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Encore une belle réussite que cette adaptation illustrée d'une nouvelle de Lovecraft.
J'avais déjà lu trois autres "Carnets" de cette série et celui-ci est mon préféré, les dessins sont somptueux et l'atmosphère est incroyablement décrite.
On y trouve un manoir lugubre, un cimetière infâme, une sorte de musée des horreurs, une traversée en bateau et des abominations qui ne peuvent se décrire.
Un gros coup de coeur pour cette série de carnets très réussis. L'illustrateur a un talent certain.
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Le molosse, à ma première lecture, m'avait paru un peu facile. À la seconde, il me semble au contraire qu'il s'agit d'une nouvelle où l'on retrouve à la fois les constantes de l'oeuvre de Lovecraft et des traits qui lui sont bien spécifiques.

Car, à travers cette histoire de deux jeunes hommes obsédés par le pillage de tombes et la constitution d'une collection on ne peut plus morbide, on se retrouve en territoire symboliste et gothique. Pour raconter cette quête macabre teintée d'esthétisme, Lovecraft est allé puiser directement dans les tableaux et la littérature symbolistes. Ce n'est pas par hasard s'il cite Huysmans, et son texte, son style, plus flamboyant, peut-être, que d'habitude, en sont tout imprégnés. Mais il recourt aussi à ce qu'on pourrait appeler le renouveau gothique, celui de Hawthorne et de - évidemment - Bram Stoker. Autant les descriptions des paysages nocturnes sont comme des réminiscences de l'écriture envoûtante et délicate de l'un, autant l'histoire et la marche inexorable de la malédiction et de l'angoisse nous ramènent à Dracula.

C'est donc à la fois un très beau texte, poétique, macabre, morbide, terrible, mais aussi un superbe hommage, non dissimulé, à ses prédécesseurs, que nous offre ici ce - décidément - grand écrivain.
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Le molosse est une courte nouvelle du maître de Providence appuyée ici par des croquis et dessins d'Armel Gaulme.

Le molosse est une de mes histoires préférées car elle quitte la Nouvelle Angleterre et ses choses aux descriptions non-euclidienne ^^

Dans ce court récit, on va suivre le destin funeste de deux esthètes tombés dans une quête du macabre. Et c'est cette ambiance gothique, glauque et funèbre qui donne du "charme" au livre.

Et les croquis... C'est une aide parfaite à la lecture, on plonge dans l'histoire et on frissonne encore davantage.

Bref, c'est un excellent moment de lecture, angoissant à souhait ^^
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Le Molosse est une nouvelle fantastique écrit par H.P Lovecraft dans les années 1920. Cette brève histoire présente deux jeunes gens passionnés de l'occulte se rendent dans un cimetière en Hollande pour déterrer le cadavre d'un sorcier. Dans la tombe se trouve une amulette qui va leur attirer bien des cauchemars...

Bien que l'on retrouve le style de Lovecraft, il lorgne énormément du côté gothique de la littérature, avec ses descriptions de décors à la pleine lune, ainsi que les thèmes abordés. Une courte nouvelle bien menée, pas indispensable mais très plaisante à lire. Et toujours cette capacité à exprimer l'horreur de l'inconnu.
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Deux amis qui, pour contrer l'ennui, profanent des tombes et en rapportent des souvenirs. Jusqu'au jour où ils tombent sur un vestige très différent des autres.
Je ne suis pas amatrice de Lovecraft, j'avais tenté Les montages hallucinées mais je n'avais pas été emportée par le récit, tout était trop flou pour moi.
Avec Les carnets Lovecraft et les illustrations apportées, j'ai trouvé cela plus intéressant et compréhensible.
J'ai beaucoup aimé l'histoire du Molosse et ai envie d'en découvrir d'autres, toujours illustrées!
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🏺 Deux amis se sont spécialisés dans la recherche d'objets et d'artefacts rares, étranges et précieux. Pour ce faire ils n'ont aucun scrupule à piller des tombes, ce qui leur a permis de bâtir un musée macabre dont ils sont très fiers. Jusqu'à ce qu'ils s'attaquent à la sépulture de trop... Depuis ce jour maudit, une créature les hante de son terrible aboiement et l'un d'eux décède dans d'atroces souffrances. le survivant nous en raconte les circonstances...

⚱️ J'avais besoin de me détendre avec un auteur que j'aime particulièrement : H. P. Lovecraft. Il réussit, sans faire dans le gore, à faire monter la tension et à prendre aux tripes ses lecteurs. L'angoisse est palpable et on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour connaître la suite des événements.

