AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 4050 notes
Entends-tu, toi aussi cet appel sauvage. Cet appel primitif comme le hurlement du loup à la lune.

N'hésitez pas une seule seconde et jetez-vous corps et âmes dans ces forêts, sillonner avec Buck les étendues sauvages du Grand Nord. Battez-vous pour survivre en faisant appel à votre instinct primitif et sauvage, tel un loup . Car désormais, vous devez affronter la cruauté de l'homme et celle de vos congénères. La vie est une lutte incessante qui vous pousse inexorablement à retourner à l'état sauvage et primitif. Etes-vous de taille, à affronter cet environnement féroce et sauvage ?

Ce livre , je l'ai dévoré quand j'étais jeune. Je le dévore encore aujourd'hui dix ans plus tard. Jack London au même titre que bien d'autres auteurs, m'a donné le goût de la lecture . Mais ces ouvrages ont fait de moi la personne et le lecteur que je suis. Je dois également à Jack London mon amour pour les loups et les chiens, ainsi que les grands espaces. Ce n'est pas pour rien que Jack London est un classique de la littérature américaine et l'appel de la forêt ( The Call of the Wild) est pour moi son plus grand chef-d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          220
Parfois, au détour d'une promotion sur les livres-audio, je me replonge avec délice dans un texte connu, lu il y a longtemps et jamais oublié.
C'est le cas pour L'Appel de la forêt de Jack London, publié en France en 1908.

Ce roman met en scène la ruée vers l'or dans le grand nord, dans la région de Klondike et oppose la conduite et les comportements des hommes et ceux des chiens de traineaux tout en célébrant la beauté de la nature. La narration omnisciente passe par le point de vue de Buck, un grand chien enlevé à son maître et livré à la cruauté des hommes, passant de maîtres en maîtres, avant de retourner à la vie sauvage.
Il ne s'agit pas ici d'anthropomorphisme et c'est tout ce qui fait l'originalité de l'écriture de Jack London : le personnage principal est un chien qui réagit comme un chien et non pas en imitant des réactions humaines. C'est un véritable roman d'apprentissage ; Buck doit s'adapter pour survivre, au climat, à la violence des hommes, à la rivalité avec les autres chiens. Son itinéraire est jalonné de rencontres et de difficultés, de choix.
Jack London démontre une parfaire connaissance du terrain et de la vie animale : à 21 ans à peine, il a découvert le Klondike et pu observer les hommes et la nature pendant la ruée vers l'or, en particulier quand il s'est intéressé à la culture des Indiens du Nord-Ouest américain. C'est chez les chercheurs d'or, les trappeurs et les indiens que Jack London a trouvé son inspiration, même si son séjour n'a duré que quelques mois.
Son récit sonne juste, oppose subtilement la vie sauvage et la civilisation. L'auteur ne fait aucune concession ni ne porte de jugement : le chien prend le goût du sang, tue bêtes et hommes, par instinct ou par nécessité... Faut-il trouver une morale à ce roman où le chien, après avoir vengé la mort de son dernier maître, choisi la vie sauvage au milieu des loups ? Quelques années plus tard, avec Croc-blanc, c'est l'inverse que Jack London décrira.
Ayant lu ce roman pendant mon adolescence, j'ignorais tout de la biographie de son auteur et surtout de son étude des comportements des animaux. Il est essentiel de redécouvrir les livres qui nous ont marqués pour les apprécier encore davantage.

Le seul bémol à formuler dans cette version audio concerne la voix et le ton du narrateur, Matthieu Barrabès, qui desservent le texte : débit rapide, tonalité monocorde et insipide... Un vrai désastre !
Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la meilleure traduction, L'Appel sauvage semblant plus fidèle à l'original... Malgré ces choix de version discutables, ce roman reste un chef d'oeuvre à redécouvrir.
Commenter  J’apprécie          213
Challenge MULTI-DEFIS 2016
Item : Un livre dont l'histoire se déroule dans un milieu hostile

"The Call of the Wild" de Jack London est pour moi un "livre de couette". Quoi de mieux qu'une épaisse couette pour y trouver chaleur et réconfort alors que sous nos yeux Buck affronte la violence des hommes, la rivalité canine et le froid mordant du Grand Nord ?

Roman court qui prend aux tripes tant on s'attache rapidement à Buck. Fils de saint-bernard et de berger écossais, il est arraché à son foyer pour être revendu en tant que chien de traineau. D'une vie monotone et aristocratique dans le grand domaine du juge Miller en Californie, Buck passe à une vie d'aventures au coeur du Klondike et du Yukon.

