Ce hors série
Mad Movies se consacre au personnage de Conan, créé par
Robert E Howard, à l'écran, et fait la lumière sur les 4 films qui vont vu le jour. le Conan de
John Milius de 1982 deviendra un classique de l'heroïc fantasy au cinéma, et même si on pourra lui reprocher que son personnage incarné par
Arnold Schwarzenegger, alors encore inconnu du grand public, n'a pas grand chose à voir avec le Cimmérien de Howard, on lui reconnaîtra d'avoir su créer l'événement et ouvert les portes d'Hollywood à la fantasy. Ce film fut auusi l'occasion de lancer la carrière de Schwarzy.
Comme tout bon
Mad Movies, les articles consacrés au barbare nous renseigne sur les conditions de tournage, de fabrication et de production de chaque film. Mais l'introduction présentant le personnage à travers la littérature est indispensable à lire pour qui veut comprendre les motivations des différents réalisateurs, chacun ayant sa propre vision de l'univers d'Howard, donnant ainsi des films très différents. On oubliera vite le calamiteux Kalidor, dont la popularité ne repose uniquement que sur le nom de l'acteur principal.
En revanche, Conan le destructeur n'est pas, on l'apprendra, d'un point de vue cinématographique, la purge dont on vantait la médiocrité. Son aspect parodique et "trop" grand public, assumé par son réalisateur, Richard Fleischer, rappellera que ce film est un grand spectacle à l'ancienne bourré de charme et d'action, n'en déplaise aux fans purs et durs du Cimmérien.
D'excellents articles parsèment ce numéro, et notamment quelques uns, consacré à Basil Polédouris, le compositeur des thèmes magiques qui contribueront à l'entrée dans la légende du premier opus, ou aux effets spéciaux, passionnants...
L'article sur le Conan de 2011, de Marcus Nispel, fera surtout la lumière sur les indicibles différents artistiques entre le réalisateur et les financiers. le réalisateur, dans une interview, confiera à quel point il dû fabriquer son film les poings liés par les exécutifs. L'on comprendra alors mieux le flop de cet épisode plus que médiocre. Bien que la présence, plus sauvage et féline, de Jason Momoa, dans la peau de Conan, qui à mon humble avis, correspond mieux au personnage créé par Howard, et seul véritable attrait du film.