J'irai tuer pour vous

Un roman d'espionnage qui se déroule dans les années 80, mais avec un amer écho aux récentes années. 1985-86, des attentats déchirent Paris. Au Liban, Beyrouth est en pleine guerre civile. Des destins vont se croiser, entre diplomates, ministres, policiers et agents secrets français. Les événements sont relatés de façon chronologique, en alternant points de vue et lieux. C'est dense, assez lent, mais très bien fait et prenant.
Bien écrit, un roman d'espionnage à la française qui malheureusement s'essouffle un peu à la fin, mais un genre que j'ai pris plaisir à découvrir, surtout par un auteur talentueux.

On n'aime pas dire un peu de mal d'un livre d'un auteur qu'on aime bien....Et qui est souvent l'invité de Quais du Polar... Ici intrigue documentée et classique autour de ceux qui sont utilisés par les services secrets pour des missions très spéciales. Mais après le Bureau des Légendes ça passe beaucoup moins bien. Surtout quand les dialogues sont si mal écrits, parfois presque risibles! Mais attention ça se lit quand même si on aime l'espionnage historico-politique.

1985, en France, sous Mitterrand.
Une série d'attentats déchire Paris.
Au Liban, Beyrouth est en pleine guerre civile.
Des destins qui finiront par se croiser, entre diplomates, ministres, policiers et agents secrets.

Des événements qui sont relatés par des faits chronologiques en alternant les différents points de vue.


Moi qui suis une quiche en géographie, qui déteste la politique et qui n'était pas encore née lors de ces prises d'otages. Je dois avouer que j'ai été ralentie sur la première moitié du roman. C'était pour moi bien trop d'informations. Mais aussi beaucoup de lieux différents.
J'ai donc en parallèle fait quelques recherches pour compléter les informations que l'auteur nous donne afin d'être sûre de bien comprendre les conditions et le lieu dans lequel on se trouve.

Henri Loevenbruck retranscrit ici l'histoire personnelle d'un véritable agent (appelé ici Marc Masson) et si l'auteur a choisi de brouiller les pistes en plaçant son intrigue dans les années 1980, les otages de Beyrouth ne sont pas fictifs et il utilisera d'ailleurs leurs vraies identités.

Le récit est donc composé de certaines missions françaises, mais aussi de discussions et de décisions politiques, du temps passé par les otages dans leurs cachots, des carnets de Marc Masson régulièrement écrits lors d'un événement dont je ne parlerai pas.

C'est ainsi, une fois que toutes les informations ont été assimilé ; que j'ai lu quasiement d'une traite cette seconde moitié tant l'action était présente et mes attentes au rendez-vous !

Pour conclure, je dois dire que cette lecture a été pour moi très enrichissante. Quelques longueurs, mais une lecture qui m'a appris ÉNORMÉMENT de choses !! Que ce soit du côté politique, du côté des otages (je n'étais pas encore née durant cette période), du côté géographique aussi (et surtout!) .. Bref un roman très très riche !

Range ton flingue, lecteur, et joue pas trop au plus malin, y'en a qu'on essayé, ils ont fini six pieds sous terre.

Dans ce roman d'espionnage, auquel j'ai trouvé quelques longueurs, Henri Loevenbruck revient sur la série d'attentats et d'enlèvements terroristes qui ont frappé la France au milieu des années 80.

Courses poursuites, suspense haletant et scènes de violence rythment ce pavé qui nous fait entrer au coeur de ce qu'on appelle pudiquement la raison d'Etat. le tout me semble parfaitement documenté, un peu trop cliché et romancé néanmoins pour que j'y adhère totalement, mais j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la plume d'un auteur qui avait déjà su me faire vibrer auparavant.

Alors, si t'as des envies d'agent secret et que t'es curieux de comprendre comment cet obscur service fonctionne en France, si t'as le palpitant bien accroché et que t'as pas peur de revivre Charly Hebdo, tu ferais aussi bien de te pencher sur le cas Marc Masson, un ancien de la DGSE dont la vie a inspiré ce roman au rythme soutenu.
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C'est avec regret que j'écris cette critique après avoir lu les éloges des autres lecteurs. Je viens de terminer le chapitre 47, soit environ 200 pages (ebook), et je m'arrête là. Je n'arrive pas à me mettre dans l'histoire, je m'ennuie terriblement, l'action n'a toujours pas commencée. Je pense que le rythme saccadé dû à la brièveté des chapitres ne m'aide pas à me plonger dans ce roman pourtant fort apprécié de la communauté babéliote. Si j'ai adoré "Nous rêvions juste de liberté", un livre émotionnellement très fort, je n'avais pas réussi à achever "L'apothicaire"... Toutefois, le style d'écriture est très agréable et le travail de documentation et de recherches de l'auteur est vraiment très présent, ce qui tend à me faire dire que même si je n'ai pas pu plonger dedans ce roman reste un très bon livre.

