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EAN : 9791038807952
Ex Aequo (20/02/2024)
4.5/5   5 notes
Résumé :
Qu’il y avait-il dans les mystérieux carnets d’Albert Duleu ? Une martingale pour gagner au loto ? Une recette de jouvence ? Des révélations sur des placements financiers douteux de son employeur ? Ou le prochain prix Goncourt ?
C’est ce que le commandant Jérôme Bourruy est chargé de découvrir car Duleu est mort et les carnets ont disparu.
Flic « à l’ancienne », macho et grande gueule, il porte sur le monde son regard désabusé et traîne avec cynisme se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici mon retour de lecture sur Carnets de mal de Gérard Linsolas.
Qu'il y avait-il dans les mystérieux carnets d'Albert Duleu ?
Une martingale pour gagner au loto ?
Une recette de jouvence ?
Des révélations sur des placements financiers douteux de son employeur ?
Ou le prochain prix Goncourt ?
C'est ce que le commandant Jérôme Bourruy est chargé de découvrir car Duleu est mort et les carnets ont disparu.
Carnets de mal est un roman policier dont le personnage principal est le commandant Jérôme Bourruy . C'est un flic à l'ancienne, la cinquantaine, qui porte sur le monde un regard désabusé et cynique. Il se défait tout juste d'une addiction à l'alcool, mais continu à penser à un bon verre.. sans franchir le pas pour autant.
Il est ami avec une prostitué et a pour assistant un jeune lieutenant sortant juste de l'école de police, Vincent. Leur duo est parfois surprenant, un peu chaotique.. Choc des générations, sans aucun doute !
Jérôme est un homme difficile à cerner, dont j'ai suivi les aventures avec intérêt.
Pour son retour après sa cure de désintox, il est mis sur une affaire plus légère que certaines autres : la mort d'un homme employé dans la même entreprise depuis 40 ans. Père de famille sans histoire, écrivaillon raté, personne ne comprend pourquoi Albert Duleu a été assassiné chez lui. Cela n'a pas de sens.
En creusant un peu, Jérôme apprend que la victime prenait de nombreuses notes dans des carnets.. des carnets qui sont introuvables, comme son ordinateur.
Et.. si ses carnets étaient la clé de toute cette affaire ?
J'ai apprécié les différents personnages, l'histoire est bien ficelée.
Il y a de nombreux rebondissements, j'avoue ne pas avoir vu venir de nombreux éléments de ce court roman. Court, certes, mais percutant.
L'écriture de Gérard Linsolas est fluide et fait mouche du début à la fin. J'ai été surprise par celle ci, totalement différente de ce que j'aurais pu imaginé.
Carnets de mal est un bon polar noir, à l'ancienne, avec de nombreux jeux de mots et une sacré touche d'humour.. noir,
J'ai apprécié ma lecture et je vous invite à le découvrir à votre tour.
Ma note : 4,5 étoiles.
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Bonjour tout le monde, aujourd'hui nous filons au commissariat, nous avons un meurtre sur les bras !

Voici le commandant Jérôme Bourruy, qui revient d'une cure de désintoxication ; il avait tendance à s'hydrater un peu trop et pas avec de l'eau ! Son chef, pour son retour, le charge d'enquêter sur un dossier qui semble simple, un petit cadavre probablement dû à un cambriolage qui aurait mal tourné !

Jérôme Bourruy, à qui on adjoint un jeune coéquipier tout frais sorti de l'école de police, va vite s'apercevoir qu'un cambriolage où rien ne manque, ça fait un peu désordre ! L'enquête va donc être plus ardue que prévu.

La fille d'Albert Duleu le cadavre, ne semble pas trop apprécier son défunt père, qu'elle décrit comme un écrivain raté qui n'a jamais rien publié ; et la vie monotone et sans relief de cet homme semble corroborer ses dires. Alors, pourquoi l'a-t-on refroidi ?