Buck n'est clairement pas un chien comme les autres. Sa taille imposante et son esprit vif l'aident à surmonter les épreuves faites de violences, de cruauté, de coups, de crocs incisifs, et de bêtise. Tout n'est pas noir pour Buck, bien heureusement. Fort de ses qualités et de son expérience, il s'adapte vite et gagne peu à peu respect et admiration. Mais plus que tout, c'est l'Amour, le vrai, le sincère qu'il rencontrera en la personne John Thornton. Pendant ce temps, un appel mystérieux, profond, se fait ressentir aux plus profond de son être, jusque dans ses gênes.

Difficile de lâcher ce roman, même quand on est censé dormir parce qu'il est 3h du matin et qu'une longue journée nous attend le lendemain. On n'est pas tranquille avant de savoir le fin mot de l'histoire de ce chien au parcours incroyable, devenu une légende.

Le style de Jack London restitue toute la rudesse du Grand Nord à une époque où la soif de l'or attirait les hommes vers les contrées les plus sauvages et les plus reculées du Canada. C'est simple, sans niaiseries et on ne peut qu'apprécier le réalisme des situations et des portraits même si c'est à travers les yeux d'un chien.
Commenter  J’apprécie          210
Un classique de la littérature américaine et du nature writing où l'on s'émerveille de la nature sauvage, des paysages enneigés...

Dès le début, l'auteur nous parle de vie sauvage :
« L'antique instinct nomade surgit,
Se ruant contre la chaîne de l'habitude ;
Et de son brumeux sommeil séculaire
S'élève le cri de la race.»

Cette citation m'a aussitôt fait penser à celle-ci qui illustre très bien le tiraillement entre la vie sauvage (le fameux Appel de la forêt) et la sécurité (ici l'amour de Buck pour ses maîtres et la douceur d'un foyer) :
« Tout homme est tiraillé entre deux besoins. le besoin de la Pirogue, c'est-à-dire du voyage, de l'arrachement à soi-même, et le besoin de l'Arbre, c'est-à-dire de l'enracinement, de l'identité. Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l'un, tantôt à l'autre jusqu'au jour où ils comprennent que c'est avec l'Arbre qu'on fabrique la Pirogue. »

1ère remarque : Si l'auteur veut vraiment nous faire ressentir cette vie sauvage à travers Buck, le retour à l'instinct, au primitif, j'ai trouvé quelques défauts dans le vocabulaire pour y parvenir : j'ai trouvé les pensées et les "sentiments" de Buck assez humanisés. On pourrait très bien faire le parallèle entre Buck et un humain qui souhaite revenir à la vie sauvage, à ses instincts ancestraux. En effet, il décrit Buck comme "intelligent", qui a des responsabilités, qui est "égoïste", qui éprouve de la joie à tuer, à goûter le sang...
Cela m'a fait tiquer : un animal sauvage, aussi sauvage soit-il, éprouve-t-il réellement de la joie ? Pense-t-il et éprouve-t-il à chaque fois des sentiments quand il agit ?

2e remarque : quand Buck est contraint au travail forcé par les humains, se fait maltraiter, ne vit plus que pour tirer les traineaux des hommes : on pourrait là aussi voir un parallèle avec les esclaves humains, et parcourir tout un pans du passé américain. C'est une bonne critique de toute forme d'esclavage, envers n'importe quel être vivant.

Pour finir, j'ai bien aimé le décor du roman, son contenu : un roman d'aventure, son personnage : on se prend vraiment d'affection pour le chien Buck, et j'ai bien aimé le message de la vie sauvage, du retour aux sources primitives et de l'instinct (malgré mon impression d'humanisation de l'animal).
J'ai voulu poursuivre cette lecture en visionnant le film L'appel de la forêt de 2020 : le film n'est pas une copie conforme au livre. Plusieurs scènes sont relativement différentes voir changées (peut-être pour ne pas choquer de jeunes lecteurs ?) le film ne m'a plus emballée que ca, le livre est nettement mieux et plus réaliste.

Vive la liberté et vive la vie sauvage ! :)
Commenter  J’apprécie          200
Il s'agit d'une relecture pour moi, dans cette magnifique édition. Malgré le format XXL, le livre est très agréable à lire et les illustrations sont très belles. J'avais oublié à quel point l'histoire de Buck est dure et violente !! Mais ça reste une histoire forte, servie par une belle plume inoubliable.
Commenter  J’apprécie          200
Subtil et complexe ce roman d'aventure, L' Appel de la Forêt écrit par  Jack London, nous livre un témoignage, étrange, et envoûtant, celui de Buck, personnage attachant, compagnon fidèle ou chef incontesté d'un attelage dont l'objectif est de trouver de l'OR, dans le plein nord Canadien, l'or du Klondike.


