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sur 859 notes
Après avoir parlé de lui dans En finir avec Eddy Bellegueule et Histoire de la violence, de son père avec Qui a tué mon père, Edouard Louis, dans ce nouveau livre, fait le portrait de sa mère. Et c'est très réussi. C'est l'histoire d'une femme asservie d'abord par son premier mari, puis par le second, vivant une vie de misère, qui parvient malgré tout à se libérer. ● Edouard Louis renoue ici avec les bonheurs d'écriture de son premier récit, dont il s'était éloigné pour produire des textes tout aussi autobiographiques mais plus politiques. Il retrouve une prose à la fois limpide et sensible et qui, m'a-t-il semblé, a gagné en maturité. ● Toute l'oeuvre d'Edouard Louis, dans le domaine de la littérature comme dans celui de la sociologie, tourne autour de ce qu'il appelle le « transfuge de classe » (il a fait sa thèse là-dessus). Je trouve dommage qu'il éprouve une telle charge de culpabilité d'avoir réussi à s'élever dans la société, même si c'est cette culpabilité qui fonde son travail d'écrivain. Il ne viendra jamais à bout de la contradiction fondamentale de son être : être né dans un milieu misérable et être devenu un bourgeois qui emmène sa mère boire du thé dans un palace parisien ou dîner dans des restaurants de luxe ou qui lui fait rencontrer Catherine Deneuve tout en se réfugiant derrière Roland Barthes pour nous dire qu'il s'agit d'une « bourgeoisie d'exotisme » (sic !). Comment éprouver tant de haine à l'encontre du Bourgeois et avoir fait tous les efforts possibles pour en devenir un avec au départ de si faibles chances de réussite, et surtout, y être parvenu si bien ? ● Non, Edouard Louis, vous n'écrivez pas « contre la littérature » même si vous le pensez (« Parce que je le sais maintenant, ils ont construit ce qu'ils appellent littérature contre les vies et les corps comme le sien. Parce que je sais désormais qu'écrire sur elle, et écrire sur sa vie, c'est écrire contre la littérature. »). Vous faites maintenant partie des « ils » que vous dénoncez même si vous vous échinez à vous/nous démontrer le contraire au fil de vos prises de position. A votre question « Est-ce que je suis devenu le corps que je détestais ? », il n'y a pas d'autre réponse que oui. Sinon, il fallait rester Eddy Bellegueule et ne pas se choisir un prénom de premier ministre et un nom de roi de France… ● Ce serait plus simple pour vous de l'admettre. Mais d'un autre côté, qu'écririez-vous ?...
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Dans la famille Bellegueule, donnez-moi la mère, Monique. Dans ce quatrième roman, Édouard Louis continue à retourner les cartes d'une famille ouvrière et pauvre du nord de la France.
C'est en découvrant une photo de sa mère, jeune et libre, que l'auteur revit ces années difficiles :
« …les années de sa vie partagées avec mon père, les humiliations venues de lui, la pauvreté, vingt années de sa vie mutilées et presque détruites par la violence masculine et la misère. »
Ce retour sur une vie gâchée n'est pas joyeux, loin de là, mais sert d'étalon de mesure pour percevoir le changement radical de Monique qui, peu à peu, va s'émanciper et se reconstruire dans une vie plus libre.
Pourquoi avoir écrit ce livre très intime sur sa mère ? Peut-être pour se racheter, car le petit Eddy Bellegueule devenu Édouard Louis l'écrivain, a des regrets, voire une sorte de culpabilité qu'il confesse ainsi :
« …j'ai été malgré moi, ou peut-être, plutôt, avec elle, et parfois contre elle, l'un des acteurs de cette destruction. »
La démarche est louable et l'on comprend que le petit garçon devenu écrivain a voulu rendre hommage à cette mère dont il salue l'abnégation. Mais cela suffisait-il pour en faire un livre ?
Il la raconte, elle, en parsemant son récit d'anecdotes avec des phrases notées en gras (pour que le lecteur ne les manque pas ?) comme « l'année où elle a voulu partir en vacances…le jour de l'accident…Jusqu'à ta rencontre avec Catherine Deneuve. » On a même droit en bonus à quelques photos noir et blanc. Tout cela donne l'impression de feuilleter l'album photo d'une vie qui ne nous concerne pas et où l'on fait irruption par erreur.
Le sauvetage de cette femme humiliée devient vite lassant, avec des passages sans intérêt comme s'il fallait à tout prix remplir un certain nombre de pages.
Une lecture non indispensable et qui ne me laissera pas un grand souvenir…

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Après avoir brossé et réhabilité ( de façon lourdingue) son père, Edouard Louis met sous les feux de son projecteur, sa mère dans un court texte sobrement intitulé : « Combats et métamorphoses d'une femme ». Évidemment, le rouleau compresseur médiatique s'emballe, saluant avec des cris d'extase cette nouvelle parution dont le mélange féminisme/confession permet de déployer sans fin tout une glose bien de notre époque : faire reluire le tout venant.

