J'ai lu une moitié de ce roman, et je n'y ai pas retrouvé le
Makine que j'aime, mais une sorte de roman historique sur Catherine de Russie, transformée en monstre de foire par un metteur en scène russe qui rêve d'en faire un film en pleine époque soviétique, et qui mélange sa propre vie à celle de l'impératrice.
La souveraine est caricaturée (sans doute pour plaire à la censure) ; l'artiste a des amours finissantes.
Tout cela m'a terriblement ennuyée :
Makine est un tellement bon auteur que je vais poursuivre la lecture de ses oeuvres avec d'autres livres. Je ne reconnais pas là le style du "Testament français" ou du "Crime d'Olga Arbelina".
J'inscris ce livre en pense-bête, même pas en livre abandonné, je pense que le grand
Makine ne le mérite pas. Pour moi le livre est bâclé, mais peut-être au fond peut-il plaire à des amatrices (ou amateurs) de romans historiques.