Pourtant Buck n'est pas un homme mais un chien, moitié loup, moitié St Bernard doté de l'intelligence du Berger.
Pourquoi Buck le féroce combattant au grand coeur, n'aurait pas pu demander à Jack London de raconter son histoire ?

La voilà livré de l'intérieur ce destin fait de cruauté, de tendresse, de noirceurs dans cet espace blanc glacé où il faut se battre pour ne pas mourir de froid ou de faim ou le plus souvent de la bêtise des hommes. Buck la jappe à sa façon à l'oreille de Thornton son histoire, à l'homme pour qui il était prêt à mourir .


Notre regard sur le monde animal a changé, ses droits enfin reconnus, ses souffrances analysées et soignées, ses exploits racontés, ses sauvetages exemplaires montrés comme des prouesses, sont des signes de générosité envers la vie !
Le plus singulier à la lecture de ce livre, c'est aussi l'idée que l'on se fait de nos proches fussent ils canins, et de trouver dans ce récit si lointain de 1903, toutes les nuances des comportements que nos vétérinaires et éthologues font émerger aujourd'hui.


Le retour à la vie sauvage de Buck, ne me semble pas une confirmation de la théorie de l'évolution, mais plus prosaïquement ce comportement ressemble bien à ce que font certains d'entre nous pour fuir une société qui les a déçu. Cette fin est très belle, fantasmée au point d' imaginer le plus emblématique des destins, devenir chef de la horde des loups qui va bientôt harceler les hommes et les punir de ses errements.

Le fantastique écrit en 1903 ne parle pas au même imaginaire, car il nous semble aujourd'hui plus banal d'évoquer grâce à Jean-Louis Etienne, et d'autres aventuriers l 'endurance et les qualités extraordinaires de ces chiens de traîneau.

La force de cette autobiographie, vient de ce sentiment diffus qu'un homme aurait pu vivre la même aventure, la même histoire, avoir à l'égard de ses bourreaux ou de ses bienfaiteurs les mêmes réactions les mêmes peurs ou les mêmes angoisses que Buck.
Relisons par exemple le Fils de Philip Meyer, pour retrouver un destin hors du commun, entre la haine des hommes la survie de la tribut et la recherche d'une rédemption malgré d'insoutenables blessures.

Une histoire ou l'homme s'interroge à travers Buck sur sa vrai destinée.
Commenter  J’apprécie          200
En 1897, une rumeur se répandit dans San Francisco, que l'on avait trouvé de l'or au Klondike. La rumeur gagna, alors, L'Europe. Ce fut la ruée vers l'or au nord-ouest du Canada. Des villes champignons poussèrent aux alentours.
Jack London avait 18 ans , lorsqu'il décida de faire partie des chercheurs d'or. Il se munit d'un traîneau pour traverser les fleuves de glace. Il revint de ces expéditions avec beaucoup d'histoires, très riches. Il en fit des recueils. Il fit beaucoup d'autres explorations, mais le Klondike lui inspira sa meilleure oeuvre, ‘'l'appel de la foret'', « Histoire admirable de la ruée vers l'or, racontée par un chien de luxe, volé à ses maîtres, et qui devra travailler pour mériter sa nourriture ». L'appel de la forêt est une vraie pépite de superbes descriptions de la nature et de la vie des chiens de traîneau. Ce livre décrit, aussi, très bien la relation entre l'homme et le chien, entre le bon et le méchant maître. Ce roman est très poignant, au niveau des sentiments et nous fait frissonner jusqu'à la dernière page.
le héros de ce roman, Buck, avait existé. A l'origine, il s'appelait Jack, London lui donnera le nom de Buck, dans son oeuvre.