Posons-nous quelques minutes et imaginons une seconde que ce récit soit signé ... Jean-Paul Duglandier. Quel(le) critique daignerait écrire une ligne sur ce portrait banal ? Sans doute une jeune blogueuse, ravie d'avoir reçu de la part des éditions du Seuil le volume, se fendrait d'une critique enflammée ( dans le secret espoir de recevoir d'autres livres gratos), enthousiasmée par le parcours de cette mère partie du fin fond d'un logement social du nord de la France et qui finit par fumer une clope avec Catherine Deneuve.

Mais cette mignonne bluette est signée Edouard Louis, nouvelle égérie prouvant la non consanguinité du milieu littéraire et intellectuel français. Et ça change tout. L'homme, au parcours évidemment notable, est une personnalité intéressante, passionnante et formidablement électrisante lorsque l'on lit ou écoute ses interviews. Cependant, ses écrits laissent plus que songeurs et ce nouvel opus n'emballera pas plus le vrai amateur de littérature que celui d'essai sociologique.

Le texte est donc le récit du parcours de la mère de l'auteur, issue d'un milieu plus que modeste, privée d'études car mariée jeune à un homme violent et alcoolique avec qui elle aura deux enfants avant ses 20 ans mais qui au final arrivera à se sortir de cette misère pour atteindre une nouvelle vie plus conforme à ses rêves de jeune fille. L'auteur revisite donc sa famille déjà présentée sous un jour peu flatteur dans son premier texte ( « En finir avec Eddy Bellegueule »). Il a vieilli et sa maturité lui permet de donner un autre éclairage à ses géniteurs. C'est humain, normal, banal. Hésitant entre roman et essai, s'adressant tour à tour à sa mère, au lecteur ou à lui-même, Edouard Louis essaie de rendre la chose vaguement passionnante voire sociologique en abordant cette double peine qu'est être femme et pauvre. Hélas pour lui, il est loin d'être le premier à écrire sur ce sujet, la figure maternelle d'un milieu social défavorisé et sur la honte ressentie par un élément de la fratrie qui réussit. Face à lui se dresse Annie Ernaux ( et beaucoup d'autres) et les comparer n'est pas du tout à son avantage. L'écriture est plate, les décors à peine brossés n'arrivent pas à faire exister réellement les personnages qui ne sont caractérisés que par quelques petites anecdotes jamais vraiment exploitées. le texte essaie de se glisser dans un mouvement féministe, sans doute bienvenu à notre époque, mais qui lui aussi reste assez superficiel. Certes, cette mère est attachante au final, car, c'est seule qu'elle arrive à se sortir de son quotidien sordide. On peut être touché par ce revirement filial, qui passe de la honte à l'admiration mais pas plus que moultes récits publiés depuis des décennies.

Si on devait chercher et donc trouver quelque chose d'original dans ce court texte, ce serait qu'Edouard Louis théorise gentiment la notion de « mère de » car, c'est bien grâce au parcours flamboyant de son fils que cette femme a pu se métamorphoser en s'aidant de l'appel d'air ainsi généré malgré l'ingratitude et la honte. C'est mieux que rien mais de là à déclencher ce torrent médiatique de louanges, on peut rester perplexe ou simplement passer pour un vieux rabat-joie en pensant que notre époque à les écrivains qu'elle mérite.
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Édouard Louis, ses personnages il les a autour de lui. Après son autobiographie, puis celle de son père, voici celle de sa mère.
Une femme qui a eu cinq enfants et deux maris alcooliques et violents. le titre est bien choisi et ici on se rend bien compte qu'une personne se fait selon son entourage. C'est dur et tendre à la fois pour se terminer par la jolie anecdote avec Catherine Deneuve. Un roman court qui va à l'essentiel de la relation fils-mère dans une vie pas toujours choisie.
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En véritable transfuge, Édouard Louis continue son analyse de la condition sociale de ses parents et nous donne à voir le milieu dans lequel il a grandi, alors qu'il était un garçon «différent» du fait de son homosexualité, dans un climat viriliste.

Cette fois-ci, il nous parle de sa mère qui a su s'extirper de la misère en quittant son père alcoolique. Après la lutte et les combats, viennent la vie nouvelle à Paris et la découverte de cette mère qu'«Eddy» connaît à peine.

Mais l'aisance financière et la vie citadine en font-elles une femme «riche» ? Échappe-t-on à sa «caste» et à la violence de classe ? Dans quelle mesure sommes-nous déterminé.e.s par notre milieu d'origine ?

