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3,41

sur 132 notes
Première déception sur l'oeuvre de Lovecraft. J'ai eu beaucoup de mal à lire ce récit qui se perd dans des conceptions cosmogoniques assez compliquées. Très peu de choses se produit, et pourtant le temps de lecture a semblé très long. Seul intérêt : l'introduction de Nyarlathotep.
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Un avis mitigé sur cette nouvelle. D'abord, parce qu'on retrouve beaucoup d'éléments habituels à l'écriture de Lovecraft. Je fais bien de lire ses oeuvres de façon espacée dans le temps, car sinon je ressentirais une impression de répétition. Un homme remarque quelque chose qui l'inquiète, il pense d'abord à un délire lié à la fièvre, le phénomène surnaturel s'amplifie jusqu'à ce qu'il sombre dans une forme de folie, puis il meurt tragiquement après avoir vu, s'être confronté voire avoir essayé de lutter, contre un être étrange venu d'un autre monde ou d'un autre temps. Même certains termes de vocabulaire semblent revenir en boucle, comme les adjectifs "cyclopéens", "étranges", "fiévreux" ou le terme de "formes"...
J'ai trouvé donc trouvé que certains passages étaient même de la caricature de Lovecraft, me faisant plutôt soupirer que frisonner, comme la description d'une vieille femme inquiétante, ou celle d'un polygone constitué de boules qui se déplacent.
Certains aspects sont plus intéressants, comme cette maison théâtre de manifestations étranges, particulièrement dans son architecture même, avec une insistance sur les angles de la pièces qui provoque peu à peu le malaise.
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Très court récit écouté en audio dans la maison d'une cliente, seule et par temps sombre. Voila voila...

En très peu de pages, H.P. Lovecraft m'a expédiée dans cette minuscule chambre où le personnage principal, Walter, passent des nuits étranges, peuplées de cauchemars dont il se réveille marqué. Chambre peu quelconque, exiguë et biscornue.

Entre l'histoire et les "bongs" de la bande son, ben j'ai bien flippée !! J'étais totalement ancrée au point de sursauter. J'aime les histoire de sorcières et celle-ci est passionnante. Plusieurs personnages peuplent les cauchemars de Walter et chacun d'eux m'ont fait peur.

Quelle habileté d'écrire de si courtes lignes mais de plonger le lecteur directement dans le bain. Et dire que cette plume date ! Ce n'est pas pour rien, selon moi, que Lovecraft est considéré comme l'un des pionniers (le premier ?) des récits de l'épouvante/horreur !
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Une nouvelle directement inscrite dans le mythe de Cthulhu.

En effet, la maison de la sorcière se déroule dans la ville d'Arkham, ville mythique pour tout lecteur assidu de Lovecraft. C'est une ville imaginaire du Massachussets, aux Etats Unis qui abrite une université (où Walter fait ses études) qui contient le Nécromicon et un asile psychiatrique. C'est une ville empreinte de mystères et de fantastique.

La sorcière, ainsi, vénère un des dieux du mythe de Cthulhu. Elle contient toutes les caractéristiques de la sorcière. On ne sait pas si elle est mortelle ou non. Elle fait des sacrifices pour son dieu. Elle a un familier (un rat) dont on ne sait pas si elle l'assiste ou si c'est l'inverse. Dans tous les cas, Il lui permet de dialoguer avec le dieu et de commettre ses méfaits.

Une intrigue noyée dans les théories lovecraftiennes, malheureusement.

En effet, Lovecraft c'est amusé ici à associer les mathématiques et les dimensions à la magie. Idéesqui sera reprise plusieurs fois. Et qui est en même temps très logique puisque la magie peut être considérée, en fin de compte, comme l'ancêtre de la science. Ne dit-on pas que la magie est incompréhensible, paraît surnaturelle. Mais enfin de compte, avec la venue des sciences, des mathématiques, la magie s'est reculée pour faire place à la science.

Malheureusement ici, à force de vouloir décrire ses hypothèses, Lovecraft nous laisse avec une nouvelle plutôt pauvre, enfin légère je devrai dire, en intrigue. Il manque un peu de fond à l'histoire principale. On aimerait en savoir plus sur cette sorcière, sur son dieu et le pourquoi des sacrifices humains. La quête ici semble inachevée et c'est dommage.

