Les montagnes hallucinées

Livre audio - Lu par Rémi Pous : 4h38

C'est en fait une relecture mais il y a très long que j'ai lu ce texte et j'en avais un souvenir plus mystérieux et angoissant !

On ne peut pas dire que j'ai été submergée d'angoisse, j'ai espéré un bon moment ressentir quelque chose dans ce sens mais rien n'est venu !

Je sais que Lovecraft ne décrit jamais réellement les monstres et autres horreurs, qu'il est dans la suggestion qui nécessite beaucoup de mots mais celle-ci était faiblarde !

Heureusement que le narrateur arrivait à mettre des sentiments alors qu'ils ne transparaissaient pas dans le texte !

Bon, Lovecraft n'est décidément pas pour moi...
J'en avais lu dans ma jeunesse et je n'avais pas accroché, des années plus tard, pas mieux.
Il aura fallu le challenge solidaire pour me plonger dans ces deux nouvelles, qui ont pour thème une civilisation antérieure aux humains, et qui rendent fous les protagonistes des deux histoires.
Rien d'horrible pour ma part, je me suis profondément ennuyée...

J'ai terminé dans la douleur ce classique de Lovecraft, qui m'est apparu comme la plupart des Lovecraft lus auparavant : verbeux, descriptif jusqu'à l'indigestion, rempli de ses habituels adjectifs obsessionnels (comme "cyclopéen" ou "opalescent"), sans l'ombre d'un enjeu ou d'un suspense puisque comme toujours à la première personne du singulier et au passé.
On peut reconnaître quelque chose au reclus de Providence : il ne sortait certes pas de chez lui, mais il était très au fait des découvertes scientifiques de son temps (en l'occurrence ici, tout ce qu'avaient découvert les expéditions en Antarctique, comme celle de Shackleton).
Au moins nous aura-t-il épargné cette fois ses lubies racistes.
Et il faut lui reconnaître autre chose : une vertu soporifique.
J'ai perdu le compte du nombre de soirs où je me suis endormi dessus, alors que ce n'est pas très long.
Lovecraft restera définitivement pour moi un écrivain surcoté.

Tout le chic de Lovecratf, tout ce qui nous fait vibrer, frémir, ne se trouve pas du tout dans ce qui est dit. Bien au contraire, l'essence de son génie se trouve précisément dans ce qui n'est PAS dit! Les portes closes derrière lesquelles on devine des chuchotements, des ombres, les secrets, les voiles qui ne se lèvent jamais tout à fait, le mystère!...

Dans la première moitié de ce roman, Lovecraft semble parvenir à se retenir et met vraiment beaucoup d'ambiance. le paysage et l'atmosphère fonctionnent à merveille. Et puis, il semble soudain se lâcher et révéler beaucoup trop, jusqu'à ce que toute la magie disparaisse. On voit alors les ficelles, les trucages, comme un mauvais film d'horreur à petit budget.

C'est une certaine déception, en ce qui me concerne, donc...

Je pensais avoir trouvé dans Lovecraft un auteur dont je pourrais me réclamer "inconditionnel", mais j'ai trouvé dans Les montagnes hallucinées une exception. Longue, bourrée de redites et de divagations inintéressantes. J'ai vraiment été déçu par cette (trop) longue nouvelle qui, raccourcie des 3/4 m'aurait enchanté. J'en viens à me demander si ce texte n'a pas été rédigé en plusieurs morceaux, publiés dans des numéros différents de Weird Tales (ou autre ?) et si cela n'expliquerait pas les redites en questions ; on rencontre le même phénomène chez Howard.

Mais il n'y a pas que du mauvais dans ces Montagnes hallucinées, au contraire ; la description de l'apparition des Anciens et de leur évolution est indispensable, de même que les explications relatives aux Shoggots.

Bref, déçu par la forme, non par le fond. Je ne conseille pas la lecture à ceux qui ne connaissent pas Lovecraft, au risque de les en dégoûter.

Après avoir lu le très bon recueil sur le mythe de Cthulhu paru chez Bragelonne, j'étais convaincu que Lovecraft était un auteur que j'appréciais particulièrement. Il a le don de maintenir une ambiance oppressante tout au long du récit pour monter en un crescendo maîtrisé dans l'horreur. Les Montagnes Hallucinées m'ont un peu fait déchanter.