Un magnifique récit, brillant et intelligent, plein d'amour pour cette mère admirable. Entre honte et admiration, Édouard Louis nous parle de sa mère qui conjugue désormais sa vie au futur. Il essaie de la comprendre, peut-être même de lui pardonner et de se faire pardonner et c'est touchant.

J'ai beaucoup aimé l'écoute de ce trop court récit. J'aurais aimé en savoir plus, entrer davantage dans les détails de cette métamorphose. En ce sens, j'ai préféré «en finir avec Eddy Bellegueule» qui était plus abouti et qui ne m'a pas laissée sur ma faim.

Un autre petit bémol. Je n'ai pas compris le choix de la lectrice, Irène Jacob, pour ce texte. Sa voix, bien qu'agréable, ne colle pas du tout au texte et j'aurais aimé une voix masculine.

Je recommande ce texte intense et sensible. Quand la destinée individuelle rencontre la sociologie...



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Premier livre que je lis de cet auteur pourtant souvent aperçu à la télévision ; toujours calme et pertinent.
Il est question ici d'un sujet très personnel presque sociologique ; le regard d'un fils devenu écrivain, ayant réussi à échapper à sa classe-sociale, sur sa mère qui subit la violence de son milieu, la fureur des hommes et qui va petit à petit se transformer.
Le fils aussi va évoluer et devenir moins sévère.
C'est court et sans concession.
L'écriture est ciselée et intime.
J'ai apprécié ce récit.
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Style précis, chirurgical et contre-romanesque, c'est le parti pris d'Édouard Louis. Littérature combat, littérature politique, littérature témoignage mais aussi littérature soin.
Édouard Louis s' est donné une mission, écrire pour les invisibles, les sans-grade, les damnés de la Terre brisés par une vie subie.
"Notre rapprochement n'a pas seulement changé son avenir, il a aussi transformé notre passé."
Portrait d'une mère aimée et parfois haïe, portrait d'une femme souvent ignorée.
Radical, "Combats et métamorphoses d' une femme" est le récit d' un pardon à demander et à donner. Un poignant récit de retrouvailles.
"Je venais de le comprendre, un fils face a sa mère, même s'il est un fils, reste un homme face à une femme." Il n'y a pas à chipoter: Édouard Louis est un bon fils.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur, qui semble pourtant très célèbre, mais j'ai eu grand plaisir à le découvrir une fois de plus grâce à Audiolib, que je remercie pour sa confiance. Il s'agit d'un texte court (cent vingt pages, un peu plus d'une heure et demie) mais percutant et très touchant. Il est très bien lu par Irène Jacob, toutefois j'ai été surprise qu'il s'agisse d'une lectrice et pas d'un lecteur, vu que le texte comprend de nombreux passage en Je, écrit par un homme, même si l'auteur ne se définit pas comme tel. C'est plus surprenant que gênant et il s'écoute d'une traite avec plaisir .

Je ne connaissais pas du tout l'histoire de l'auteur, qui parle de sa famille. Il dresse ici un beau portrait de sa mère Monique. Ils se sont vraiment rencontrés sur le tard. Sa mère commence un apprentissage de cuisinière, mais tombe rapidement enceinte et doit arrêter sa formation pour se marier. A vingt ans, elle est mère au foyer avec 2 enfants, mais rapidement son mari devient alcoolique et elle le quitte pour s'installer chez sa soeur. Elle rencontre ensuite le père d'Eddy, se remarie et fonde une nouvelle famille. Là aussi, le prince charmant se mue rapidement en un mari alcoolique, violent et humiliant, Monique est coincée dans ses tâches ménagères, ses relations avec ses enfants sont difficiles, certains tournent mal, reproduisant le schéma de leurs pères et Eddy est différent, il est gay, ce qui ne passe pas dans son milieu. Il est le seul de sa famille à faire des études, ce qui accroit encore le fossé avec les autres, il a surtout honte de son milieu très pauvre, et honte d'avoir honte. Monique a l'impression de ne pas vivre sa vraie vie, que son destin est accidentel et que sa vie, nettement plus rose l'attend tout à côté. Elle subit des violences de son mari et aussi de ses enfants d'une certaine manière, mais quelques lueurs trouent sa nuit : un séjour à la montagne payé par les aides sociales, puis une amitié de quelques mois avec Angélique, l'assistante sociale. Après plus de vingt ans d'humiliation, alors qu'Eddy est parti étudier à Paris, elle met son mari à la porte, balance ses affaires dans un sac poubelle sur le trottoir et c'est le début d'une libération. Elle rencontre enfin un homme bien, un gardien d'immeuble parisien et trouve son coin de ciel bleu. Eddy peut enfin rencontrer vraiment sa mère.

