AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Philtrum Press (25/01/2013)
4.69/5   8 notes
Résumé :
In a pulls-no-punches essay intended to provoke rational discussion, Stephen King sets down his thoughts about gun violence in America. Anger and grief in the wake of the shootings at Sandy Hook Elementary School are palpable in this urgent piece of writing, but no less remarkable are King’s keen thoughtfulness and composure as he explores the contours of the gun-control issue and constructs his argument for what can and should be done.

King's earning... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après GunsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Court essai du géant et génial Stephen King sur un sujet toujours brûlant et malheureusement (trop) souvent remis au goût du jour aux Etats-Unis : les armes à feu.
(c'est encore le cas aujourd'hui avec les armureries prises d'assaut avant l'investiture de Joe Biden, au cas où une nouvelle invasion du Capitole aurait lieu)

C'est un malheureusement un sujet souvent traité de façon tape à l'oeil et sensationnaliste dans nos médias. On peut le comprendre quand on voit les vies innocentes que ces armes "domestiques" prennent et les circonstances horribles dans lesquelles cela arrive. Des reportages (instructif au demeurant comme le Bowling for Columbine de Michael Moore y a participé), des évènements comme ceux de Las Vegas, Orlando, Sandy Hook, Columbine , Trayvon Martin et bien trop d'autres en témoignent.

Il y a quelques mois j'avais lu une chronique de David Joy, fervent défenseur des armes (pour la tradition de la chasse et la nécessité de ceux-ci dans les milieux isolés comme celui où il habite notamment). L'essai de Stephen King avec son humour grinçant et parfois très noir et son érudition complète parfaitement cet article.

Ce qui est intéressant c'est que les deux possèdent des armes alors que l'un vient d'un Etat démocrate et l'autre d'un Etat républicain (ce qui en soit est une différence énorme) mais les deux sont en faveur du vote de mesures de restrictions d'accès aux armes à feu et tous deux pointes du doigt la paranoïa de leur concitoyens et la peur grandissante (souvent bien agitée par les médias).
Ce que Stephen King ajoute d'intéressant : c'est la responsabilité individuelle. Pour cela il évoque sa décision de retirer de la vente son roman Rage (signé sous le pseudonyme de Richard Bachman) dont certains adolescents avaient dit s'être inspirer pour inverser la tendance du harcèlement qu'ils subissaient dans leur lycée ou des mauvais traitements infligés par les parents.

Ces lectures permettent de mieux cerner la complexité de ce débat, le tout de manière mesurée et réfléchie.

Certes, c'est une pierre de plus dans cet immense débat si complexe à cause de ses ramifications politiques ,économiques et financières (la NRA et ses liens avec les politiciens, les emplois créés grâce à la fabrication d'armes) mais il permet d'éviter les raccourcis et idées toutes faites noir vs blanc
; surtout dans un pays qui diabolise si facilement les Etats-Unis alors même qu'il produit également beaucoup d'armes et qu'il vend à des "parties" pas si morales que ça...
Commenter  J’apprécie          180
Après qu'un adolescent a pris sa classe en otage, tué un de ses professeurs et plusieurs de ses camarades avec une arme à feu, Stephen King a fait retirer son livre Rage de la vente, puisqu'un exemplaire de ce roman a été trouvé dans son casier.
Puis, il a écrit Guns. Ce n'est pas parce qu'il se sentait coupable du funeste événement qui s'était produit, mais pour dénoncer le manque de contrôle exercé sur la vente d'armes aux États-Unis, la prétendue culture de la violence américaine (pure invention), et il se fend même d'une esquisse de solution.
Guns est donc une courte nouvelle, remarquablement écrite, comme toujours me direz-vous, qui met très précisément le doigt et appuie là où ça fait mal.
Un écrit très intéressant que j'ai beaucoup apprécié, y compris les passages sur les enjeux politiques. Pourtant, la politique et moi... Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas d'un roman, on ne se planque pas sous son lit après l'avoir refermé, mais il vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          234
Suite aux tueries, impliquant des armes à feu, qui ne cessent de se multiplier aux Etats Unis, Stephen King se lance dans la bataille avec cet essai on ne peut plus engagé. Disponible exclusivement en anglais et sur kindle, vendu au profit des victimes d'armes à feu, il n'en est pas moins intéressant et compréhensible (pourtant je ne peux pas dire que je sois bilingue).

-----------

Voici un résumé du livre en français ou du moins ce que j'en ai compris :

I. The Shake : King se lance dans une critique des medias via l'analyse de l'avancée de la pseudo investigation journalistique à scandale. L'absurdité médiatique est ici fortement bien représentée. Arrivée sur les lieux en masse, première vidéo à sensation tournée sur téléphone, premier préjugés sur le possible meurtrier, effet dramatique à gogo, voyeurisme, utilisation de ces « breaking news » par les pubs et le passage aux oubliettes grâce aux derniers scandales de Paris Hilton.