En bref, comme toujours avec Lovecraft, une nouvelle qui pose des bases certaines. Malheureusement ici, elle manque de profondeur et de fil historique. Elle a toutefois toujours donné une source d'inspiration puisqu'elle a été reprise à la télévision, en 2005, par exemple dans les célébrissimes Master of Horror qui est une reproduction assez fidèle.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Voilà une nouvelle que j'ai énormément appréciée. Pour une fois, le protagoniste est aventureux et n'hésite pas à chercher des réponses. Même si certaines réactions ont un peu vieilli, il manque, heureusement, la mièvrerie de certains personnages d'autres nouvelles de l'auteur.
Comme souvent, nous embarquons dans un univers étrange et fantastique. Bien sûr, les théories avancées sont un peu tirées par les cheveux. Mais qu'importe, c'est l'atmosphère qui prime. Et cette atmosphère est lourde et angoissante. En peu de pages, l'auteur arrive à marquer nos esprits.
Nous entrons de plein pied dans l'univers tellement innovant pour l'époque de Lovecraft. Cette maison nous prend, nous emprisonne et nous embarque dans une aventure oppressante.
Lien : https://labibliothequedallys..
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Un grand oui pour la plume, juste sublime, juste dans le ton, la note pointilleuse et précise, l'amour du mot et la beauté sublimée dans le verbe.
Oui pour l'ambiance, parfaitement maîtrisée, glauque, lugubre, angoissante, bizarroïde comme les rêves de Gilman.
Pour l'intrigue, je suis plus mitigée et je pourrais résumer vulgairement à : une banale histoire de maison hantée. Oui mais pas que. On pourrait développer et faire une dissertation philo sur la nature du rêve et la frontière avec la réalité. Cependant je ne nie pas que malgré la forme de l'oeuvre (nouvelle), j'ai tout de même réussi à m'ennuyer et j'ai trouvé beaucoup de redondances exaspérantes (l'ouïe ultrasensensible par exemple revient à plusieurs reprises, mais dans un texte si court, le lecteur a bien compris que le héro a l'ouïe fine et "surnaturelle", inutile de nous le rabâcher dix fois)
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LA MAISON DE LA SORCIÈRE.
« Walter Gilman ne sut jamais si les rêves lui apportèrent la fièvre ou si la fièvre lui apporta les rêves. »
Ainsi commence cette nouvelle fantastique publiée qui voit le jeune Walter, étudiant en mathématiques dans la ville d'Arkham, mais pas seulement, lutter pendant des heures contre chiffres et formules pour chercher ensuite un sommeil agité de rêves fous. La chambre qu'il occupe abrita autrefois la vieille Keziah Mason, évadée de la prison de Salem où elle était incarcérée pour sorcellerie. Cela se passait en 1692. C'est pour cette raison qu'il avait loué cette demeure.
Sa vie partagée entre le calcul non euclidien, la physique des quanta et ses rêves nocturnes, Gilman ajoutait cet emploi du temps une passion pour le folklore des légendes gothiques et les récits surnaturels. Il en était arrivé à établir une relation entre les mathématiques et les anciennes légendes de magie noire.
Il faut savoir que la chambre de Gilman présente un mur nord s'inclinant du haut en bas vers l'intérieur de la pièce, tandis que le plafond s'incline vers le plancher dans la même direction, ce qui crée donc une forme curieuse qui selon Keziah permettait de franchir les limites de notre espace grâce à l'angle formé.
Peu à peu Gilman se sent devenir un génie pour résoudre les équations riemanniennes et les questions soulevées par la courbure de l'espace. Son professeur apprécia avec étonnement sa démonstration des rapports étroits entre les mathématiques transcendantales et certaines sciences magiques.
Par ailleurs, Gilman voit son ouïe atteindre une acuité inconnue et il est atteint de somnanbulisme comme en témoignent ses voisins. de fièvres en rêves déments, de troubles de la perception en sensation d‘attraction par un point du ciel, il doit consulter un médecin des maladies nerveuses absolument avant que n'advienne la nuit de Walpurgis du 30 avril et ses chants psalmodiques sabbatiques et ses rites blasphématoires qui pourraient bien l'anéantir sous l'emprise de Keziah et Brown Jenkin son rat mutant.
Une histoire à dormir debout fruit d'un délire hallucinatoire.
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La maison de la sorcière est un récit génial qui combine la géométrie sacrée avec ses mathématiques et son polyèdre (solides de Platon, cube de metatron, etc), la présence de l'homme noir qui n'est autre que nyarlathotep, et le fait qu'il sache changer de dimension spatio-temporelle grâce au melting-pot des mathématiques, de la géométrie (même du mur oblique), des entités, de la métaphysique. le récit est comme d'habitude bien mieux que tout ce qu'on peut voir sur le sujet. La dernière série en date (le cabinet des curiosités - épisode 6) qui met en scène ce récit n'a évidemment encore une fois, rien à voir avec le fond de l'histoire subtilement et sublimement racontée par HPL.
Ça fait plaisir d'apercevoir la chose rat qui est dans le livre des créatures du mythe. Beaucoup trouveront sûrement cela redondant l'obsession que HPL a de
relater des faits paranormaux/surnaturels en lien avec les cultes sataniques. Quand vous êtes ésoteriste/occultiste, vous savez pertinemment que souvent, les deux sont en lien très étroit. C'est très pertinent de mélanger la géométrie sacrée aux phénomènes spatio-temporels.
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[...]

