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EAN : 9782757835746
526 pages
Points (05/09/2013)
3.32/5   65 notes
Résumé :
Josie, Kat et Perri sont inséparables. Depuis ce serment qu´elles ont prêté et qui a marqué toutes leurs années à Glendale, la banlieue bourgeoise de Baltimore. Elles sont toujours restées fidèles à ce pacte indestructible qui a fait d´elles le trio le plus célèbre du lycée: l´actrice rebelle, la gymnaste et la beauté généreuse. Désormais, ce sont trois jeunes femmes, prêtes à se lancer dans la grande aventure de l´université et de la liberté.
Pourtant, en ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Tout ça pour ça ? 521 pages pour ça ? Quelle persévérante je suis ! Dans "Celle qui devait mourir" on suit l'histoire de 3 amies du primaire à la fin des études secondaires, jusqu'à ce que tout bascule. Mais pour quel motif ? On sait bien que l'adolescence c'est une véritable plaie, on sait bien que le jugement des autres est terrifiant, on sait bien que l'on doit performer pour être admis dans les plus grandes écoles et y décrocher des bourses, on sait bien qu'il faut exceller dans tout et que c'est pire lorsque, nos parents, grands bourgeois attendent encore plus de nous, mais bon....Ici les motifs justifiant les gestes ne m'ont guère impressionnés. Je les ai trouvés plutôt ridicules, insipides. Pourtant, tout le reste est vraisemblable. Niveau caractérisation des personnages, c'est correct. Il y en a quelques-uns dont on se serait bient passés parce qu'inutiles, parce qu'ils n'apportent que des pages et des mots mais rien de plus à l'histoire. Sinon, j'ai aimé les préoccupations sur le développement de la banlieue de Baltimore, sur l'expansion urbaine et la disparition des terres agricoles de la couronne de Baltimore. Sur la gentrification de certains quartiers, on en aurait pris plus. On sent que le Maryland fait partie de l'ADN de l'auteur et ça c'est chouette. Pour le reste....
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Note 4/5
Kat, Josie et Perry trois amies d'enfance. Des toilettes filles à une semaine de la remise des diplômes. Une arme, deux coups de feu et deux destins brisés à tout jamais. Celle qui devait mourir c'est le récit froid et déconcertant après un drame dans un lycée. Perry coupable idéale mais la question qui anime est : Pourquoi ? Et là débute les questionnements, les introspections, le retour au passé, la quête de vérité et surtout l'envie de protéger des personnes qui entourent ces trois jeunes filles liées à tout jamais.
Déconcertée. Laura Lippman choisit de raconter son polar (je dirais plutôt son roman à suspens) d'une manière plutôt étrange. Imaginez une toile d'araignée qui se forme autour de vous. Vous voyez les points qui se forment sans aucun lien et puis l'araignée fait son chemin pour relier les points en tissant doucement mais surement. Chaque détail compte. Alors qu'au début on s'ennuie, les choses prennent de l'ampleur et se ferme autour de vous. A ce moment-là, pas possible de bouger et on attend avec impatience et envie que l'araignée nous pique.
Surprise. Mais la piqure de Laura Lippman est sacrément bien précise. Vous êtes dans une grande salle et devant vous des dominos alignés. L'araignée pointe son dard sur le domino principal et là vous voyais tout défiler du début jusqu'au grand final, l'apothéose. Il suffit d'une pointe et tout s'effondre à moins qu'un domino soit mal placé. Mais Laura Lippman ne laisse rien au hasard, elle emporte tout sur son passage le lecteur avec.
Prise de conscience. Celle qui devait mourir est un titre évocateur. Mais même en fermant ce roman on se pose cette question. Tout un roman à cause d'une seule personne qui poussera le lecteur comme le policier à une introspection. Suis-je en droit de juger alors que cette personne a tout perdu ? Jusqu'où je suis prête à aller par amour ? L'argent, la gloire, la puissance, quel impact dans ma vie ?
Réalisme. Et puis vient le sujet principal de ce roman. L'amitié….. Et ma seule question que je me pose encore maintenant. Kat, Josie et Perry étaient-elles réellement amies ?
Celle qui devait mourir est un joli avant-gout pour découvrir d'autres récits noirs de Laura Lippman. J'ai tiqué un peu sur la longueur de certains passages ne comprenant pas pourquoi l'auteure le mettait en avant. Je me demande encore maintenant ce qu'Alexa apportait au roman surtout qu'elle ne donne aucune solution.
Auteure à suivre.
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Après Tes dernières volontés[i], Laura Lippman ravit à nouveau son lectorat, amateur de suspense psychologique. Quelle finesse et quelle dextérité ! Avec Celle qui devait mourir, Laura Lippman aborde la société américaine dans ses tragédies quotidiennes : les fusillades en milieu scolaire. Contrairement à ce qu'un Européen pourrait supposer de prime abord, l'action ne se déroule pas dans un établissement sensible, mais dans un lycée bourgeois.
À petites touches précises, Laura Lippman peint et dépeint la reconstitution d'un drame, des personnages vrais, un enchaînement d'événements plausible, inéluctable. L'angoisse monte au fur et à mesure des aller-retour dans la vie de ces personnages principaux : trois lycéennes, amies d'enfance, trois jeunes filles qui ont jadis prêté serment d'amitié…
Ce qui frappe dans ce récit, c'est le contraste, presque violent, entre une certaine légèreté, propre à l'enfance, et l'ambiance pesante, ressentie dès le deuxième chapitre quand le lecteur est immergé dans les couloirs de l'école, quelques instants après la fusillade. L'absurde s'installe ainsi et va dominer l'ensemble du roman, tel un démiurge malin ; car c'est lui, qui fait tout basculer. Plus on insiste sur des normes superficielles et plus l'absurde s'installe, prêt à faire basculer les existences. Tapi au coeur de l'égocentrisme, de l'ambition dévorante des étudiantes et de leurs parents, il tire les ficelles jusqu'à ce que chaque personnage devienne une marionnette du destin.
Le talent de Laura Lippman est indéniable. Si le lecteur tente d'y résister, de ralentir le rythme, comme s'il pouvait éviter l'inéluctable, il finit par céder, dévoré de curiosité. Laura Lippman nous emmène là où personne ne veut aller et pourtant, nous la suivons sans hésiter…
www.lerapportlaens.blogspot.ca
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Les premières pages m'ont inquiété, je n'y comprenais rien, on change de narrateur à chaque chapitre, on ne connait pas les personnages, on est un peu perdu ; mais passé une quarantaine de pages, cela commence à s'éclaircir.
Une fois le décor posé et bien assimilé par le lecteur, on est happé par l'histoire ; chaque personnage nous est présenté avec minutie, on connait leur passé, leur condition social.... .De chapitre en chapitre, on s'intègre dans cette population, tout le monde nous semble familier.
L'intrigue est bien mené, on peut pensé dès le début qu'on a tout les éléments, la police va trouver des discordantes entre ce qui est raconté et les indices ; ce doute pousse à tourner les pages.
J'ai pris plaisir à lire ce policier car il a une approche différente, le scénario n'est pas un classique du polar, on oscille entre histoire policière et dramatique ; le développement psychologique des personnages lui donne son interêt. On avance doucement dans cette enquète comme un fait divers qui se passeraient près de chez nous avec les non-dits, les rumeurs....