Buck, magnifique chien croisé berger d'Écosse et Saint Bernard, vivait dans un immense domaine, avec le juge Miller, où il régnait en maître. La découverte de l'or fit grand bruit. Tous les chercheurs d'or avaient besoin de chiens musclés pour leur traîneau.
Sans que personne s'en aperçût, l'aide jardinier du juge échangea Buck contre de l'argent. le chien avait totalement confiance en l'humain, jusqu'à ce jour. Il se retrouva attaché dans une caisse dans un train. A son arrivée, Buck passa d'un tenancier à l'autre. Chacun le malmena. Buck comprit que tout cela n'était pas normal et se défendit. Quand son nouveau tortionnaire voulut le sortir de la caisse, Buck le mordit à sang. Il reçut des coups qui le rendirent inconscient. Il n'avait jamais reçu de tels traitements. D'autres chiens arrivèrent et reçurent les mêmes traitements que lui. Chaque animal devrait passer sous la domination de l'homme. Buck et un autre chien furent vendus à un canadien français, François, qui travaillait pour la poste. Buck comprit qu'il entrait dans une autre vie et qu'il devait se faire entendre des autres chiens pour survivre. Son maître, François, semblait plus juste que les autres. Mais, le bonheur de Buck semblait définitivement loin derrière lui. Les coups gourdins et les coups de crocs étaient l'unique loi, désormais.
La plupart des chiens de traîneau était des Huskies, qui étaient habitués à cette vie. Ceux-ci étaient tels à des loups sauvages, faisant leur propre loi. Buck fut attelé à un traîneau, au milieu d'une meute de chiens. C'était un travail inconnu pour lui. Quand le traîneau démarra, il comprit qu'il devait galoper au même rythme que le groupe. La meute de chiens était guidée par Spitz, le chien chef de file. Si Buck sortait des rangs, il se prenait un coup de crocs par ses congénères de droite et de gauche. Buck comprit très vite le système. François vit que son nouveau chien était très intelligent. Il s'arrêtait pour distribuer le courrier, et offrait, ainsi, une halte pour ses chiens. Buck apprit à manger vite, afin de ne pas se faire voler sa nourriture par les autres. Il comprit, aussi, que lors des arrêts de nuit, il devait se mettre sous la neige pour se protéger du froid, des attaques des loups et des autres Huskies sauvages. La meute franchit des forêts, des glaciers, des congères. Désormais, Buck était capable de survivre dans le grand Nord. Il était devenu indépendant. Il en allait de sa survie. Sa vue et son flaire s'aiguisèrent. Ses instincts naturels réapparaissaient. Il devint digne de ses ancêtres.
Il apprit aussi à se défendre de la cruelle jalousie que Spitz avait pour lui. Ce dernier savait qu'il était capable de prendre sa place de chef de file, et la guerre régnait entre les deux chiens. Buck savait qu'il en était capable. Il savait, aussi, qu'un jour il devra se battre comme une bête enragée contre Spitz. Ce jour arriva lors de l'attaque d'une bande de Huskies sauvages. Spitz en profita pour attaquer Buck. le combat fut terrible. Buck, le corps en sang, eut le dessus sur Spitz. Spitz, mortellement blessé, dut s'enfuir à jamais de la meute. François avait vu la haine des deux chiens. Lorsque François ne vit pas Spitz, au moment de partir, il comprit. Il s'aperçut que la meute n'avait plus peur, et obéissait à Buck. François essaya de mettre un autre chien en chef de file, mais Buck refusa de rester à son ancienne place. François dut, alors, mettre Buck en chef de file. le traîneau redémarra et Buck et son équipage battirent des records. L'attelage de François faisait l'admiration des villes.
Puis, vint le jour où François dut se séparer de son attelage, ordre officiel de la poste. Tous les chiens furent séparés. Buck se retrouva dans un attelage international, où les traîneaux étaient beaucoup plus chargés qu'avant. Il n'y eut plus de respect envers l'animal. Seul le transport le plus rapide comptait. Les chiens étaient épuisés, affamés. Ce fut la vie la plus terrible que Buck connut. Les chiens trop épuisés étaient remplacés par d'autres plus frais.
Buck eut, à nouveau, de nouveaux maîtres, des particuliers, qui n'avaient aucune expérience dans un équipage, ainsi que dans la conduite d'un traîneau. La meute de chiens tirait, comme elle pouvait, un traîneau beaucoup trop lourd pour eux. Celui-ci se renversa. Buck épuisé décida de ne plus se lever, malgré les coups de gourdin et de fouets. La meute n'était plus que l'ombre d'elle même. C'était le plus triste et le plus cauchemardesque voyage de Buck.