L'histoire est noyée dans une masse de descriptions très indigestes. En plus d'être longues et pas franchement intéressantes, elles se répètent.
Là où, d'habitude, Lovecraft parvient à distiller l'angoisse, il n'arrive cette fois qu'à mettre en place un récit dont la seule partie intéressante est l'explication de la mythologie en arrière-plan. Les personnages sont totalement dispensables à l'intrigue qui est elle-même hyper prévisible.

Pour découvrir l'auteur, je favoriserais des titres bien plus prenants comme le cauchemar d'Innsmouth, L'abomination de Dunwich ou encore L'affaire Charles Dexter Ward.

Un peu déçu par cette nouvelle de Lovecraft qui était pour moiune immersion dans l'univers lovecraftien.
Ayant entendu ici et là des éloges sur son style, j'étais impatient de commencer ce livre.
Même si l'histoire est passionnante (seconde moitié du livre) et l'écriture recherchée et appliquée, je déplore l'emploi compulsif de superlatifs pour décrire l'effroi, l'horreur, sans compter, les descriptions à n'en plus finir.

Que ce fut long. Long et pénible. Alors oui cela démarre plutôt bien avec la partie dans le camp, mais après, que de longueur... Trop de description architectural, trop de répétition, trop de page pour si peu de chose. Et la fin n'aide pas à faire passer la pilule. Je me suis demandé si je n'étais pas en pleine overdose de Lovecraft au moment où j'ai lu "Les Montagnes Hallucinées". Mais non, je pense juste que cette nouvelle est raté, et qu'à quelques exceptions prêts le style long ne convient pas à Lovecraft.

C'est aussi la nouvelle la plus explicative sur les mythes qu'il a inventé, et c'est sans doute à ça qu'elle doit sa reconnaissance. Moi je trouve qu'elle casse le mystère, en plus d'être pénible à lire. Une vraie erreur à mon avis que sa rédaction.

Il y a une autre nouvelle dans ce bouquin, "Dans l'abîme du temps", une longue nouvelle aussi, meilleur que la nouvelle titre, mais pas transcendante non plus.

Je sais que l'auteur est reconnu pour être l'un des piliers de la SF, mais ce n'est franchement pas avec ce titre que je vais l'encenser.

L'accumulation d'adjectifs et de superlatifs rend cette lecture à la limite de l'indigestion.
Tout comme les descriptions qui n'en finissent pas, qui sont longues et pas toujours utiles.
Que dire des répétitions !? Elles fatiguent, elles m'ont perdu.

Quant aux personnages, j'essaye encore de comprendre à quoi ils servaient tant tout est basé sur la description de cet univers.

Lovecraft a dû avoir une formation d'ingénieur tant les détails sont donnés sur les tailles et les dimensions de tout.
Et quand en plus elles sont exprimées en pouces ou en miles quoi de mieux pour nous noyer dans une incompréhension totale.

Je n'ai rien ressenti dans cette lecture, aucun sentiment, aucune émotion.
Ni peur, ni haine, ni curiosité.
Rien de rien.

J'ai eu l'impression d'avancer (tant bien que mal) dans un récit long et poussif aux divagations extravagantes, sans le moindre suspense.

Moi qui adore la science-fiction, c'est une déception totale.
Mais je ne m'arrêterai pas à ce seul titre, je vais donner une seconde chance à cet auteur, mais pas tout de suite.

Comme dans Un pont sur la brume, ce récit repose sur la description d'un univers, une ambiance, sauf que là, si j'ai bien accroché au début, à l'expédition dans l'Antarctique (solitude, conditions extrêmes, ...), j'ai pas adhéré à l'ambiance, qui ne tient qu'à l'accumulation d'adjectifs (effrayant, épouvantable, horrible, …). Très vite l'ambiance oppressante créée par Lovecraft est écrasée par des descriptions indigestes, répétitives tant les procédés stylistiques utilisés se ressemblent. C'est long à lire pour peu de pages et les moments où j'ai accroché ont été rares (les préparatifs de l'expédition, quelques descriptions des architectures découvertes). du coup difficile d'accrocher à la suite, au mythe de cette civilisation des Anciens. Je reste perplexe quand je vois que certains y voient un des meilleurs récits de Lovecraft...