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Il était une fois trois jeunes filles, trois amies de longue date : Josie, Kat et Perri, trois personnalités différentes, issues de milieux différents.

Elles forment un trio inséparable jusqu'au jour où un événement qui ne sera connu du lecteur qu'à la fin du livre survient. Kat, la parfaite, a fait quelque chose qui n'a pas plu du tout à Perri. Cette dernière veut qu'elle avoue, qu'elle montre aux autres qu'elle n'est pas la fille que tout le monde croit.

Une fissure dans le trio et c'est le drame. Un jour, Kat meurt d'une balle dans la poitrine, Perri est entre la vie et la mort, elle s'est tirée une balle dans la figure, et Josie a le pied en sang, une balle le lui a fracassé. 

Tout porte à croire que la responsable est Perri ce que Josie confirme. La jeune fille est entrée dans les toilettes de l'école où se trouvaient déjà les deux autres. Elle a verrouillé la porte extérieure, a tiré sur ses deux amies avant de retourner l'arme contre elle.

L'inspecteur chargé de l'enquête pense que Josie ment ou qu'elle ne raconte pas tout et même qu'une quatrième personne était présente dans les toilettes.

L'enquête commence et dure longtemps (ce livre est un pavé!). Laura Lippman ne se contente pas d'écrire un roman policier; elle y ajoute beaucoup de détails sur les personnages. Elle repart de la rencontre des trois amies, elle décrit les différents protagonistes et leur famille (les proches des filles, les professeurs, les policiers). Tout ça n'est pas inintéressant mais j'ai jugé ça inutile pour un policier.

Ce livre n'est pas un page-turner et les pages tournent lentement. Pas ennuyeux mais pas captivant non plus.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En cours d’histoire, avait-elle dit aux filles, on vous apprend la différence entre sources primaires et sources secondaires. Dans les médias, on distingue entre connaissance de première, de deuxième et de troisième main. La première désigne les choses que vous avez vous-mêmes observées. Dès que vous vous fiez à ce que dit quelqu’un d’autre, même si son avis fait autorité, vous vous exposez à des erreurs. Même en répétant les détails d’un événement auquel vous avez assisté, vous pouvez commettre des erreurs, grandes ou petites. La mémoire est imparfaite. 
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Toute information se réduisait à un ragot, pensait Alexa, même dans la bouche des gens animés des meilleures intentions. Comme elle le disait à ses élèves, le ragot ne se définissait pas par son contenu, et il n’était pas nécessairement mensonger. Le ragot permet à son auteur de se donner de l’importance, on se sent fier de savoir une chose et de la communiquer aux autres.
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A supposer qu'elle ait eu des grands-parents. Ça devenait une denrée rare, de nos jours, comme les gens faisaient des enfants de plus en plus tard.
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Un film regardable, c’est un film dans lequel tu es obligé d’entrer, à n’importe quel moment. Tu es en train de zapper, tu tombes sur la première minute, sur la dernière, ou sur n’importe laquelle, mais tu es accroché. C’est peut-être pas un film génial, les parties valent mieux que le tout, mais il y a quelque chose de fascinant. Tu peux plus en détacher les yeux.
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Dans les familles royales, on ne se contente jamais d’un seul fils, mieux vaut pouvoir se replier sur le numéro deux en cas de problème avec le numéro un. Pour les parents d’enfant unique, la question n’était pas d’avoir un autre héritier au trône, mais une solution de repli affectif. Quand on n’avait qu’un seul enfant, on risquait de tout perdre.
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