John Thornton, un homme très expérimenté en chiens, et en voyage observait non loin, ce bizarre équipage de chiens épuisés. John se jeta, soudain, sur l'homme qui tabassait un chien qui semblait pratiquement mort. John détacha Buck et le prit. John le soigna. Peu à peu, Buck reprit des forces. Buck commença, alors sans le savoir, une nouvelle vie, avec deux autres congénères. Il retrouva, peu à peu de la confiance et de l'amour pour son sauveur. Mais cet amour là, il ne l'avait jamais connu, même avec son premier maître. John n'était pas le maître de Buck. C'était son compagnon. Il connut des paroles douces, des caresses et de grandes accolades de la part de John. Buck s'angoissa même lorsque John s'éloignait. John savait que celui-ci était un chien exceptionnel. Il le laissait vivre selon son instinct. Buck était d'un dévouement total envers John. Il le sauva à ses risques et périls , lorsqu'il vit que celui-ci était menacé. La réputation du chien de John était connue dans toute l'Alaska.
le camp de John était non loin d'une forêt. Peu à peu, Buck fut attiré par celle-ci. Il y alla progressivement, mais, revenait toujours vers John. L'instinct sauvage de Buck réapparaissait. Buck sentait comme un appel vers la forêt. Il partait, plusieurs jours, puis une semaine. Il chassait lui-même pour se nourrir. Il était devenu un tueur pour survivre. Il ne faisait plus qu'un avec la nature. Il retrouvait l'instinct de ses ancêtres.
Un jour en revenant au camp. Il sentit que quelque chose s'était passé. Buck découvrit ses deux compagnons transpercés de flèches. Il chercha John. Son flair l'amena à l'autre bout de la rivière. Il savait que John y était au fond, mort. Il se cacha et gémit. Sa douleur était grande. Il avait perdu le meilleur de ses maîtres. Lorsqu'une flèche siffla non loin de lui, il vit des indiens. Buck sauta à la gorge de chaque indien qui le visait. Voyant que ceux-ci avaient affaire à une bête invincible qu'ils définissaient comme ‘'l'esprit du mal'', ils s'enfuirent. Buck traqua, ainsi les indiens, en les repoussant le plus possible . ‘'L'esprit du mal'' régnait, désormais, dans cette région.
Commenter  J’apprécie          190
Croc-Blanc est également fabuleux, mais l'idée d'un animal apprivoisé retournant à la vie sauvage, comme Buck, courant dans les forêts de sapin en sentant la présence de ses frères loup m'a vraiment touché, et l'Appel de la forêt est au même titre que l'Il au Trésor un de mes classique favoris!
Lien : https://www.facebook.com/AAA..
Commenter  J’apprécie          190
L'appel de la forêt est un livre parfait pour s'évader et prendre un bon bol d'air frais. C'est l'histoire de Buck, un chien volé, attelé pour voyager dans le froid glacial du nord. Tout au long de l'histoire, on va voir Buck passé du chien docile au loup sauvage. Tout cela à force de violence, de maitres sévères et d'esprit de compétitions.
On sent le froid avec ce livre, le givre qui nous glace et l'humidité qui nous saisit. On se sent courir avec Buck, il fonce et nous avec. Il souhaite la liberté et Jack London parvient à l'offrir à ses lecteurs...
Commenter  J’apprécie          191
Comme beaucoup de lecteurs, j'avais lu enfant Croc-Blanc, mais ensuite, je n'ai découvert de Jack London que des oeuvres plus destinées aux adultes , comme le Bureau des assassinats. L'appel de la forêt est cependant un court roman que j'ai énormément apprécié et que les adultes peuvent aimer, littérature jeunesse ou pas.
Les premières pages à vrai dire ne sont pas mes préférées , mais dès que ce pauvre Buck a gagné le grand Nord....Fantastique ! Une symphonie tout en blanc, dure comme le milieu que Buck découvre bien malgré lui. On sent le vent hurler, le froid mordre et les chiens de traineau lutter les uns contre les autres dans une lutte de pouvoir. On y croise des humains bêtes et cruels, mais aussi d'autre plein d'affection bourrue , on tremble pour l'équipage de chiens dans ce milieu hostile, toujours le ventre creux, parfois bien menés par d'intelligents patrons, parfois maltraités par des imbéciles, mais toujours tirant dur le traineau sur la piste. On sent que London connaît bien le milieu qu'il décrit et ce classique de la littérature jeunesse peut être mis entre n'importe quelles mains !
Commenter  J’apprécie          190




Lecteurs (14088) Voir plus



Quiz Voir plus

l'appel de la foret

comment s'appelle le chien ?

holly
Buck
Billy
Rachid

3 questions
231 lecteurs ont répondu
Thème : L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt de Jack LondonCréer un quiz sur ce livre

{* *}