Trois

Le quatrième de couverture était alléchant. Malheureusement ce sera le seul attrait du roman. le postulat de base était attrayant avec 4 avions qui s'écrasent et trois étranges enfants qui survivent au crash. En plus le style du roman présenté sous forme documentaire, laissait présager un rythme soutenu. Mais cela reste plat, les personnages sont insipides, entre les partisans de l'apocalypse et les complotistes ils sont tous presque grotesque. Enfin, le suspense, il n'y en a aucun et à force de l'attendre je me suis lassé au bout de 300 pages (sur les 600). Non vraiment un roman à éviter.

Si la quatrième de couverture de ce livre m'a incité à le lire en m'inspirant une jolie intrigue, les premiers chapitres m'ont rapidement ramenés les pieds sur terre.
De thriller ce livre n'en a que le résumé. L'auteure nous a en fait concocté une espèce de documentaire sur un quadruple accident d'avion ayant eu lieu le même jour. On se retrouve donc avec un enchaînement de témoignages qui font passer le lecteur d'un accident à l'autre sans réel lien entre eux. Et que dire des théories farfelues et d'un final qui l'est tout autant.
Une grosse déception.

Ce Jeudi Noir, le 12 janvier 2012, vont se produire simultanément quatre crashes aériens. le vol Maiden Airlines dans les Everglades (Floride), le vol Antonov de Dalu Air au coeur de Khayelitsha (le township le plus peuplé du Cap (Afrique du Sud), le vol Sun Air dans la forêt Aokigahara (Japon) et le vol Go! Go! Airlines en Europe. Trois survivants sont retrouvés, trois enfants sensiblement du même âge: Bobby aux Everglades, Hiro au Japon et Jess en Europe. Les théories vont s'enchaîner, toutes plus farfelues les uns que les autres. Et cela aura des conséquences insoupçonnées sur l'ordre mondial.

Ce roman se présente comme une enquête. Elspeth Martins, journaliste me semble-t-il, sort un livre sur le Jeudi noir et ses conséquences. Ce livre se compose de témoignages de gens touchés de plus ou moins près par ces évènements, familles des victimes et des trois enfants, secouristes intervenus sur les sites, interviews et retranscriptions d'entretiens et d'enregistrements divers. L'histoire se constitue donc à partir d'une myriade de points de vue. Les principaux narrateurs seront Reba (amie de Pam, victime du vol japonais), Len Vorhees (pasteur de Pam), Paul Craddock (oncle de Jess); Lilian Small (grand-mère de Bobby), Chiyoko Kamamoto (cousine de Hiro).

L'intrigue se dessine doucement. Les éléments arrivent peu à peu. le lecteur les glane ici et là, au fil des interviews, au gré de certaines répétitions. le puzzle se construit lentement mais surement. Toutes sortes de rumeurs circulent: fabuleux coups de chance pour ces trois enfants, théorie du complot, suicide, théories religieuses, ovni, … Et je dirai que ce choix de construction fonctionne plutôt bien, les informations importantes sont données au compte-goutte, chaque document présenté (et donc chaque narrateur) apporte un petit bout du tableau général. L'idée est intéressante et originale, le style agréable.

Mais autant j'ai bien aimé la construction alambiquée du récit, autant je n'adhère pas à sa conclusion qui me laisse dubitative. Une première bonne impression atténuée par cette conclusion abrupte, étrange et un peu frustrante. Sans cela, ce thriller aurait été excellent.

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Désir de découverte je mes suis laissé tenté par le résumé prometteur de ce roman de Sarah Lotz. Première surprise , la narration sous forme d'interview très déroutant et on ne s'y fait pas vraiment. On persévère de page en page en espérant que l'intrigue va vraiment commencer. Mais après plus de 100 pages j'ai baissé pavillon et abandonné ce roman . Déçu.

Mitigée et déçue.

La couverture et le résumé m'ont fait choisir ce roman. Même si je ne regrette pas ma lecture, j'avoue que ce livre me laisse un goût amer en bouche. Un goût d'inachevé.

