Pêcheur d'Islande

Une lecture que j'ai trouvée assez poussive, surtout pour la première moitié.
Le sujet m'intéressait mais je me suis un peu noyée dans les descriptions.
Je suis certaine que la poésie des mots touchera plus d'un lecteur, toutefois j'y suis restée plutôt insensible.
En revanche, la seconde partie, avec le développement de l'histoire entre Gaud et Yann, m'a nettement plus plu.

un grand classique que j'avais prévu de lire depuis longtemps. Pour une fois, Pierre Loti sort de ses thèmes exotiques pour raconter la vie des pêcheurs bretons qui partent six mois par an vers l'Islande. Un bout de quotidien, aussi bien du côté des pêcheurs que de celui de leurs femmes, qui les attendent patiemment. Une vie dure, un récit dur. Mais sur un thème assez similaire, j'ai préféré Entre ciel et terre qui nous parle du deuil d'une manière plus touchante. Alors que Pêcheur d'Islande tend vers la mort du pêcheur, Entre ciel et terre commence par ça ! ce qui change toute l'optique de l'histoire, et la rend plus captivante à mon goût …
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Dans ce roman, les descriptions des paysages sont magnifiques mais trop longues à mon goût. J'ai eu l'impression de ne faire qu'attendre comme les personnages d'ailleurs : les pêcheurs-le poisson, les femmes-leurs maris, les vieilles personnes-la mort, les fiancées-leurs galants ; enfin bref… un roman qui décrit bien ce monde en cette fin du dix-neuvième siècle. Mais que de longueurs…. Pour une fin qui est annoncée dès le début. Intéressant mais je me suis un peu ennuyée. Dommage.

Entre George Sand et Maupassant, aussi joyeux qu'Une vie, mais donnant une vie aux phénomènes naturels comme dans le chateau d'Argol, sans y faire intervenir d'animaux (à part les poissons pêchés et un pauvre chat...), un roman de l'attente en un sens également, celle des hommes partis vers l'Islande ou la Chine, des vieilles de la mort, de l'amoureuse que son fiancé se déclare... le froid, le vent, les embruns glacés, la pierre des maisons, le bois des coques et des mâts, le gris de la mer, la brume, le blancs des coiffes bretonnes, la faïence des saintes vierges... Tout ce monde travailleur, courageux, obstiné face aux éléments, isolé de la ville, des étrangers, des animaux, de la terre... du bonheur... Un roman sentimentaliste, triste et monotone, bien sûr très émouvant également, mais d'une émotion morbide et que l'on sent forcée... Intéressant à tout le moins pour l'image d'épinal des pêcheurs bretons au xixème siècle, de l'attente des femmes, d'une période de l'histoire de Paimpol...

Bien écrit, belles descriptions, mais ça a vieilli un peu et ça a un côté "mélo" assez déprimant (comme la plupart des livres de P. Loti, comme s'il fallait que ses personnages soient mal...lotis !)

Le cadre se prêtait à une belle histoire, mais le résultat est une déception : intrigue molle à l'issue prévisible, personnages factices, répétitions, style prosaïque et artificiellement populaire, longueurs, et images sans grande originalité.

Pfff..heureusement que la préface de D.Leuwers explique la relation de P.Loti avec les femmes, la mer et notamment la perte de son frère. On retrouver ainsi dans le livre ces traits. Si les descriptions des paysages et flore bretons, ainsi que de la mer sont riches, elles finissent par être lassantes. Et l'histoire en elle même n'a pas d'intérêt (désolé), à part celui de montrer succinctement la façon de vivre sur les côtes Bretonnes à la fin du 19eS.
Bon, c'est ennuyeux...voilà.

Le point fort de ce roman a été pour moi de me faire ressentir profondément la réalité de la vie de pêcheur en haute mer autant dans sa dureté que dans sa beauté. La fatalité inhérente à tous métiers qui se conjuguent avec les bons plaisirs de dame m'est aussi apparue omniprésente dans ce roman. Mais malgré cela et la belle écriture de Pierre Loti, je me suis un peu ennuyée...

J'ai pas du tout accroché, désolé Pierrot