« Tous les ingrédients ludiques du mystère étaient là : c'était comme ouvrir un vieux coffre au trésor »
Cette phrase est le parfait reflet de ce que j'ai ressenti à chacun des tomes de la trilogie d'Ari Mackenzie.
Dans
le Mystère Fulcanelli Henri Loevenbruck nous emmène une fois encore dans une chasse au trésor. Pas un trésor physique, mais un trésor propre à chacun de ses lecteurs. Car si une énigme est bien « dévoilée », c'est bien sur nous même que l'auteur nous invite souvent à réfléchir.
Rassurez-vous, vous saurez tout sur le Mystère
Fulcanelli à la fin du roman. Néanmoins, au delà du mythe, Henri nous invite à voyager dans le temps, à aller à la rencontre de l'art et de l' Histoire. D'ésotérisme en hermétisme sans oublier une dose de religion, tous les ingrédients d'une quête y sont !
J' ai donc retrouvé avec un immense plaisir Ari et sa fameuse MG, Lola, Krystov et Iris Michotte, pour une nouvelle enquête passionnante, empreinte de mystère.
Comme pour chacun des tomes précédents, j'ai aimé cette plume délicate qui m'a embarquée et une fois n'est pas coutume, régalée en références historiques, culturelles, en informations liées à l'art et plus particulièrement, ici, sur les « vanités ». J'ai été bluffée une fois encore par la richesse des recherches et des références.
Une lecture comme je les aime qui , non seulement divertit ,mais surtout, ouvre les chakras et enrichit.
Outre les aspects culturels, il y a un certain nombre de passages qui m'ont touché parce que criant de vérité, tant sur notre société que sur les rapports humains :
« une librairie qui meurt, ce n'est pas une page qui se tourne, c'est un livre qui se ferme, à jamais. »
« Il n'y a rien de tel que le fric et le cul pour détruire même les plus belles histoires d'amitié. C'est dans la nature humaine [...] les gens sont fondamentalement égoïstes, question de survie. »
« On ne peut pas juger un couple de l'extérieur, Lola. On ne doit jamais. L'intimité, par définition, c'est quelque chose qui ne se partage pas avec les autres. Méfie toi des gens qui savent toujours mieux que toi ce que tu devrais faire dans ta vie amoureuse. »
Une fois encore du grand
Loevenbruck 😊
Je quitte avec regrets Ari, Lola, Krystov et Iris... mais pas Henri puisque très bientôt j'attaquerai l'intégrale de la trilogie : La Moïra.