Pour la forme, la couverture m'a subjuguée, mystérieuse à souhait je me suis laissé prendre à son piège. Quand au style d'écriture, difficile d'en juger, puisqu'il n'y en a pas, pas à proprement parler en tout cas. En effet le roman ce compose, comme un livre témoignage, de retranscritions, de récit de témoins, ou d'échange de mail. Dans ces dispositions difficile de juger du style d'écriture, j'avoue que ce choix de mise en forme m'a dérouté, et je trouve que le côté thriller de ce roman, prend un sacré coup dans l'aile à cause de ce choix.

Quand à l'histoire, et bien que dire ? Pour commencer, je ne me suis pas attachée aux personnages, en effet difficile de faire passer des émotions vu la forme de ce roman. du coup je me suis trouvé privé d'émotions, privée de ce petit plus, qui donne généralement la boule au ventre dans un thrillers.
L'histoire elle, partait sur des bonnes bases, mais il y a comme tromperie sur la marchandise, car non ce roman n'à rien d'un thriller. Il n'y a pas d'enjeu, pas d'angoisse, pas de craintes. Juste une série de témoignages sur les tenants et les aboutissants de ces crashs d'avions. Alors oui, la réflexion autour du miracle que trois enfants aient survécus est intéressante. Oui il est vrai qu'il y a de bonne chose dans ce roman, toute la réflexion sur les Pamelistes, et leur therories que ces crashs sont le signe annonciateur du ravissement est totalement juste. Les événements suites à ce crashs ne sont pas surprenant et au contraire ils sont même éclairés. Car aucun doute que si un tel événement se produisait, il y aurait effectivement, nombre de fanatiques, de therories du complot ou autres. Mais pour moi tout cela ne correspond pas à un thriller !
Enfin je pense que ce qui m'a le plus déçue est la fin de ce roman, et les deux derniers chapitres. Déjà la fin est ouverte, chose que je supporte mal ! Cela m'a fait l'effet d'une douche froide, comme si je lisais un roman policier et qu'a la fin, l'auteur choisisse de ne pas révéler le nom du tueur !
Mais il y a aussi tout le passage avant cette fin, qui me laisse plus que dubitative. En effet nous retrouvons un personnage évoqué au cours du roman, mais ce personnage s'avère bien différent de ce qu'il était. J'ai découvert un personnage froid, suffisant, cruel. Ce revirement de situation m'a semblé inapproprié et m'a estomaqué. Notamment le passage ou ce personnage parle de la mort de son amour. Ce personnage fait preuve de détachement et même de sadisme, terminer un roman avec ce genre de personne m'a laissé perplexe, si encore ce personnage était un serial killer ! Mais non !

Alors oui je suis plus que mitigée par cette lecture et bien incapable de dire si je le recommande ou pas. Mais qu'importe, c'est à vous de vous forger vos propres opinions !

Bonne lecture à tous.

Roman bien construit, qui alterne des témoignages réunies par une journaliste qu'on ne découvre que vers la fin. Ca se lit facilement mais cela reste decevant tant dans la conclusion, qui n'en est pas une et qui laisse planer une sorte de flou artistique sur les trois, que dans le developpement de l'histoire, un peu longuette. Trop ambigue pour moi. C'est dommage.

En 4ème de couverture, il était indiqué que ce serait un "thriller glacant"...alors non seulement je n'ai pas été glacée mais en plus, de thriller, il n'en reste que le mot sur la couverture parce que pour moi, c'était un simple roman avec une idée de science-fiction mais franchement, je n'ai ressenti ni angoisse ni suspense, rien de tout cela.

Je vous avoue que je me suis même ennuyée à certains moments de ma lecture mais je suis quand même arrivée au bout du livre parce que je voulais comprendre où voulais arriver l'auteur ....

je vous laisse découvrir si l'aventure vous tente ...

c'est un livre qu'on m'a prêté. le résumé au dos du livre m'a donné envie de le lire, et j'ai plongé dedans....

