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3,85

sur 842 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il faut avoir lu L'appel de Cthulhu pour pouvoir maîtriser la compréhension du texte qui mentionne les Grands anciens, le grimoire fictif du Necronomicon et les êtres fantastiques venant du cosmos, habitant sous le mer, ayant un système de branchies. La liste des êtres et choses fantastiques est longue. La magnifique écriture de HPL est telle que le lecteur est envouté page après page. Tout de même il y a une histoire sous tendue, mais c'est le règne du fantastique qui domine avec des dimensions gigantesques, des temps qui se mesurent en millions et même en milliards d'années. Un critique geek suggère l'ordre de lecture suivant pour aborder cette oeuvre titanesque: 1) L'appel de Cthulhu 2) Les Rats dans les murs 3 La Couleur tombée du ciel 4) Les Montagnes hallucinées 5) le Cauchemar d'Innsmouth 6) Dagon. Un ordre que j'approuve avant de continuer à se régaler avec les autres milliers d'histoires, de nouvelles et de lettres.
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Du Howard Lovecraft pur et dur, malaisant et inquiétant a souhait. le tout sans le moindre dialogue, rendant le texte encore plus pesant.
On passe des pages à parcourir des cités englouties sans âge, perdues aux confins de l'Antarctique et de l'Australie.
On ne peut pas dire que le dénouement soit le but de ces 2 nouvelles, mais comme pour Rendez-vous avec Rama, l'histoire se suffit à elle-même et permet un récit réussi, rapide à lire mais qui laisse des traces...
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Encore un récit de Lovecraft, qui jusqu'à maintenant ne m'a jamais déçue. Cette fois le récit se passe bien loin des Etats-Unis, en Antarctique, dont l'exploration avait commencé il y a peu et qui avec tant d'inconnues restantes laissait encore beaucoup de place à l'imagination et au fantasme.
Je l'ai aussi lu dans un contexte particulier, voyageant dans un bus entre hautes falaises et ravins de montagne, dans le brouillard et la pluie, décor dans lequel je suis restée les 2 jours que m'ont pris ma lecture, il était donc facile de se mettre dans l'ambiance et presque d'y croire.

Dans ce roman, une équipe part en expédition au Pôle Sud afin de faire des prélèvements et d'étudier ce nouveau territoire inhospitalier. S'enfonçant toujours plus loin dans le froid et la neige, ces scientifiques vont découvrir des créatures de légende dont ils ne soupçonnaient pas la véracité, mais aussi leur histoire à travers les âges et la menace qui pèse sur la Terre.
C'est une aventure palpitante où aucun détail ne nous est épargné, qu'il s'agisse d'histoire, des créatures, de la science ou des explorations, réels ou non.
J'ai rarement marqué autant de pages pour revenir dessus et me renseigner plus profondément sur la géographie de l'Antarctique, son exploration, ou la mythologie purement "lovecraftienne", même si certaines interrogations peuvent prêter à sourire, comme lorsque le héros se demande avec quel mobilier vivaient les créatures ou quel était leur système d'éclairage; j'ai commencé à avoir de drôles d'images dans ma tête de ces sortes de chauve-souris-calamars servant le dîner, à table au coin du feu.
Cependant, Lovecraft n'échappe pas à ces défauts habituels, et ils sont même un peu plus accentués: il se répète beaucoup et tourne sans arrêt autour du pot, sans doute dû au format de publication de cette histoire en épisodes.
Je regrette de ne pas l'avoir lu avant ses autres romans, car une bonne partie de la mythologie de Lovecraft y est détaillée et je me demande maintenant à quelle catégorie et où se placent les créatures que j'ai croisées auparavant.

Challenge multi-défis 2018
Challenge mauvais genre 2018-2019
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Quel plaisir de retrouver Lovecraft et sa thématique de la terreur mêlée au fantastique !
Mais que se cache-t'il sous la glace de l'Antarctique ? S'agit-il de créatures d'origine extra-terrestre? le mot "ancien" appraît plusieurs fois au cours du récit pour nommer les restes de créatures inconnues découvertes dans une chaîne de montagnes par l'expédition Pabodie menée en 1931.
Comme dans de nombreux récits de l'auteur, l'homme fait face à une force bien plus puissante que lui mais surtout bien plus dangereuse...
Une histoire courte à se procurer pour les amateurs d'aventures lovecraftiennes!