L'auteur insiste lourdement sur l'oppression subie par sa mère, à la fois en tant que femme dans un milieu où les hommes semblent systématiquement violents envers leurs compagnes, les frappant ou les insultant en pleine rue, et surtout en tant que membre de la classe sociale la plus pauvre. Il se demande s'il est devenu un bourgeois, ce qui semble assez évident pour un intellectuel parisien, il insiste beaucoup sur la notion de transfuge de classe. J'avoue me demander si cette dichotomie entre bourgeois et ouvriers est encore vraiment pertinente de nos jours, on croirait lire un sociologue du début du vingtième siècle. Même s'il est évident que les milieux sociaux ne se mélangent pas, mais je pense que la société est plus nuancée que ce partage en deux classes, forcément opposées et en lutte. Il note aussi que la violence envers les femmes existe aussi dans le milieu bourgeois, même si c'est moins systématique et plus subtil.

La misère décrite par l'auteur m'a frappée, non pas tant le dénuement matériel, qui a été largement révélé par la pandémie, mais la pauvreté sociale, ces personnes n'ont aucune perspective autre que l'aide sociale. Et si la télévision ne tournait pas en continu dans leur foyer, on croirait être chez Zola, comme si rien n'avait changé depuis le dix-neuvième siècle dans le Nord de la France. En fouillant sur le net pour en savoir plus sur l'auteur, j'ai vu qu'il est né en 1992, sa mère est donc de ma génération et j'ai été choquée que des femmes puissent encore vivre une telle vie à notre époque. La pauvreté matérielle n'explique pas tout, il y a une soumission, un déterminisme effrayant dans cette histoire. On ne peut qu'admirer cette femme d'avoir quand même réussi à sortir de ce cercle vicieux, même si elle se sent toujours méprisée par les bourgeoises de son immeuble parisien.

J'ai beaucoup aimé ce livre très surprenant vu de la Suisse. Je ne pensais pas que des zones aussi ravagée par la misère sociale existait encore si près de chez nous. Je ne dis pas que la Suisse est parfaite, loin de là, la pandémie a révélé beaucoup de précarité, mais il me semble qu'on a quand même fait des progrès depuis L'assommoir de Zola ! Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette découverte.

#Combatsetmétamorphosesdunefemme #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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J'ai du mal à comprendre l'engouement suscité par l'auteur d'une grande partie du monde littéraire parisien. Parce qu'il faut bien le reconnaître, Édouard Louis depuis son premier livre "En finir avec Eddy Bellegueule" n'a rien à dire de vraiment intéressant. Et au rythme de sa production, ici un tout petit livre de 116 pages avec beaucoup de pages blanches ou de citations pleine page venant du texte (si, il a osé) sur maman cette fois, on risque de se coltiner (ou pas d'ailleurs) les portraits de la famille de l'auteur dans les prochaines années. Tout cela est sans intérêt, banalement écrit et vendu 14 balles quand même. Ah si, je suis mesquin j'oubliais une révélation fumeuse : maman a fumé une clope avec la grande Catherine Deneuve. J'en suis resté sur le séant.
Moi, j'ai discuté avec J.P. Marielle, J. Rochefort, B. Giraudeau etc... et je ne compte pas en faire un livre, rassurez-vous. Mais visiblement, le petit Édouard continue de séduire une majorité de lecteurs. Tant mieux pour lui ! En ce qui me concerne, je pense que c'est la dernière fois.
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Après son autobiographie et la "biographie" de son père, c'est la "biographie " ou le récit sur la vie de sa mère que j'ai décidé de lire, bien que celui-ci a été publié avant celui sur son père.

Le portrait qu'il fait de sa mère, s'il reflète la difficulté des liens entre une mère et son fils et les incompréhensions qui constituent ce lien, Edouard Louis fait aussi preuve de beaucoup de compassion et d'émotions pour sa mère en tant qu'individu. Peut-être parce qu'il a senti en elle une personne peut épanouie, moquée et rejetée pour son surpoids ou le milieu pauvre (et les manières qui vont avec) s'en sent-il plus proche - à l'inverse de son père en qui il voyait un "agresseur".

Si l'histoire de la femme m'a touchée (à cause d'un petit penchant qu'on dirait "féministe"). Une femme qui en illustre pourtant beaucoup qui est sacrifiée à la vie domestique, s'oublie, est oubliée et moquée quand son corps se transforme après les grossesses, l'impossibilité de manger équilibré et d'avoir des loisirs. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé la construction du récit que j'ai trouvé moins abouti que celui sur son père. Je n'ai pas retrouvé la force de dénonciation sociale qui m'avait remuée dans Qui a tué mon père ou même dans En finir avec Eddy Bellegueule.
Cela reste un récit "utile" dans le paysage contemporain qui a le mérite de donner une place, une existence à des individus qu'on méprise ou qu'on préfère ne pas voir.
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