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4,07

sur 4050 notes
Préparez vos anoraks, direction le froid glacial de l'Alaska, gla-gla-gla !
Pour vous accompagner, Buck un chien domestiqué qui coulait des jours paisibles en Californie mais le jardinier fauché l'a vendu. Sa douce vie est terminée, fini les longues siestes, la chaleur d'un foyer et la gamelle bien remplie. Entre ses multiples nouveaux propriétaires adeptes des coups de bâton et de fouet et ses congénères qui en feraient bien leur repas, Buck comprend vite qu'ici c'est marche ou crève. Ses instincts primitifs refont surface jusqu'à un retour complet à son état sauvage lui permettant de s'épanouir en toute liberté loin de l'Homme.
Cette histoire devrait plaire autant aux grands qu'aux petits. Les descriptions de la forêt prennent vie, l'ambiance et le froid sont bien ressentis mais pour moi il manque un petit quelque chose, l'étincelle pour réchauffer l'ensemble.
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Que ce roman est dur, bestial, sauvage!

Je ne m'attendais pas à la violence qui sévit dans les premières pages, lorsque Buck , enlevé pour être vendu, se voit "dresser" pour apprendre à courber l'échine.
C'est ensuite le combat pour la vie dans une meute de chiens et l'apprentissage de la loi du plus fort. Buck, jeune chien élevé jusque là auprès de la famille du juge Miller, redécouvre en même temps que le Grand Nord, le froid, la neige, et la cohabitation, ses premiers instincts. Son ouïe s'affine, son odorat flaire les moindres nuances de temps et de présence. Il se fait rusé, apprend vite à survivre et à s'affirmer pour devenir le chef de la meute de traîneau.

Ce qui m'a époustouflée ici, c'est tout ce fourmillement d'émotions, de sensations qui tournent autour de Buck et que London a su décrire avec tant de vraisemblance, tout comme ce roman n'est ni dans le pathétique ni dans l'enjolivement et je comprends maintenant pourquoi il a pu rester gravé d'une telle force dans la mémoire de ceux qui l'ont lu enfant.

enfin, par justement ce côté sauvage, il souffle un vent de liberté et de vastes étendues neigeuses dont on sentirait presque l'odeur humide et fraîche.
Magnifique.
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Un livre plutôt classé littérature jeunesse, autant dire que si un proche ne me l'avait pas donné en me disant, lis-le, ça va te plaire, je ne suis pas certaine que je me serais lancée dans l'aventure !

Et bien, j'ai suivi avec passion les aventure de Buck, croisé de terre neuve qui coulait des jours heureux chez le riche juge Miller en Californie avant son enlèvement par un jardinier avide de gains. Direction le Grand Nord, les chercheurs d'or, les attelages et les chiens de traîneau. Et nous voilà partis pour le meilleur et le pire avec lui, souvent le pire d'ailleurs car il va passer de propriétaire en propriétaire dont certains seront la lie de l'humanité. Buck se découvre une passion pour l'attelage et les grandes courses dans la neige, il lutte pour le pouvoir au milieu de ses congénères et petit à petit se sent appelé vers la forêt et la vie sauvage.

On peut lire ce court roman à tout âge, au premier comme au dixième degré car Buck c'est aussi Jack London qui nous décrit la cruauté des hommes et la lutte pour la survie, et évoque, par cet appel à la vie sauvage, la théorie de l'évolution.

Une chose est sûre : le plaisir de lecture est là, bien présent quelle que soit l'interprétation que chacun fera. Et ça c'est drôlement chouette !
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Ce formidable roman d'aventure met en scène le chien « Buck ». Sa destinée nous est contée à travers son propre point de vue.

« L'appel de la forêt » fait partie de ces romans adaptés à tous publics. En effet, notre façon de l'appréhender et le regard que l'on y porte diffèrent selon notre maturité. Et paradoxalement, certaines scènes m'ont semblé plus difficiles depuis mon point de vue d'adulte.
Du fait de ce lectorat élargi, certains ressentis de Buck peuvent sembler amplifiés.