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Les montagnes hallucinées est une très longue nouvelle de presque 120 pages. Il est écrit à la première personne par le narrateur William Dyer. Il y a d'ailleurs dans la bande dessinée Dans l'abîme du temps une référence à ce personnage. William Dyer est géologue et travaille à l'université de Miskatonic. Une expédition composée d'une vingtaine de personnes est organisée pour atteindre le cercle polaire antarctique. L'expédition va bientôt découvrir des spécimens biologiques et géologiques inconnus ainsi qu'une chaine de montagnes. Ils découvrent ainsi les restes de créatures inconnues de la science. Les découvertes et les problèmes s'enchainent peu à peu. Lovecraft était passionné par le continent Antarctique, une région inexplorée propice à l'imaginaire, et il avait un goût du détail très développé et on le voit dans cette histoire où les descriptions scientifiques sont très détaillées et justes. Tout est très précis et bien décrit et permet de s'immerger complétement dans cette histoire. Elle est également reliée à la mythologie de Lovecraft avec de nombreuses références aux Anciens. C'est vraiment une excellente nouvelle avec une ambiance à part et glaçante. Elle a notamment inspiré le film The thing où on retrouve la même ambiance glaçante.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Enfin LE récit du mythe qui permet de comprendre ces êtres d'autres dimensions et planètes. La « chose très ancienne » en forme d'étoile n'a jamais été aussi présente , les artefacts, le plateau de Leng (d'ailleurs antarctique, ou Asie ? HPL s'embrouille un peu ou est-ce fait exprès?).
Antarctique, siège ou repaire galactique multidimensionnel d'où vont et viennent les êtres du mythe. Ce récit permet de comprendre, d'appréhender, de mettre en lumière toute son oeuvre. (Cela m'a bien fait pensé à Chris carter qui a dû s'en inspiré (ou pas) pour le film X-files. En lisant les montagnes hallucinées je m'attendais à voir un vaisseau spatial repartir de l'Antarctique. Mais il n'en est rien.)
Effectivement, beaucoup de choses viennent du cerveau de HPL ont à été remis au goût du jour. Il est l'auteur du récit galactique horrifique en première ligne. Même s'il est redondant, sans émotion (Asperger et ça se sent !), sa création est parfaite. Cependant, je ne comprends pas pourquoi il déteste autant ces lieux incroyables qu'il décrit. Même s'ils apportent la mort en globalité, les voir dans sa tête, devait être fantastique.
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LES MONTAGNES HALLUCINÉES.
C'est un bref mais excellent roman de science-fiction que nous propose ici H.P.Lovecraft. Publié en 1936, il est écrit à la première personne et William Dyer en est le narrateur. Géologue, il nous relate les aventures d'une expédition scientifique en Antarctique vers 1930, un peu à la manière de Barjavel dans « La nuit des temps ». le but de ce récit est de dissuader une autre équipe scientifique qui envisage, des années plus tard, de faire une nouvelle expédition, en leur expliquant que ce n'est que par miracle que lui et son collègue Danforth, seuls rescapés de l'équipe, ne sont pas morts suite à la découverte de spécimens géologiques, de vestiges d'une cité et d'une civilisation très ancienne, ainsi que de restes de créatures mi-végétales, mi-animales complètement inconnus de la science.
Extraits :
« On eut dit que ces pics de cauchemar étaient les pylônes d'une effroyable porte donnant accès à des sphères de rêve interdites et à des abîmes infinis transcendant le continu espace-temps… La perspective d'entrer dans des édifices construits par des êtres conscients bien avant l'apparition des premiers hommes sur la terre nous inspirait un sentiment de crainte quasi religieuse… La constante disposition en étoile de l'architecture environnante était pour nous sinistrement suggestive : elle nous laissait entrevoir, tout au fond de notre subconscient, la nature des bâtisseurs de cette cité maléfique où la mort devait régner depuis au moins cinq cent mille ans, si nous en jugions d'après les pierres des murs dont aucune n'était postérieure à l'âge pliocène…En vérité, nous avions l'étrange impression que la ville entière avait été abandonnée volontairement, à loisir, par ses habitants, et non pas anéantie par une catastrophe soudaine ou par une lente désagrégation…C'était dans la mer que ces êtres (venus d'ailleurs) avaient créé, pour se nourrir, les premières formes de vie terrestre, à partir des substances dont ils pouvaient disposer, selon des méthodes connues depuis fort longtemps… Deux semaines plus tard, laissant derrière nous la dernière pointe de terre polaire, nous rendions grâce au ciel d'être sortis de cette région maudite dans laquelle la vie et la mort, l'espace et le temps, ont conclu de sinistres alliances depuis l'époque où la matière apparut pour la première fois sur l'écorce terrestre à peine refroidie… »
Un récit absolument palpitant reprenant le thème classique d'une vie venue d'ailleurs…

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J'achève la lecture de la production de H.P. Lovecraft en apothéose par "Les montagnes hallucinées" qui compte aussi "Dans l'abîme du temps" que j'ai d'ailleurs préféré.