🗝️ Suivre une légende peut avoir des conséquences dramatiques, d'autant plus si vous brisez le repos de la mauvaise personne.. Méfiez-vous des amulettes mystérieuses, posez-vous des questions sur sa provenance et fuyez si vous avez le moindre doute.

🪡 Cette nouvelle est sublimée par l'édition reliée (un VRAI relié avec des cahiers cousus) et par les illustrations d'Armel Gaulme. Ce livre est de toute beauté, vraiment ! Lovecraft est un classique du genre et a aujourd'hui une grande communauté de fans. Je serais ravie d'échanger avec vous sur l'univers qu'il a créé.

Mais...

🐺 ...N'est-ce pas un étrange aboiement l'on entend dans le lointain...?
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Dans le molosse, un homme traumatisé raconte l'aventure qui a tué son ami. Tous deux sont des pilleurs de tombes et depuis des années ils se constituent un petit musée macabre. Jusqu'au pillage de trop... Dans une sépulture ils trouvent une amulette de jade. Mais cette découverte va réveiller une entité qu'ils auraient mieux fait de laisser dormir...

C'est dans la nouvelle que je préfère Lovecraft. Il va droit à l'essentiel et finalement l'horreur revient au lecteur. C'est l'imagination du lecteur (ou ses névroses, au choix) qui fera l'effroi, Lovecraft, lui, ne fait que le suggérer.
La nouvelle est très courte, elle se lit rapidement et nous embarque en quelques phrases dans un monde sombre dont il est difficile de revenir indemnes.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle (est-ce que ça en dit plus long sur mon imagination ou ma santé mentale ?) et les illustrations de Armel Gaulme sont une fois de plus splendides.
Cette collection illustrée est vraiment indispensable aux fans du père de l'horreur.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Avec l'usage d'une prose macabre, c'est bien là toute la beauté qui émane de ce court récit, conjuguée avec pour protagonistes de véritables adorateurs de la mort, la vraie, la pure, la poétique. Au travers d'une entrée en matière que ne renierait pas Schopenhoer, deux hommes en plein mal être et en proie aux désirs multiples et variés, finissent par commettre l'impensable en pillant des cadavres. Mais c'est bel et bien ce rapprochement étrange et constant avec la mort qui finira par faire tomber sur eux la malédiction du Molosse... Alors, dans un final d'une poésie poignante, l'un des récits les mieux écrits de Lovecraft s'éteint.
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Les Carnets Lovecraft, ce sont ces nouvelles de Lovecraft présentées en recueil couverture rigide, magnifiquement illustrées par Armel Gaulme, et éditées par Bragelonne. Et comme toujours avec Lovecraft, Bragelonne nous gâte. L'histoire est classique de l'auteur. Racontée à la première personne par le narrateur, elle relate les aventures de deux pilleurs de tombes qui réunissent les trophées dans un musée macabre dans le sous-sol de leur habitation. Un jour, ils exhument une amulette de jade représentant une sorte de chien ailé. Dès lors, ils sont poursuivis par des aboiements bestiaux qui se rapprochent jusqu'à la fin tragique. On pense bien sûr au Chien des Baskerville de Conan Doyle, excepté qu'ici, comme toujours chez Lovecraft, l'explication du phénomène n'est pas une priorité. D'ailleurs, nous n'en apprendrons guère plus sur ce molosse tiré du néant et sur cette amulette. Au fil des pages, Armel Gaulme magnifie l'oeuvre de l'auteur avec des dessins que j'avais pu déjà apprécier dans les rats dans les murs. Ils s'intègrent parfaitement au récit pour lui donner vie, entre crayonnés baroques et esquisses horrifiques.
Je remercie une nouvelle fois les Editions Bragelonne pour leur confiance.
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Le narrateur de cette nouvelle fantastique et son ami St-John sont des passionnés de la philosophie dite des "décadents", et d'objets étranges. Leur quête d'émotions fortes les conduit à la lisière du satanisme, et leur convoitise pour les objets funéraires les amène au pillage de sépultures. Pour étoffer leur petit musée de l'horreur secret ils sont prêts à prendre tous les risques. Mais une ultime virée dans un cimetière hollandais va conduire ces deux esthètes à vivre l'enfer... Un classique méconnu de Lovecraft à découvrir agrémenté d'illustrations de toute beauté, Armel Gaulme s'étant laissé porter par son amour du texte.
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