Le format d'audiobook et la voix du narrateur sont très bien adaptés, j'ai eu le sentiment que cela n'en rendait le récit que plus intense.
La plume de Jack London est très agréable, il nous embarque dans le grand nord à l'aide de descriptions fluides et dépaysantes.

En bref une épopée à la fois passionnante, rude et magnifique, qui renvoie subtilement à l'homme le reflet de ses actes.
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D'abord un titre magnifique, en parfaite adéquation avec l'animal qui le ressentira, qui laisse à chacun la faculté de voir la forêt comme il le désire, à savoir la vie sauvage, la liberté totale, le wild immense, ou autre chose.
Un grand roman nature dans lequel le chien Buck a le rôle principal et son aventure avec les humains passe par divers stades, le pire côtoyant le meilleur. Le contexte de cette époque des chercheurs d'or est magnifiquement posé et les lecteurs se trouvent habités par ce grand nord et ce chien intelligent qui ressent tous ces événements qui conduisent son existence.
Bien sûr le théâtre naturel de l'action lui confère une dimension sauvage qui favorise une très belle aventure littéraire plus que réussie.
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Qui a lu" Mémoires glacées" de Nicolas Vannier a pu voir en l'homme l'amour inconditionnel pour ses chiens de traîneaux.
Ici Jack London nous dévoile la facette cruauté de chercheurs d'or dans le Grand Nord canadien au XIX ème siècle.
Ce sera le sort de Buck mi Terre-Neuve mi Colley qui d'une vie douillette va basculer vers l'enfer. Son apprentissage de la vie rude et impitoyable l'amènera à puiser dans ses propres ressources pour survivre parmi ces sauvages d'humains. Et grâce au tempérament fort de Buck et à sa ténacité le chien trouvera le chemin de la sauvagerie, seule voie pour survivre.
Un très beau roman de London où sous des couverts d'animaux il exploite le sujet de l'esclavage et de la cruauté.
Buck est un chien attachant au point que je me voyais auprès de lui tirant le traîneau et subissant les coups de fouet; c'est dire tout le talent narratif de l'auteur.
Excellent roman d'apprentissage pour les jeunes mais pas qu'eux! la preuve ma jeunesse est derrière moi ouhhhhhhhhhhh.
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Au vu des nombreuses critiques pour ce roman, je vais être brève, j'avais beaucoup aimé Croc Blanc, j'ai bien aimé ce chien beaucoup moins la cruauté des humains envers eux.
Ce qui est intéressant au-delà de l'histoire c'est sans doute ce que l'auteur a voulu transmettre aux humains que le chien n'est pas si bête que cela et qu'il devrait avoir un peu plus de considération envers lui (tout en se mettant dans contexte de l'époque). A l'opposé, il démontre également qu'un chien est prêt à tout même tuer, mourir pour son maître.
Si le chien est domestiqué depuis des lustres, il n'en reste pas moins un animal avec ses instincts, et même si certains démontrent qu'il ne peut redevenir sauvage, certes, mais il sommeille en lui son instinct d'animal dans un règne d'animal avec son instinct de survie et de défense. C'est pourquoi beaucoup parfois ne comprenne pas le comportement de certains chiens qui se rebellent, se mettent à mordre etc... Pour ça, il faut savoir que le chien est comme nous à une certaine mémoire des faits qu' il a subi ou ne veut plus subir, d'ailleurs l'auteur le démontre très bien avec l'expérience que Buck a subi à coup de bâton, ce bâton, il l'a fui mais ensuite l'a affronté. Bref, c'est un roman très instructif sur l'évolution, le comportement de l'espèce canine. J'ai dans mon exemplaire un petit épilogue qui argumente cela.
Lecture intéressante, que je trouve un peu cruelle pour un jeune public.

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Un classique de la nature : l'histoire d'un chien qui participera à la ruée vers l'or du Klondike.

C'est un livre classé « jeunesse », mais dont le style du texte n'est pas enfantin. C'est un album agréable orné de jolies images qui rendent plus accessible ces aventures qui datent de la fin du 19e siècle.

Dans cette édition « Chefs d'oeuvre universels » de Gallimard, en plus des illustrations de l'histoire, on a droit à des photos d'époque, des schémas et des informations sur l'Alaska, le Yukon et la recherche de l'or. Bien que ce soit intéressant, ça dérange un peu le suspens du roman si on prend connaissance de toutes ces infos à travers le texte.