Tout de suite j'ai accroché, on veut tout de suite savoir la suite quand on lit les dernières paroles de Pamela May Donald. le fait que le livre soit écrit en format documentaire ne m'a pas dérangé, au contraire l'histoire est plus compréhensible...Le seul bémol on ne connait pas les pensées des 4 enfants. de même, on a la conversation en "chat" de Chiyoko et de Ryu, on a le fil de discussion de Ryu quand il veut retrouver Chiyoko......Mais on a rien sur leur rencontre c'est rageant .......

Lisez le et vous m'en direz des nouvelles ;)

L'auteur a pris le parti pris d'organiser son roman à la façon d'un documentaire, comme s'il rassemblait les preuves de l'histoire qui nous est contée.

Si les premiers chapitres me font penser à de la lignée de Guillermo del Toro, et semble prometteur, autant les chapitres suivants sombrent dans un récit tout en longueur, en répétition, sans grand suspense jusqu'au point de n'avoir sur plusieurs pages qu'une amourette qui nous donnerait presqu'envie de lire Twilight.

La lecture de ce livre nous laisse une impression de gâchis. Les dernières pages sont vraiment très bien écrites, l'auteur revient alors dans un mode de récit beaucoup plus traditionnel mais c'est surtout très efficace. Mais c'est surtout la narration qui n'est pas à la hauteur de l'originalité de l'histoire. L'auteur aurait pu développer la récupération de l'événement par les sectes et autres partis politiques à la façon d'un Stephen King dans Dead Zone.

Le bouquin se présente comme un livre dans le livre, à la façon de World War Z de Max Brooks. En l'occurrence il s'agit d'un essai signé Elsphet Martin sur ce fameux Jeudi Noir et le phénomène des Trois. On y trouve des extraits de livres, des interviews et autres comptes-rendus ; bref tout ce que l'on est susceptible de trouver dans un ouvrage de ce genre. Lire un prétendu essai sur un événement fictif peut sembler déconcertant, je comprends même que cela puisse rebuter les moins téméraires, mais personnellement ce choix narratif ne m'a pas choqué outre mesure, d'autant que c'est globalement bien ficelé.

Mine de rien ce choix narratif demande un gros travail d'écriture afin de se mettre à la place de chacun des intervenants. Non seulement ils auront leur propre perception des choses mais aussi une façon personnelle de s'exprimer. Un défi relevé haut la main par l'auteure.

Tout le bouquin se découpe par succession de deux phases appelées respectivement Les Survivants (où l'on découvre le quotidien des familles ayant recueilli un des enfants miraculés) et le Complot (où s'affrontent les théories conspirationnistes les plus délirantes et les affabulations apocalyptiques de certains groupes religieux sur le pourquoi du comment des crash et les enjeux autour des Trois). Franchement là encore les choses se goupillent bien, on se prend rapidement au jeu.

A partir d'une successions de petits riens, des faits presque anodins pris un à un mais nettement plus significatifs quand on a une vue d'ensemble (privilège des lecteurs que nous sommes), l'auteure nous amène à nous poser des questions, à douter, voire même à installer une véritable tension nerveuse (le cas le plus flippant est celui de Jess, recueillie par son oncle Paul après la mort de ses parents). On frétille d'avance à l'idée de découvrir le fin mot de l'histoire.

Et c'est là que le bât blesse… Imaginez que vous cuisiez un soufflé au fromage, vous le voyez à travers la vitre du four qui gonfle et dore au fur et à mesure de la cuisson, quand vous éteignez le four et ouvrez la porte le truc s'effondre en une masse informe. Et quand vous décidez malgré tout de le goûter vous tombez sur un truc insipide. La comparaison peut paraître cruelle mais c'est bel et bien le ressenti premier en refermant le bouquin. Tout ça pour ça !

Ce n'est pas pour autant que je dirai que ce bouquin est un ratage total, l'auteure réussit à nous tenir en haleine avant une fin un peu trop abrupte qui ne répond à aucune des questions que l'on pouvait se poser. Les (longues) annexes finiront d'enfoncer le clou en brouillant encore un peu plus les pistes sans trancher dans le vif. Avec un final digne du reste il aurait pu prétendre à l'excellence, au lieu de ça il devra se contenter de flotter dans la zone moyenne ; à chacun de se forger sa propre opinion sur les Trois…
Lien : http://amnezik666.wordpress...