Je fais partie du petit groupe de lecteurs n'ayant pas succombé à ce roman. J'en attendais peut-être trop après la lecture très appréciée du roman du même auteur " Nous rêvions juste de Liberté " ou peut être était-ce un mauvais choix de lire ce roman en parallèle d'un autre et du coup de faire durer cette lecture dans le temps.
J'ai trouvé que les courts chapitres donnés du rythme à ce récit mais que pour autant il m'arrivait de m'ennuyer ...ce n'est pas faute pourtant d'avoir mis des rebondissements dans ce roman, la vie de Marc Masson est loin d'être un long fleuve tranquille ...mais le roman m'a semblé long.
L'aspect politique du roman et les liens avec le terrorisme actuel ne sont pas sans intérêt et pourtant je m"y suis un peu perdu.
Je suis certainement passée à côté de ce livre vu la note globale obtenue sur Babelio...mais c'est ainsi

Pour ma part je dirai que c'est un documentaire romancé sur les services secrets Français et la politique de l'ombre qui va avec.
L'action se déroule lors des années 1980 et la prise d'otages du Liban.
C'est assez long, avec des passages plaisants à lire mais d'autres, et en particulier les dialogues entre protagonistes, beaucoup plus quelconques.
Un peu caricature aussi au niveau des personnages principaux, type super héros.
Par contre c'est bien documenté, je pense, et nous ouvre les yeux sur les dessous de la géopolitique.
Conclusion: bon documentaire, un peu long, mais roman moyen, cela n'étant que mon avis un peu éloigné de la note des autres lecteurs.

Que voilà un bouquin que j'ai commencé ébloui et que je referme, malheureusement éteint.
La 1ère partie (un tiers du livre) construit le personnage. Parcours militaire, déserteur, garde du corps romantique. Une force de la nature. Boxeur, tueur déjà au Brésil.

Sauvé de la mort dans la jungle, il est récupéré par la DGSE comme agent extérieur, inconnu des services. Sous son nouveau nom de code « Hadès », commence alors une dure initiation aux talents secrets des tueurs de la république.
Il tombe amoureux d'une libraire. Sa relation avec Pauline (destinée au lectorat féminin) est ‘eau de rose' à souhait. (Bof).

Mais sa nature profonde se révèle lorsqu'abusant d'une force physique qu'il est incapable de maîtriser, il s'est mis à tabasser sans mesure un jeune impoli, ou pire, un homme âgé, son futur beau-père.
Une infirmière revêche à échappé de peu à une gifle ‘médiévale', (sic). (re-Bof).
À partir de cet épisode, le personnage a cessé de m'être sympathique.

On le suit lors de ses premières opérations, d'abord assez anodines (voler une voiture) jusqu'aux dernières, où il tue de sang-froid, sans états d'âme.

Il se fait prendre à la douane autrichienne. Débute son incarcération, interrogatoires musclés, isolement. Et, comme Superman, se remet miraculeusement (tiens donc !) d'une énorme déchéance physique, au point de tabasser ses cinq codétenus, des Croates musclés : « Chaque coup de poing fracassant un os ».

En violation du règlement, son officier traitant fait verser son salaire à Pauline, enceinte, qui lui paye un ténor du barreau. Après quinze mois de prison, il est libre.


Épilogue, vingt ans plus tard. Son ménage s'est finalement disloqué.
Il rencontre ‘par hasard' son ancien officier. Puis embrasse le cancer.


Bien plus intéressant est le contexte historique des années 1985.
Le roman se déroule sur fond de conflit franco-iranien. La dette Eurodif, les relations avec l'Iran, les attentats de Paris, les otages au Liban. le bras de fer diplomatique, l'intimidation militaire.
On entre dans le détail des magouilles, pardon, ‘négociations', tant entre les services rivaux qu'au niveau politique. En effet, la déshonorante affaire du Rainbow Warrior n'est pas loin.
"Tonton" Mittrand, Pasqua, Chirac y tiennent leur propre rôle. Ainsi d'ailleurs que les otages.

Impressionnant travail de documentation de la part de l'auteur.
Le livre est distribué en courts chapitres, entrelardés : les actions du héros, les carnets où il étale ses états d'âme, et les séquences révolutionnaires avec le Hezbollah et politiques à Paris.

Le livre n'est pas exempt de défauts, de longueurs, de descriptions à n'en plus finir, de bien mièvres dialogues.
Ce pavé se laisse cependant lire assez facilement.

Livre parfois trop dense qui nous perd avec ses multiples personnages et considérations géopolitiques. on a malgré tout très envie de suivre le dénouement du super agent secret Marc Masson ! J'en recommande la lecture malgré tout quitte à sauter certains passages trop longs à mon goût.

Je m'y suis lancée sans retenue car j'ai adoré "Nous rêvions juste de liberté" ... Alors oui Mr Loevenbruck vous êtes un conteur hors pair et vous avez du talent, mais déjà j'avais vraiment l'impression de revivre "le bureau des légendes" donc pas de surprise au niveau "scénario". Mais quand j'en suis arrivée au moment où le héros se réfugie dans un bordel, alors là il m'a définitivement perdue! Encore une fois les femmes ne sont qu'un amas indéfini assoiffé de sexe! Et elles veulent toutes (bien sûr !)coucher avec le personnage principal, testostéroné à souhait, homme viril, héros qui n'a peut de rien et hyper intelligent. Ici même les putes bienveillantes veulent passer la nuit avec lui et rester dormir dans ses bras au petit matin...il n'a qu'à choisir celle dont il a envie !! Et là moi ça m'a fait STOP ! Encore dans Nous rêvions juste de liberté ça passait, on imaginait bien la bande de jeune dans les années 75 avec les motos, la drogue et le sexe débridé, l'échangisme, les plans à plusieurs. Mais là on sent trop les fantasmes de l'auteur qui se rêve en mâle-sauveur-qui n'a peur de rien et que toutes les femmes s'arrachent.
Pourtant je peux tout à fait rentrer dans des univers comme ça mais là, ça fait le deuxième livre où j'ai ce ressenti pour un même auteur c'est trop! Dommage quand même .... Menfin la littérature sert aussi à ça : exprimer ses fantasmes ...