Comme Albert Duleu travaillait dans une société financière, Jérôme et Vincent son coéquipier, vont se tourner vers les employeurs d'Albert Duleu ; ayant été moyennement bien reçu, Jérôme va prendre un malin plaisir à fouiner dans les bureaux ! À force de creuser, ils vont apprendre qu'Albert Duleu possédait des carnets bleus dans lesquels il prenait de nombreuses notes ; mais à quelles fins ?

Malgré son patron qui voudrait que le dossier soit bouclé rapidement, Jérôme ne va pas se contenter des apparences et va pousser l'enquête jusqu'à la résoudre, en suivant plusieurs pistes… Alors, qui a tué Duleu ?

Voici le premier roman de Gérard LINSOLAS et c'est une réussite ! J'avais déjà lu une pièce de théâtre de cet auteur (Figaro-ci, Beaumarchais-là) et on retrouve son style, avec beaucoup plus d'humour. L'histoire est racontée par Jérôme, désabusé et drôle, et nous suivons l'enquête avec plaisir. Pas de temps morts, du suspense et une fin qui surprend. Ce simple meurtre s'avère finalement plus complexe qu'il n'y paraît et va nous entraîner bien plus loin dans le passé de certaines personnes !

Bref, un roman policier passionnant, amusant et hautement divertissant ! Pas des tonnes d'hémoglobines, mais du suspense avec un commissaire haut en couleurs, un peu spécial mais bien sympathique.

À lire dans une salle d'interrogatoire, ou plus simplement en face de votre commissariat de quartier, en grignotant des éclairs au chocolat avec un verre de jus d'orange (pas d'alcool). Bonne lecture !
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Autant vous le dire tout de suite, ce petit roman policier est tout bonnement une belle découverte jubilatoire pour qui aime le polar à l'ancienne.
Mais alors que nous raconte ces « Carnets du mal »
Oh, l'histoire semble simple, le commandant Jérôme Bourruy, un mec un peu macho et plutôt grande gueule, a pour mission de retrouver les carnets d'Albert Duleu.
En effet, celui-ci a été retrouvé mort à son domicile, et le commissaire pense à un cambriolage qui a mal tourné. Et comme le commandant rentre de cure de désyntox, oui il était un peu porté sur la bouteille, et bien autant lui refiler une affaire facile pour lui remettre le pied à l'étrier. Et pour l'aider on lui adjoint un bleu. Un jeune lieutenant tout juste frais et moulu sortant de l'école de police.
Bourruy ne crois pas du tout au cambriolage. Ben oui rien n'a été volé !
Aussi va-t-il mené une enquête à l'ancienne, entendant les proches mais aussi l'entourage professionnel du défunt. Et là il va comprendre que notre victime avait des carnets précieux sur lesquels il noté tout. Et ces carnets secrets ont disparu ? C'est peut-être là que se trouve la résolution de cette affaire finalement pas si simple.
Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est son ton. Ici le narrateur c'est notre enquêteur. Ce cinquantenaire un peu revenu de tout. Et c'est lui qui donne le ton un poil désabusé et un brin cynique, un peu comme l'est sa vision de la vie en général. Mais tout cela ne manque pas d'humour, un humour parfois grivois, souvent grinçant mais toujours bien vu et bien venu.
J'ai aussi aimé les personnages, le vieux loup mais ça vous l'avait déjà compris mais aussi le duo improbable qu'il forme avec son coéquipier. Et oui Vincent est un jeune officier formé au méthode moderne d'investigation, Jérôme est un flic à papa. Un mixte de Maigret et Burma. Enfin là je caricature un peu… Mais la confrontation mais aussi l'alliance des deux policiers va faire des étincelles. Et là je ne vous en dis pas plus car je ne voudrais pas divulgacher et spolier votre plaisir de lecture.
Ah oui j'allais oublier, on ne doit pas s'ennuyer dans ce commico parisien. Moi je n'y suis bien plu !
Alors oui, je me suis régalée avec ce premier roman de Gérard Linsolas.
Je me suis laisser bercer par l'ambiance, les décors, le rythme de cette courte comédie dramatique policière que je vous recommande vivement.
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Une intrigue solide, un humour décoiffant et un style inimitable. Gérard Linsolas nous fait bourlinguer dans un Paris désuet plein de surprises avec ce drôle de couple de policier. Dans une écriture fluide et agréable, il s'attache à nous laisser aucun répit jusqu'à la résolution ou pas de cette affaire. Jusqu'au bout du récit, c'est un plaisir de se laisser corrompre par ce policier peu orthodoxe, mais d'une grande humanité.
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En parcourant les pages de ce roman captivant, j'ai immédiatement reconnu ton style unique et ton talent indéniable. Gérard tu as réussi à créer un univers fascinant où suspense, humour et réflexions profondes se mêlent avec brio.

