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4,1

sur 1412 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors que la guerre d'influence fait rage entre Nogaret et Marigny auprès de Philippe le Bel, comment vont se rejoindre Aalice, fille d'un tisserand de Bézier et l'apothicaire Andreas fuyant Paris vers Compostelle, poursuivi par deux mystérieux chevaliers noirs ainsi que par le caïd de l'inquisition Guillaume Humbert.

Contrairement au magnifique 'Nous rêvions juste de liberté, je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages déambulant dans ce guide historico-touristique malgré la lecture expressive de Jean-Christophe Lebert.

Il m'a semblé que l'auteur privilégiait le côté 'magister es pharmacopée', les joutes métaphysiques à la Thomas d'Aquin ou Roger Bacon, une superbe écriture qui rend le roman 'bavard' au détriment d'une énigme qui peine à mériter notre patience.
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Je ne souhaite surtout pas décourager les lecteurs qui ont envie de s'y plonger mais j'ai trouvé ce pavé à la sauce Eco beaucoup trop "copieux".....avec un air de déjà-vu, de déjà lu. Gavée à mi-chemin, j'ai quand même poursuivi, l'enthousiasme du début s'effilochant au fur et à mesure. Je suis restée émotionnellement en retrait devant toutes ces pérégrinations contées dans un style inégal, ponctuées de tournures moyenâgeuses pas très heureuses, une interpellation du lecteur plutôt dérangeante, et, au final, pas mal de lourdeurs ( voir extrait). Mais je souligne l'érudition de l'auteur, tout en déplorant son "tartinage".
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Un pavé qui mélange l'histoire et le fantastique.

Templiers, intrigues de cour et quête mystique, le parcours d'un apothicaire poursuivi par les puissants. Andreas de St-Loup découvre un jour une pièce vide dans sa maison, une chambre qu'il avait complètement oubliée. Et quand il observe aussi qu'une partie d'un tableau s'est effacée, il se demande s'il est en train de perdre la raison. C'est un peu le début de sa quête qui le mènera sur le chemin de Compostelle et jusqu'au mont Sinaï.

Si le roman se situe dans un contexte historique avec le roi Philippe le Bel et sa cour, l'ouvrage donne aussi dans le fantastique. En plus de l'énigme de cette pièce oubliée de sa maison, on aura des cavaliers noirs qui tenteront de le tuer, un livre qui n'existe pas, une discussion avec un fantôme et même la combustion spontanée d'un ennemi!

Un livre intéressant par son décor historique et ses réflexions sur la religion et la philosophie (et un petit plus pour l'émotion positive quand le grand maître de l'inquisition se fait occire à son tour…)

Mais un avis tout de même mitigé, car le personnage principal ne m'a pas été vraiment sympathique avec son ton pédant de donneur de leçons. Quant aux autres protagonistes, leur personnalité m'a semblé un peu mince.

J'ai trouvé l'ensemble trop long, des descriptions qui s'étirent, comme si parfois il s'agissait d'étaler l'érudition plutôt que de faire avancer une histoire. Dans le même sens, je n'ai pas aimé les interventions de l'auteur qui interrompt l'action pour s'adresser au lecteur :
« Le lecteur, comme il a voulu bien le faire plus tôt, nous pardonnera ici d'accélérer un instant la narration des événements que nous voulons porter à sa connaissance car, pour dire vrai, il serait fastidieux et inutile que de raconter en détail les quatre jours qu'il a fallu à Aalis pour aller de Pau à Bayonne, et notre histoire étant déjà un peu longue, nous ne voudrions perdre quiconque en chemin par d'inutiles détours. » (p.354)

Pour moi, ce genre de paragraphe est un inutile détour qui me donne justement envie d'abandonner…
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Livre audio – Lu par Jean-Christophe Lebert : 22h22

Pour n'avoir pas réellement goûté la lecture des romans de Loevenbruck, j'ai choisi d'écouter un livre renommé et apprécié.

J'ai bien aimé le fond de l'histoire, entre roman historique et thriller, le personnage de l'apothicaire et de son apprenti, bien accrochée par ses mésaventures qui nous permettaient de se frotter au Moyen-Âge !

J'ai réellement apprécié une dizaine d'heures mais les longueurs, les explications pas franchement utiles et qui ralentissaient le déroulement, ainsi que la sensation de remplissage m'ont régulièrement fait perdre le fil ! Je ne sais pas combien de temps au final je n'ai porté attention à la lecture mais je n'ai pas eu l'impression de rater des moments importants puisque j'arrivais à suivre dès que je sortais de ma rêverie !