On peut raisonnablement parler ici de chefs-d'oeuvre. Les récits s'inscrivent à la fois dans le cycle du Cthulhu et celui des rêves.

Le recueil présente deux récits d'exploration, l'une dans les montagnes glacées de l’Antarctique, l'autre dans les monts sablonneux de l'Australie à la recherche d'anciennes civilisations pré-humaines: La Grande Race de Yith et les Grands Anciens.

On s'éloigne des nouvelles fantastiques, on est plutôt sur des journaux de bord scientifiques qui, avec précision, assoit définitivement la cosmogonie lovecraftienne.
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Un conte frissonnant

C'est l'effet Lovecraft, vous allez me dire. On a tendance à l'oublier quand on ne le lit plus pendant longtemps. Mais arrive un moment où l'on se dit qu'on se lirait bien un petit recueil ou un autre roman, espérant retrouver des brides du mythe de Cthulu, l'auteur ayant la magnifique manie d'avoir développé son mythe au travers de toute son oeuvre. Et je ne fus absolument pas déçue dans ce récit hallucinant de ce professeur d'université, racontant une expédition dans l'Antarctique afin de tenter de nous dissuader d'y retourner. Et c'est ainsi que nous entreprenons ce voyage vers l'inconnu, en suivant fébrilement un compte rendu tour à tour universitaire, passionné et effrayant.

C'est sans contexte un des meilleurs récits de Lovecraft (quoiqu'à chaque fois, il me surprend encore). Cet auteur a l'art et la manière de me faire frissonner, de me mettre dans un état d'alerte maximum au détour de chaque page. A ce jour, personne n'arrive à un tel résultat en prenant les apparences d'une expédition polaire ! On ne sait si nous sommes sur un roman d'aventure ou de fantastique, car les références qu'il a développées pour son mythe sont telles que l'on pourrait les prendre pour réelles. En effet, qui n'a pas entendu parlé du mythe de Cthulu, des Anciens, du Nécromicon ? Cette mythologie a été sans cesser revisitée et développée. Et avec les Montagnes Hallucinées, vous avez ici quelques genèses développées


Les Montagnes Hallucinées, un récit qui oscille entre action et description.

C'est toute la magie de l'auteur. le format de récit vous condamne en quelques sortes à vivre tout un roman sous forme de description. On a l'impression que le héros nous raconte concrètement ce qui s'est passé. Et là, vous me dites que cela va être d'un ennui mortel, que l'on va subir une longue description de trois cent pages et quelques.... Mais non. Lovecraft est là ! Chacun de ses héros, lorsqu'il vous donne un récit a la particularité de ne pas revenir indemne. Il a été endommagé physiquement ou mentalement. Et c'est cette pression psychologique qui entretient cette fébrilité lors de la lecture du récit. Vous commencez à tiquer comme le narrateur, à regarder au dessus de votre épaule, à vous dire que c'est dangereux de lire ce que vous lisez car celui qui raconte n'a plus toutes ses facultés....

L'autre magie de ce récit est que Lovecraft utilise des descriptions bien réelles ! Nous ne sommes absolument pas dans un autre monde, ce qui peut laisser nos esprits vagabonder librement. Non, L'auteur nous torture ici bas en prenant des données scientifiques et réelles, imposant à notre cerveau à associer sa fiction à notre monde. Et c'est bien là le point le plus important de cette oeuvre. Vous pouvez tout à fait vous imaginer ce qu'il arrive et vous dire que cela peut vous arriver car cela se déroule dans des lieux bien réels !

Autre petit point qui fait que j'adore ce récit et je m'arrêterai là dans mes louanges (si c'est possible). C'est l'utilisation d'un langage que je dirai poétique. le verbe est haut chez Lovecraft. Aussi, lorsque vous lisez les descriptions des paysages, vous aurez bien entendu des données scientifiques mais aussi et surtout un vocabulaire utilisé pour décrire des sensations, des émotions. le titre en lui-même est évocateur : les Montagnes Hallucinées... C'est vendeur, cela donne du rêve. Car elles représenteront un mystère pour chaque lecteur. Nous les imaginerons tour à tour mystérieuses, élégantes, irréelles, effrayantes. Dans ce choix de mot, vous aurez toute une gamme de sensations qui s'ouvriront au lecteur qui a la patience de décortiqué chaque lettre.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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On aura beau dire Lovecraft est un classique de la littérature fantastique. Mais pas que... Il dénonce également l attitude des scientifiques , des psychiatres , des médias. Quelle imagination et les moments de frisson sont vraiment angoissants. On peut lui reprocher le rythme un peu lent mais on se laisse embarquer pour un vrai moment de lecture SF. J ai franchement aimé.
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