Le héros, Gilman, nous est présenté comme un étudiant enthousiaste et acharné. Il a loué une chambre dans une maison présupposée hantée par une vieille sorcière ayant échappé à son bourreau par un habile tour de passe-passe quelque 100 ans auparavant.

Passionné par cette légende, l'étudiant a volontairement cherché à habiter cette maison et plus précisément cette chambre réputée être celle de la sorcière. Si au début rien ne semblait s'y passer d'étrange, depuis peu le jeune homme y passe de très mauvaises nuits. Son ouïe s'est mise à se développer anormalement, si bien qu'il entend jusqu'aux prières du polonais qui habite deux étages en dessous. Et puis il y a la fièvre et les cauchemars qu'elle lui inspire.
Paradoxalement c'est également à ce moment qu'il va se découvrir une passion pour la physique quantique, qu'il va l'assimiler avec facilité et qu'il va théoriser quelques idées loin de paraitre saugrenues aux yeux de ses professeurs et condisciples. Persuadé que la vieille sorcière est parvenue à s'enfuir grâce aux mathématiques il va se mettre à la recherche de cette faille dans la réalité du monde en 3 dimensions qu'elle a pu trouver.

Mes connaissances en physique quantique doivent approcher celles de toute personne ne s'en servant pas dans son boulot. Autant dire qu'elles sont très faibles. Malgré ça, je trouve le sujet passionnant et je consomme par moments beaucoup de contenu y ayant trait sur internet. Ce qui ne me permet certes pas d'en faire quelque chose de très utile mais m'aura au moins permis de ne pas trop me perdre dans les explications esquissées par l'auteur.

Cette idée que les maths pourraient permettre, en les utilisant d'une certaine façon (nullement décrite en revanche), d'accéder à d'autres dimensions et que ces dimensions pourraient nous permettre de voyager en quelques secondes vers d'autres zones de l'univers ou simplement d'autres mondes est plutôt séduisante.
L'intervention d'une force surnaturelle est pourtant à l'oeuvre. Même si c'est n'est pas écrit noir sur blanc c'est très clair. Aucune connaissance particulière ne pourrait améliorer l'audition du jeune héros à ce point. Et les visites de la sorcière font quand même beaucoup penser à une sorte d'initiation, ou au moins à un recrutement.

Au début, je l'admets, j'ai trouvé ça un peu facile, et du coup chiant, toutes ces descriptions à base de « Il ne marchait ni ne grimpait, ne volait ni ne nageait, sans non plus ramper ni se tortiller; mais il faisait toujours l'expérience d'un mode de déplacement mi-volontaire et mi-involontaire » ou encore « Tous ces objets – organiques ou non – échappaient totalement à la description ou même à la compréhension ». Ma première réaction a été de bougonner. Ce serait vraiment difficile de nous expliquer ce que tu as en tête plutôt que de nous laisser faire tout le boulot, fainéant ? du moins jusqu'à ce que j'essaie de me représenter la quatrième dimension, ou ce que Gilman pense être la quatrième dimension dans ces rêves fiévreux. Comment expliquer ça autrement que par ces mots d'incompréhension ?
[...]

Lire la critique en entier sur le blog.
Lien : http://kobaitchi.com/maison-..
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Sans intérêt l'histoire est banale on se lasse très vite. Idéal pour ceux qui aime les histoires courtes
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