Pourtant le narrateur s'est donné beaucoup de mal pour faire vivre les personnages mais ses prestations n'ont pas suffi pour maintenir mon intérêt au plus haut niveau ! Cette sensation de remplissage revient un peu trop souvent à mon esprit avec cet auteur, je vais faire l'impasse sur ses pavés dans le futur et le laisser à ses fans !

Challenge Pavés 2022
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Dans des styles pourtant très différents, j'avais adoré Nous rêvions juste de liberté et J'irai tuer pour vous du même auteur, je me suis donc lancée dans la lecture de L'apothicaire en me réjouissant de découvrir un nouveau livre d'Henri Loevenbruck (même s'il est antérieur).
Au début, j'ai beaucoup aimé ce roman, encore dans un style très différent, et se déroulant à une époque que je trouve passionnante, celle de Philippe le Bel. J'ai aussi trouvé l'intrigue prenante avec la question de l'apparition de cette pièce vide dans la maison d'Andreas, et de la personne manquante sur le tableau.
Mais ensuite j'ai trouvé que l'histoire n'avançait pas assez vite, avec une alternance de trop courts chapitres suivant l'histoire des différents personnages.
Et c'est surtout la fin qui m'a déçue, presque trop classique, j'attendais mieux d'Henri Loevenbruck. J'ai aussi trouvé que certains aspects de l'intrigue n'étaient pas assez creusés, alors que la longueur du livre aurait permis de le faire.
Alors bien sûr, L'apothicaire reste un très bon roman avec des personnages attachants et une histoire solide, mais comme j'attendais mieux, je sors de cette lecture un peu mitigée.
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Long roman à énigmes qui brille surtout par sa fin qu'il ne sied pas de raconter ici. le style mélange, hardiment parfois, un ton moderne et familier à des expressions médiévales ou obsolètes.
De nombreuses intrigues sont tissées qui restent inexpliquées à la fin mais permettent au lecteur de continuer une lecture personnelle.
Quelques maladresses historiques (le maïs n'est introduit qu'au XVe ou XVIe siècle.) ou lexicales (pléonasme : "car en effet") entachent parfois le plaisir de la lecture . Par contre, le récit abonde en épisodes passionnants : la diversité des paysage et villes traversées, la générosité des thèmes (luttes de pouvoir, place de la religion et des hérésies, cruauté de l'inquisition, persécution des templiers, ambiance médiévale de Paris et Compostelle, médecine et pharmacopée ancienne) ainsi que la trame initiatique nous emportent allègrement dans un moyen-âge coloré.
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" Il est permis de violer l'histoire, à condition de lui faire un enfant " ..Alexandre Dumas.
En fait, le polar historique d'Henri Loevenbruck est l'enfant " métissé" d'Umberto Eco, d'Alexandre Dumas, de J.R.R Tolkien, de Robin Hobb et d'autres auteurs de Fantasy...
Andréas Saint Loup est apothicaire à Paris, mais il a été trouvé, élevé par l'abbé Boucel de l'Abbaye de Saint Magloire et, ensuite il est allé en Espagne pour parfaire son métier. Il vient de remplacer son apprenti Jehan par Robin qui va l'aider dans sa boutique.
Un matin, Andréas découvre chez lui l'existence d'une pièce vide entre 2 étages et, plus tard : il constate qu'un personnage d'un portrait a été effacé !
Entretemps, il n'est pas allé à la Messe des Cendres car il est athée, il a voulu défendre des prostituées et, pour ces motifs
mineurs : il va être emprisonné, puis s'évader et, décider d'aller à Compostelle avec la " fillette" Magdala la Ponante et Robin.
A Béziers, Aalis est la fille d'un couple de drapiers qui s'opposent aux visites incessantes de leur progéniture chez un vieux Juif : Zacharias qui sera tué par le père ! Elle va mettre le feu à leur maison et s'enfuir pour échapper au Prevot et, errer de fermes en fermes.
Magdala est morte en défendant Andréas et Robin, mais sur le chemin de Compostelle, Aalis va se joindre à eux.
Ils sont poursuivis par 2 cavaliers noirs : les Mal'achin, par l'Inquisiteur Guillaume Humbert, plus tard par Guillaume de Nogaret ( conseiller du roi ), par les Marigny ( Chambellan et ministre de Philippe le Bel ) et, plus tard par Charles de Valois ( frère du roi ) qui lui reprochent d'être hérétique ! Ils croiseront Jacques de Molay : le grand maître des Templiers qui est en prison suite à l'éradication de son ordre, des membres de la " Schola gnostica" et, comme Andréas veut éclaircir ces mystères, et découvrir le livre "Shatirum lâ-mi'umma " : ils iront jusqu'au Mont Sinaï, puis au monastère Sainte Catherine qui dépend du patriarcat de Jérusalem. Les cavaliers noirs sont en train de les atteindre , quand l'higoumène Athanasios leur offre l'hospitalité et les laisse entrer dans la basilique et surtout dans la bibliothèque pour trouver leur livre et ses mystères ! Mais quel est ce trésor caché dans le Buisson Ardent ?
Un roman de 794 pages très documenté, avec des citations latines de philosophes, avec de l' "argot" parisien chez les fillettes, de l'Occitan et, "adoncques " l'ancien français qu'utilise Henri Loevenbruck pour nous narrer les péripéties de son héros qui est austère mais, qui distille outre ses préparations d'apothicaire beaucoup d'humour tout au long du récit !
Un clin d'oeil à Gaphanie avec qui je devais lire ce polar !