Un appel sauvage, mais une forme plutôt pédagogique.
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J'avais dû lire ce livre il y a quelques années pour mes cours de français. Je ne m'en souvenais plus très bien, mais j'en gardais un bon souvenir.

Ce livre retrace le destin de Buck, chien de sang-mêlé, traîné de maître en maître, qui va devoir survivre, s'initié à la loi du plus fort et apprendre à se débrouiller par ses propres moyens.

L'intrigue est palpitante : durant de nombreux moment, je me demandais si Buck allait s'en sortir. Il est vrai qu'il est le héros de l'histoire, mais ce qui lui arrive est vraiment atroce.

Ce chien est follement attachant, bien qu'il soit assez féroce. Il est courageux avant tout, et ça m'a bien plu !

Ce qui m'a frappé, c'est le rythme : les éléments et les péripéties s'enchaînent, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde. Jack London nous embarque pour un voyage étonnant dans le Nord de l'Amérique, et c'est à travers ses magnifiques paysages que Buck va changer et grandir.

Le style d'écriture de Jack London est plutôt simple, mais il parvient à écrire des descriptions sans ennuyer son lecteur, chapeau !

C'est un roman qui se lit d'une traite pour les petits comme pour les grands, et je ne regrette pas de l'avoir sorti de ma bibliothèque.
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Buck est un chien vivant dans une grande maison coloniale, veillant sur des enfants et passant le plus clair de son temps à veiller son maitre, un juge bon envers lui. Un jour, il sera vendu par l'un des employé de celui ci, et rencontrera tour à tour des hommes durs, farouches, lui apprenant à coup de gourdin l'obéissance aveugle.

Changeant de propriétaire, il découvre, harnaché à un traineau, la vie dans le grand Nord : en compagnie d'autres chiens, il apprend à sentir la neige sous ses pattes, à prendre les virages et à tirer, encore et encore, son chargement. Il découvrira son amour pour son travail, et sa volonté et l'orgueil de tenir sa place.

Ces propriétaires sont au début réfléchi sans être bienveillant, évitant les risques inutiles. Cependant au fur et à mesure, il se retrouve, lui et ses compagnons face à des personnes dénuée de toute responsabilité et de sens logique, menant le traineau à la catastrophe. Recueilli par John Thornton, il découvre l'amour inconditionnel pour un maitre, mais son aventure ne s'arrête pas là : sentant en lui une force l'appeler dans la forêt, il reconnaît et accueille cet appel : le monde sauvage lui ouvre les bras.

Les débuts chaotiques de Buck dans ce monde du grand Nord et l'âpreté du monde sont dépeints avec réalisme et dureté : il n'y a pas la place pour les sentiments : le travail doit être mené vite et bien. Hommage à ces chiens de traineaux, l'auteur nous fait sentir l'orgueil, la fierté de ces chiens à dépasser sans cesse leurs limites pour avancer dans ces contrées glacées.

La relation Homme - Animal est tour à tour terrible, dérangeante, atroce et bienveillante : les maitres sont tous différents face à leurs chiens, mais voir qu'ils sont capables d'en oublier la raison et obliger les chiens à aller toujours plus loin...

La cruauté envers les animaux est hélas encore tenace de nos jours, sans qu'il n'y ai de réelle raison (ne mentionnons ici que la véritable bêtise humaine). Dépeinte sans ménagement dans ce livre, on se rend compte, à voir le monde des yeux de Buck, que celui ci, si vaste soit il recèle malgré tout des espoirs et des plaisirs.

L'appel de la forêt, c'est aussi ce voyage dans les contrées glacées, ce froid qui prend aux tripes et rend l'histoire plus intense. de plus, à une période de la Ruée vers l'Or, cette histoire démontre également les méconnaissances de certaines personnes : ils se lancent à corps perdus dans une aventure sans avoir toutes les clés en main pour avancer en toute sécurité et éviter les dangers.
Un livre court, mais qui marque par son intensité et cet amour que l'on ressent envers ces animaux puissant et intelligents. Une belle lecture.

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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