Le tueur de Rouen se dévoile

Lu il y a quelques années et j'ai adoré.
Déjà l'intrigue se déroule en Normandie et principalement à Rouen (ma ville natale), je me projetais dans ses noms de rues que je connais bien. Cela rendait l'histoire réelle.
Après, l'histoire m'a accroché dès le début et je me suis prise de sympathie pour la commissaire au passé étrange. Elle fait face à un tueur en série pour sa première enquête. D'autres personnages sont attachants comme le docteur légiste. L'histoire est remplie de rebondissements et de suspenses jusqu'à la fin.
La photo de couverture reflète bien Rouen avec la Seine et la cathédrale. N'oublions pas que Rouen était la ville aux 100 clochers. La couverture accroche le regard par sa photo et l'écriture du titre sans oublier le bandeau rouge.
L'écrivain est également une chanteuse de jazz, j'aurai apprécié des clins d'oeils à la musique jazz.
Cette lecture est un réel plaisir, ce fut mon premier roman policier régional. Un grand bravo à l'auteure pour son premier roman.

Hyacinthe Téodovna, aussi jolie que brillante, fraîchement promue commissaire à la police criminelle de Rouen, voit l'occasion de faire ses preuves sur le terrain : une jeune fille a été mutilée, assassinée, retrouvée exsangue.

Elle travaillera en collaboration étroite avec le lieutenant Paul et le capitaine Girard. Des équipiers idéals pour une jeune commissaire un peu trop spontanée et qui n'a pas la langue dans sa poche.
Son premier contact avec le légiste Lilian Lassade est froid et électrique.

Les débuts de l'enquête sont laborieux. le premier et le plus facile à accuser est le petit ami de la victime. Il n'est pas " blanc sous le ventre " mais n'est pas l'assassin.
Le commissaire principal attend Hyacinthe au virage et la menace de lui retirer l'affaire si l'équipe ne trouve pas des éléments solides pour les mettre sur la piste du tueur.

C'est alors qu'un autre cadavre de jeune fille est découvert. Même mode opératoire du tueur. Cette fois sans l'ombre d'un doute il s'agit bien d'un tueur en série.
Dans les deux mises en scène macabres, le regard des jeunes filles se porte en direction du CHU.

Le tueur se sent fort, brouille les pistes, joue avec les flics à coups de phrases codées que Hyacinthe doit décrypter. Heureusement l'équipe d'enquêteurs est soudée et Hyacinthe trouve un allié inattendu.

Excellent thriller de Aude Lhotelais qui pourra perturber les âmes sensibles à cause des détails macabres. Il faut avoir le coeur bien accroché. Les autopsies, les termes de médecine médico-légale, le sang, les coups de scalpel, les corps retrouvés colonisés par les larves et insectes nécrophages. L'auteure ne nous épargne rien dans ce qui pourrait passer pour du voyeurisme morbide.

Le seul point négatif et too much dans l'histoire c'est l'horreur de ce qui s'est déroulé devant les yeux de Hyacinthe quand elle était petite. Ça ajoute pour le coup du voyeurisme malsain dont on se serait bien passé.

Qui est " le tueur des falaises ", surnommé ainsi par les médias ?
Pourquoi choisit-il ses victimes parmi les élèves de 1ère année de la faculté de médecine ?
L'ambiance est glauque à souhait, le suspense atteint son paroxysme.
Le tueur de Rouen se dévoile... mais que vers le terminus d'un jeu de piste sanglant où tout le monde ne s'en sort pas indemne.

Un polar "régional" peut tenter. L'intrigue de "Le tueur de Rouen se dévoile" a éveillé mon intérêt, en tant que rouennaise. Ensuite j'ai lu le livre jusqu'au bout non en raison de son intérêt mais parce qu'il se passe en partie dans le milieu médical, notamment la faculté de médecine de Rouen, et ça, je connais aussi..
J'ai pourtant failli l'abandonner plus d'une fois. D'une part le style ne m'a pas du tout convaincue. D'autre part le côté glauque des crimes m'a semblé n'avoir d'autre but qu'une surenchère rendue nécessaire par l'avalanche de polars qui nous submerge et dans lesquels chaque auteur tente d'amadouer les lecteurs par un toujours plus dans l'horreur.
L'intrigue est mal ficelée et les conclusions de l'inspectrice sont souvent assez peu étayées. Au bout de l'ouvrage les incohérences ne sont pas rares. Les personnages m'ont semblé artificiels. On sent trop les références à de multiples autres romans policiers. Et un coup de "Silence des agneaux", et un coup de… (il y en a beaucoup) références à un passé traumatique partagé par plusieurs des acteurs de l'histoire, très en vogue actuellement.
Et, pas de chance, mais quand on connaît un peu le milieu, il est agaçant de voir des vocables mal employés : non, un responsable d'une fac de médecine n'est ni un recteur, ni un directeur, c'est un doyen. Soit, c'est peu de chose, mais quelques approximations de ce genre ont achevé de me faire rejeter ce roman dont je ne vois pas l'intérêt.
Je m'étais promis de ne faire de critiques que positives mais là, j'avoue que ce fut trop pour moi...

Je ne lis pas très souvent des polars régionaux, mais je me suis inscrite au challenge de Lystig ... et pour ma contribution à ce challenge, j'ai lu un polar dont l'action se situe dans ma ville (d'adoption ! ) Rouen !
Premièrement, la couverture est attirante avec une belle vue de la capitale de haute-normandie avec
la Seine et sa cathédrale figures emblèmatiques de la ville.
Puis le fameux bandeau rouge signe que vraiment vous ne devez pas passez votre chemin sans avoir lu ce livre.
Je me méfie en général des bandeaux, mais au vu d'une expérience précédente (cf. le billet sur Alibi Club), je lui ai fait confiance.
Et celle-ci n'a pas été bafouée.
Le premier livre de la jeune écrivaine Aude Lhôtelais est un polar sympathique qui se lit facilement.
L'intrigue est pleine de rebondissements jusqu'à la dernière page.
Le lecteur se prend de sympathie pour cette jeune femme commissaire qui doit résoudre sa première enquête criminelle.
Elle a maille à partir avec un sérial killer qui sévit dans la ville et qui tue des jeunes étudiantes en médecine de première année.
Les habitants de Rouen et des environs apprécieront de retrouver la falaise de Bonsecours comme scène des crimes
Le passé de Hyacinthe sombre un peu trop dans le pathos pour paraître crédible, et j'ai trouvé les passages relatifs à son enfance superflus.
Hormis ce détail j'ai passé un agréable moment à lire ce polar régional !
Aude Lhôtelais est havraise et "Le tueur de Rouen se dévoile" est son premier roman, son deuxième "Piège Normand" vient de paraître.
Aude est de plus chanteuse de jazz ce qui n'est pas pour me déplaire, j'émets donc un petit bémol,
j'aurai apprécié que quelques références de jazz parsèment son roman !
Lien : http://jazz-crime.over-blog...