Ce livre est une véritable perle, et je suis fière de pouvoir dire que je connais l'auteur derrière ce chef-d'oeuvre littéraire.

Bravo Gérard, et que cette réussite soit le début d'une longue et fructueuse carrière d'écrivain !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je reviens à mon audition.
— Où étiez-vous, vendredi soir ?
— Vous me soupçonnez d’avoir tué mon père ?
Elle commence à me gonfler la fille Duleu. Respire. Calme. Et arrête de jouer avec cet élastique.
— Simple question de routine. Je me dois de vérifier toutes les possibilités… afin de vous éliminer au plus vite.
— M’éliminer ?
— Je veux dire : vous écarter au plus vite de la liste des suspects.
Putain ! Qu’est-ce qui se passe ce matin ! Tu les accumules ! Concentration !
— Ah ?… J’étais à mon cours de cuisine végane.
Je comprends mieux son teint pâlichon. Carence en fer et manque de vitamine D
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Un modeste employé d’une compagnie d’assurances trucidé vendredi soir dans son pavillon de banlieue. Selon les premières constatations, un cambriolage qui a mal tourné. Pourquoi pas ?
Après tout, pourquoi je devrais me faire chier pour ce pauvre petit minable d’Albert Duleu tel que le décrit sa fille ? Oui, mon zigouillé du Plessis-Robinson s’appelle Albert Duleu. Soixante et un ans. Né à Châteaudun, Eure-et-Loir. Qui peut bien se soucier de savoir pourquoi il est mort, hein ? Quelques lignes dans la rubrique des faits divers de l’édition départementale du Parisien Libéré, une brève dans le journal télévisé de France 3 région Île-de-France, et puis ? Et puis plus rien. Basta. On passe à autre chose. Un coup de tampon, une signature au bas d’un rapport qui va me prendre vingt minutes et hop ! Affaire classée. Au suivant !
Ce serait tellement simple si je n’avais pas cette foutue démangeaison derrière le crâne. Tu sais, celle qui fait te gratter la nuque en te disant « Y’a quelque chose qui cloche.
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— Avait-il d’autres activités ?
— Non. Il ne vivait que pour ses livres et son travail.
— À votre connaissance, avait-il des ennemis ? Quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir ?
— Comment ça ?
— Un écrivain jaloux à qui il aurait piqué une idée de roman.
Elle balance la tête en arrière avec un haussement de sourcils et un petit rire qui se voudrait sardonique, mais qui lui vaudrait de se faire recaler au concours d’entrée du Conservatoire d’Art Dramatique.
— En dehors de son travail, mon père ne fréquentait personne. Et puis, des idées de roman il en avait une par minute ! Si on avait dû piquer des idées, comme vous dîtes, ce serait plutôt les siennes. Pour ce qu’elles valaient !
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— Ça fait vingt-cinq ans que ma mère l’a quitté et je ne lui ai jamais connu d’aventures sentimentales. Tarifées ou non.
Tarifées ! Qu’en termes galants ces choses-là sont dites.
— Je vais donc exclure le crime passionnel… pour le moment, lui dis-je avec ce ton du fonctionnaire de police zélé et besogneux qui note tout pour suppléer à d’éventuelles défaillances de mémoire. …
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— Je vois, lui dis-je.
En fait, je ne vois rien du tout. Depuis que le boss m’a refilé cette affaire, c’est-à-dire hier, date où j’ai repris mon service, je suis dans le brouillard total.
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