bouleversé par la venue du jeune Sacha, violoniste prodige à l'attitude étrange. Il joue de manière sublime, sauf lorsqu'il est confronté à la mesure 217 du concerto pour violon n°5 de Mozart. Maltraité par les troublions de l'orchestre et par le chef tyrannique, Marie est la seule à vouloir l'aider. Entre temps, Marie doit accueillir sa nièce venue d'Amérique, pianiste hors pair, mais ado à problèmes. La musique pourra-t-elle soigner leurs maux ?

J'ai beaucoup aimé ce roman. L'écriture est agréable, élégante. Les personnages sont attachants. C'est rare que j'apprécie un personnage tout gentil comme Marie, mais je l'ai trouvée adorable elle et sa famille. Ce roman aborde aussi la tolérance et l'épanouissement personnel. C'est par la bienveillance de Marie et de sa famille que deux jeunes musiciens vont s'ouvrir au monde. Marie aussi cherche à passer de simple "exécutante" à véritable interpréte. On apprend les difficultés des musiciens : Vivre de la musique ou vivre pour la musique. le choix n'est pas tout à fait simple.

Une belle réussite ce premier roman. J'ai aimé l'histoire, surtout la première partie, pour sa plongée dans l'univers d'un orchestre symphonique, avec sa dose de camaraderie, de jalousie, de syndicalisme, même ! Belle visite ! Et surtout, j'insiste, chapeau pour Patrick Rybba, le chef d'orchestre attachant et tyrannique qui m'a fait penser à Louis de Funès dans "La Grande Vadrouille".

Un livre à lire et à offrir aux amants de la musique classique, du violon et de belles histoires positives.
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Après avoir exercé durant des années le métier d'écrivaine publique et « écrivaine fantôme », la Belge Françoise l'Hoir (originaire de Waterloo) a souhaité, à l'aube de ses 70 ans, rédiger à son propre compte. C'est ainsi que « Mesure 217 », son premier roman, vient de paraître aux Éditions Academia. Située dans les années 1990, l'action prend place au sein d'un orchestre belge (l'ONB) dont l'auteure nous propose une radioscopie fidèle d'une phalange symphonique, inspirée d'ouvrages sociologiques récents.

On y suit le destin de la violoncelliste Marie et de sa sympathique petite famille, on y évoque surtout les péripéties d'un jeune génie du violon, Sacha, dont le comportement hors normes rappelle furieusement la personnalité étrange de Pierre-Alain Volondat, ancien lauréat du Reine Élisabeth qui a longtemps fasciné Françoise Lhoir.

Dans son livre, l'auteure combine de manière brillante le monde de la raison à celui des forces irrationnelles sans nécessairement les opposer : la maladie (on taira son nom) de Sacha est au coeur du roman, perçue à travers ses différentes facettes scientifiques, elle côtoie le monde des sciences occultes, conviées par l'intermédiaire de la numérologie dont Morgane, le personnage le plus original et attachant du livre, est une adepte fervente.

Après une première partie qui décrit le monde de l'orchestre dans la grande salle du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le roman passe à une histoire plus intimiste, à travers une galerie de caractères attachants et humains, tous reliés par la musique, qui ne sont pas sans rappeler par leur décontraction bourgeoise et bohème l'entourage de l'écrivaine.

Ce premier roman simple, faisant avec une certaine fraîcheur l'éloge de la différence, se lit sans lassitude et peut être considéré comme une estimable réussite. Françoise Lhoir s'impose de toute évidence comme une dialoguiste hors pair : ses phrases sont bien ciselées, rythmées, ses personnages sont dépeints avec beaucoup d'allant et de naturel, sa fiction littéraire tient en haleine tout en restant d'une fraîcheur permanente et sans prétention. « Mesure 217 » s'annonce déjà comme un succès de libraire !
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Françoise LHOIR, autrice belge, nous propose un premier roman trépidant. le récit est ponctué de péripéties qui donnent du rythme à la narration, un petit bijou.
Je ne vais pas pouvoir vous le cacher bien longtemps, la musique est un personnage à part entière de ce roman délicat et grisant à la fois.
Je me suis délectée de la plume de Françoise LHOIR pour illustrer l'organisation très structurée et hiérarchisée d'un orchestre. C'est aussi grâce à l'écrivaine que j'ai pu mettre le doigt sur le registre musical et la discipline de travail quotidienne des artistes.
Et puis, il y a aussi et surtout la capacité de la musique à vous embarquer et vous enivrer, en premier lieu les musiciens bien sûr, les hommes et les femmes qui lui vouent leur vie professionnelle, mais aussi le public, vous,
moi.
Enfin, il y a le rapport à la musique pour des enfants/ados contraints et forcés par leurs parents à faire de cette discipline leur violon d'Ingres (sans jeu de mot !).
Mais il n'y a pas que la musique qui soit abordée par ce roman d'une profonde sensibilité. Non, il y a d'abord le rapport des enfants avec leurs parents, et vice et versa, à la période de l'adolescence, et cette incapacité parfois, à échanger sur des sujets qui touchent à l'intimité.
Il y a encore l'approche de ce que l'on appelle maintenant communément les « enfants différents » sans bien savoir ce que ça peut vouloir dire. Ne sommes-nous pas tous singuliers, donc tous différents ?
Dans une narration s'étalant sur 9 mois, l'écrivaine offre la voie d'une REnaissance. Dans une danse qui pourrait se jouer en 4 mouvements, là, 4 chapitres aux doux titres, depuis le rocambolesque jusqu'au rationnel.
Vous l'avez compris, ce roman m'a fait vibrer. Il est à lire sans modération, par les adultes comme le public jeune.
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Je ressors d'une lecture en demie teinte.

Dans ce roman la musique est un personnage à part entière. Elle occupe une place prépondérante, elle rythme le roman page après page, elle lie les personnages, les habite, les abîme, les anime.

Ce roman nous parle aussi d'adolescence, de lien filial, d'amitié, d'amour, de vouloir faire autre chose de sa vie.

Ce roman évoque aussi la différence, l'acceptation de celle-ci, le lien qui va unir deux ado qui vont s'aider mutuellement.

Malgré des thématiques intéressantes, je n'ai pas su m'attacher aux personnages, ou du moins je n'ai su m'attacher qu'à un seul (celui de Morgane), côté écriture, je n'ai pas été sensible à l'écriture de l'autrice qui m'a plutôt laissé froide même dans les scènes fortes (mais c'est complètement subjectif).
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En voilà un très joli premier roman !
Une lecture feel-good, mais pas que : Mesure 217 m'a fait voyager, rêver, mais aussi réfléchir. Et c'est l'histoire derrière l'histoire qui m'aura surtout fait vibrer : au-delà de l'immersion musicale proposée par l'autrice, je retiendrai surtout cette mise en abîme toute en sensiblité et justesse de l'étrange "mal" dont souffre le jeune prodigue de l'histoire, Sasha. Une réflexion pleine d'émotions sur la façon d'accompagner et guider un adolescent étranger aux codes sociaux qui sont les nôtres. Une intrigue également portée par une écriture à la fois fluide et sophistiquée, pleine de poésie dans les moments forts du récit. Mention spéciale aux dialogues, toujours vrais, justes, pour une immersion totale dans le quotidien des personnages. A découvrir sans modération !
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