II. Rage : Ici King revient sur son retrait du roman “Rage”, passage très intéressant pour les fans du maître du Maine! On comprend pleinement sa décision, surtout après avoir lu ce livre. “You don't leave a can of gasoline where a boy with firebug tendencies can lay hands on it. “

III. Drunks in a Barroom : Passage en revue des catastrophes liées aux armes à feu et critique de l'action politique. On ne peut que s'indigner devant tant de massacre...

IV. Culture of Violence : King défend ici la culture américaine. Exemple à la clef, il décortique les derniers films, romans et autres jeux vidéo pour prouver par A+B que ce n'est pas la culture qui mène à la violence mais bien la mentalité américaine.

V. From My Cold Dead Hands : le NRA et autres proguns sont ici mis à mal de par leur manque de recul. Ces personnes sont décrites comme des gens têtus et aveugle ne voulant rien entendre. L'idée d'un dialogue de sourd ne menant à rien assisté d'un lobbying exacerbé ressort de ce chapitre.

VI. No Solutions; Reasonable Measures : Enfin les solutions, par ordre du plus faisable au rêve éveillé.

-----------

Ainsi King à travers cet essai ne se lance pas dans une bataille visant le retrait des armes mais bien une nouvelle législation concernant le port d'arme et donc le second amendement de la constitution américaine. Il met son talent d'écriture, son humour et ses phrases chocs au profit de cette cause qui visiblement le touche profondément et ça se comprend !

Etant de son coté, je ne peux qu'approuver cet écrit mais celui-ci a du tout de même faire grand bruit. Car bien qu'il n'y ait rien de nouveau ici, la personnalité de King et son influence a dû mener ce livre jusque sur les bureaux des proguns. On trouve d'ailleurs des essais sur Kindle en réponse à King disponible gratuitement.

Pour résumé, un bon livre très court, lu en une soirée, destinée à tous pour se forger un propre avis sur le port des armes à feu et en bonus pour les fans de King, un chapitre sur le retrait de Rage, livre incontournable de sa bibliographie.
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque son roman Rage sort, Stephen King ne s'attend à le voir cité comme responsable de tueries des mois, des années plus tard. Forcément, quand il se fend d'un texte sur la législation des armes aux Etats-Unis, on éc... on lit !



Revenant pour commencer, sur le traitement, en mode divertissement, des tueries du genre, par la presse, il continue en évoquant le destin de son livre. Retiré de la vente à sa demande, et interdit de nouvelles éditions ou publications, Rage n'est cependant pas un regret pour l'auteur. Il considére le roman, certes, comme un déclencheur, mais pas comme le responsable. Ce qu'il s'appliquera à démontrer ensuite, en parlant plus longuement des tireurs. Puis c'est au tour de la législation d'en prendre un coup, et à l'auteur d'en appeler à un débat, et une évolution, avec un peu de réflexion et de coeur. Pour finir, il évoque la fameuse culture de la violence américaine, s'appuyant sur les chiffres pour prouver que, bah non, le public n'est pas en demande de violence à tout va. Et qu'au final, ce ne sont pas les Etats-Unis, ni le peuple américain, qui sont le probléme, mais bel et bien une minorité de personnes qui aiment un peu trop leurs armes, et ont trop d'influences...
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
I guess the question is, how paranoid do you want to be? How many guns does it take to make you feel safe? And how do you simultaneously keep them loaded and close at hand, but still out of reach of your inquisitive children or grandchildren? Are you sure you wouldn’t do better with a really good burglar alarm? It’s true you have to remember to set the darn thing before you go to bed, but think of this — if you happened to mistake your wife or live-in partner for a crazed drug addict, you couldn’t shoot her with a burglar alarm.
Commenter  J’apprécie          10
The idea that America exists in a culture of violence is bullshit. What America exists in is a culture of Kardashian. [...] To claim that America’s “culture of violence” is responsible for school shootings is tantamount to cigarette company executives declaring that environmental pollution is the chief cause of lung cancer.
Commenter  J’apprécie          20
The number of homicides in Chicago last year exceeded 500. That’s 200 more than the number of American troops killed in Afghanistan during the same period. And let’s remember that our troops volunteered to go in harm’s way. Their bodies come home to parades and flag-draped coffins. The dead of Chicago — 107 of them children, some just waiting to get on the school bus — don’t get the hero treatment, but they are just as dead.
Commenter  J’apprécie          10
For the bullied underclass — the wimps, the shrimps, and the girls who are routinely referred to as scags, bags, or hos — it’s four years of misery and two kinds of hate: the kind you feel for yourself and the kind you feel for the jackwads who bump you in the halls, pull down your shorts in gym class, and pick out some charming nickname like Queerboy or Frogface that sticks to you like glue.
Commenter  J’apprécie          10
They see the world as a fundamentally dangerous place and their homes as castles that crazy people of The Texas Chainsaw Massacre type may try to invade at any time. Ask them if they have ever actually been a victim of a home invasion, and most will say no. And yet all of them know of someone who has been thus victimized. If only they’d had a gun, they’re apt to mourn.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Stephen King (200) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}