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Je viens d'achever la lecture de ce roman et je suis quelque peu dépitée. Beaucoup de choses m'ont plu. Mais la fin m'a fortement déçue, pas du tout à la hauteur de l'ensemble du récit. Il s'agit d'un roman historique qui se déroule au Moyen-Âge, à l'époque de Philippe le Bel, on y retrouve plein d'ingrédients du genre, que j'ai trouvé plutôt bien traités. L'intrigue, en dehors de sa conclusion qui laisse à désirer, se tient bien, de nombreuses péripéties l'émaillent. Il est juste un peu dommage (mais fait parti finalement de ce qui fait que la fin laisse à désirer) que quelques éléments qui auraient pu et dû servir de départ à un arc narratif n'aient pas été exploités par l'auteur. Les personnages manquent un peu d'épaisseur, à part Andreas Saint-Loup, l'apothicaire, mais c'est un taiseux ! Pour ses deux acolytes, le rôle de Robin est celui d'un faire-valoir, quand à Aalis, dont le personnage est aussi important que celui de l'apothicaire dans la première partie, il est dommage qu'ensuite elle se cantonne au rôle banal de la jeune fille innocente. Les autres personnages sont nettement plus convenus. J'ai bien aimé l'insertion d'éléments historiques, architecturaux ou géographiques pour plonger le lecteur dans l'ambiance. Sauf à trois ou quatre occasions où l'auteur s'est mis à dresser des listes (petits métiers des rues, marchandises, ...) juxtaposant des éléments qui auraient gagnés à être insérés moins lourdement dans le récit. J'ai aussi bien apprécié les nombreuses adresses au lecteur. Je suis plus réservée sur la langue employée, qui oscille entre le français contemporain et des expressions moyenâgeuses pour les passages les plus réussis, pour tomber dans le caricatural quand l'auteur fait parler argot les prostituées ou quand il met des expressions occitanes dans la bouche d'Aalis. le mélange est étrange et manque de naturel. Pourtant la lecture reste assez fluide, addictive, ce qui explique d'autant mieux qu'au final j'ai été globalement assez déçue, ce roman ne soutient pas la comparaison avec le Nom de la Rose, L'embaumeur, le parfum ou même Les piliers de la Terre.
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Que dire ? Désolé mais je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur ce roman ? Je suis d'accord que c'est bon, que c'est bien écrit, que l'histoire est intéressante, qu'il y a du suspense, mais de là à dire que c'est un grand roman … J'ai trouvé des passages très très longs, surtout lorsque l'auteur décrit un endroit ou autre chose, et que cela prend une phrase avec plusieurs virgules et ¾ de page. C'est bon et je le recommande mais est-ce un chef d'oeuvre ? Non ! Désolé !
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A bien des égards ce livre me rappelle l'énigme de la chambre 622 de Joel Dicker.
Pas tant par l'histoire, les lieux, la temporalité, non car diamétralement opposé. Mais dans cette absence de gout que le livre m'a donné.
Je voulais lire ce livre car beaucoup de critiques pour se faire un avis, l'histoire que me semblait intéressante, la couverture en elle même qui intrigue déjà.
Au final une déception pour ma part, loin d'être mauvais, je dirais même que j'ai adoré bien des pages dans ce livre, mais voila tout comme dans celui cité en préambule, je n'ai pas eu ce déclic qui m'accroche.
Il m'a fallu 8 mois pour le finir voyez-vous, je me suis accroché, mais j'ai laissé peu de fois cette chance a un livre. Je veux dire que malgré le peu d'entrain que j'avais par moment, je voulais découvrir ce qui se cachait au bout du livre, et même la j'ai été désagréablement surpris.
Je lirais de nouveau un Henri Loevenbruck, car je trouve son écriture intéressante, et que je veux voir si j'éprouverais du plaisir a le lire. En attendant je vais prendre le temps de digérer celui-ci.
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