Sarah Lovett travaillait comme recherchiste pour le bureau du procureur général du Nouveau Mexique. Ce travail l'a souvent conduit à l'intérieur du pénitencier de cet état. Comme
Kathy Reichs, elle s'est inspirée de son travail pour créer son personnage, Sylvia Lestrange.
Sylvia Lestrange est une psy spécialisée dans l'évaluation psychologique des criminels. Comme l'annonce la 4e couverture, après la libération d'un violeur, Sylvia est attaquée dans la caravane de son ami Matt (Matthew England), le policier. Son assaillant laisse une photo du violeur qui a été assassiné avec la mention que cette photo est pour la « psy des tueurs. »
Deux jours plus tard, un 2e meurtre aussi horrible toujours pour la « Psy des tueurs. » Nous voilà donc parti pour un thriller avec un tueur en série qui en plus met notre héroïne en danger de mort.
Comme
Kathy Reichs, qui décrit son travail dans le détail,
Sarah Lovett nous décrit les problèmes psychologiques de ses personnages malades dans le menu détail, mais les ressemblances s'arrêtent là. En plus d'un polar et d'un thriller psychologique, nous avons droit à du fantastique puisqu'un des personnages, Benji Munoz y Concha a des pouvoirs qui lui permettent entre autre de voir ce qui va arriver.
J'utilise sa propre citation : « Au lieu de lui donner des réponses, son voyage n'avait abouti qu'à soulever davantage de questions. » pour décrire comment on se sent face à cette enquête de Sylvia et de Matt jusqu'à l'endroit de cette citation.
Curieusement, c'est à partir du moment de cette citation que tout déboule. Nous avons de plus en plus d'indices et de plus en plus de doutes sur certaines personnes. Les menaces du début deviennent de plus en plus possibles et autant Matt que Sylvia craignent pour la vie de l'autre.
Si nous avons vécu dans la confusion pendant un certain temps, à la fin, nous constatons que nous avions tous les éléments pour identifier le ou les meurtriers, de même que l'implication d'autres personnages.
Les amateurs de fantastique et de paranormal auraient probablement noté 4 pour ce roman mais personnellement, je trouve que cette partie n'est pas un plus pour l'histoire.