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sur 202 notes
Porter à l'écran la « Grande Catherine » est un projet ambitieux, aux facettes multiples, soumis aux pressions du contexte politique, économique et culturel. C'est ce défi que Oleg Erdmann, cinéaste russe, d'ascendance germanique, entend relever.

Va t-il peindre la princesse allemande ou l'impératrice de Russie, l'épouse de Pierre III ou l'amante du comte Saltykov, la mère de Paul I ou la nymphomane, la despote ou le sponsor des philosophes Diderot et Voltaire ?

Ce projet démarre à l'époque Brejnev et Andropov, se poursuit sous Gorbatchev et s'achève sous Eltsine … projet initial sur grand écran, censure soviétique, financement étatique, qui dérive progressivement vers une série pour télévision privée soumise aux diktats de l'audimat et aux exigences de la publicité.

Andreï Makine navigue entre le XVIII et le XX, entre la Russie éternelle et l'URSS, entre l'après guerre dominée par la puissance russe et la perestroïka influencée par la prospérité allemande, et révèle une femme en quête d'amour.

Plus qu'une biographie, cet ouvrage est un hymne à la liberté d'aimer et une réflexion sur la vocation de la Russie partagée entre l'occident et l'orient qui laisse sans réponse l'énigme Catherine.
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« Quand je pense que tout cela nous est arrivé à cause d'une petite princesse Allemande devenue La Grande Catherine ».

Oleg Erdmann, russe d'une lointaine origine allemande, ne cesse de se remémorer cette phrase prononcée par ses parents. Ce souvenir lancinant le relie, comme une attache, à l'histoire de cette petite princesse dont le vécu à nourri maintes biographies. Très jeune scénariste et réalisateur, bénéficiant d'une notoriété toute récente auprès du Ministère de la Défense à la suite d'un court métrage, Oleg envisage d'écrire un scénario qui relaterait, au plus près de la Vérité, l'intimité de cette personnalité hors du commun, loin de la «Messaline Russe » trop souvent évoquée, masquant ainsi la femme réformatrice que Catherine II a été. Et puis, tous ces amants qu'une page ne suffirait pas à énumérer, tous plus préoccupés par le pouvoir et le sexe, ont-ils cherché à aimer cette femme ? Peut-être Lanskoï.

Oleg vit dans une maison communautaire à Leningrad. Il partage son temps entre la lecture d'une importante documentation historique sur la mythique Catherine et les abattoirs où une nuit sur trois, il gagne son minimum vital.

Il ne cesse, dans sa tête, d'organiser les scènes qui viennent se superposer à son quotidien. Les images se croisent et s'entrecroisent avec celles de la Russie de Catherine et celles de l'Union soviétique. Mais il y a la censure et il se doit d'être vigilant pour ne pas donner de l'Impératrice une image trop élogieuse d'un monarque éclairée, d'une femme forte au tempérament de feu.

Au sein de la maison communautaire, Oleg et ses voisines, à travers leurs échanges, leurs taches habituelles, donnent à entrevoir l'organisation de leurs journées au sein de la collectivité. C'est une plongée dans l'Union soviétique jusqu'à la chute du mur de Berlin et le chaos impressionnant et glaçant qui s'en suit.

Après avoir vécu une période de flottement, Oleg est sollicité par un ami, passé d'acteur crève la faim à oligarque, pour écrire une série sur Catherine. Oleg découvre les coulisses de ce nouveau cinéma de la période Eltsine. Un milieu qui est bien plus préoccupé par l'attrait de la rentabilité, l'appât du gain au détriment de l'art cinématographique. Il assiste impuissant au sacrifice de sa composition sur l'autel de la médiocrité, de l'audimat.

On traverse ainsi une vingtaine d'années de Leningrad à Saint-Petersbourg avec tous les changements que comporte ce pays : les mentalités, la sociologie, les nouveaux riches. L'exercice de la Liberté, demande de la responsabilité, de la maturité et c'est un long apprentissage qui se fait dans la douleur.

Andreï Makine fait preuve d'une très grande maîtrise dans cette construction de ce récit qui m'a déroutée. Toutes ces scènes sur le règne de Catherine qui reviennent dans l'esprit d'Oleg, les discussions à ce propos avec son entourage, ses réflexions, ses ébauches, m'ont occasionné un sentiment de redondances. J'ai ressenti de la confusion. Je préfère lire la biographie écrite par Troyat.

J'ai, par contre, trouvé très intéressant cette photographie de la Russie qui se prolonge sur une vingtaine d'années mettant ainsi en évidence tous les bouleversements et la « pétaudière » dans laquelle, cette société a basculé. C'est dense de réflexions sur la Russie, sur le règne de Catherine, sur les artistes, sur les modes de vie qu'ils soient collectiviste ou libérale, mais j'ai refermé le livre en ayant la désagréable impression de ne pas avoir vraiment tout compris ce qu'Andreï Makine voulait me dire. ET aussi, important, j'ai compris pourquoi ma branche maternelle russe portait un nom allemand.

Mon prochain sera l'Ami Arménien !
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Un livre et un auteur surprenants et marquants, découverts grâce à mes amis Babelio.

Surprenante lecture par rapport à la quatrième de couverture. Je m'attendais en effet à une biographie croisée de la grande Catherine de Russie avec des éléments de vie d'un quidam de la Russie contemporaine, version littéraire de mon voisin de palier comparant ses amours et ses emmerdes avec celles de Charles Aznavour. L'idée semblait intéressante, mais la trame de ce roman est en fait bien plus que cela.

Avec un peu plus d'attention, j'aurais remarqué que la femme (aimée ?) de la couverture est de dos, tournée vers une allée couvert de neige... elle est donc anonyme, reine peut-être, par sa tenue, mais avant tout une femme tournée vers un avenir (ou un passé ?) incertain...

La femme aimée de ce roman est en fait multiple et interrogation, portée par Oleg, écrivain puis assistant de cinéma dans l'URSS finissante et la Russie contemporaine. Au-delà de la quête de paparazzi d'Oleg et de ses amis pour tenter de mettre à nu la sulfureuse Catherine dans sa part cachée de fragilité et son désir d'aimer et d'être aimée, c'est sur son propre destin, et sur celui de ses maîtresses que s'interroge Oleg.

Un livre marquant donc, aussi pour cette approche en trompe-l'oeil, renvoyant au jeu de miroir du boudoir de Catherine, à la politique et à la ronde de ses favoris, mais aussi à la réflexion sur le métier d'écrivain, de cinéaste ou d'acteur, ou encore à l'observation critique des hypocrisies du parti unique sous l'URSS, et de celles, plus grandes encore, d'une Russie s'ouvrant brutalement à l'anarchie sauvage des lois du marché.

Un livre marquant pour plein d'autres raisons encore.

Andrei Makine m'y apparaît comme un digne continuateur contemporain des grands écrivains russes du XIXème siècle, qui ont fait connaître au lecteur français cette "âme russe" si particulière, à la fois grave, terrienne, et capable de s'enflammer comme feu de paille. L'écriture est souvent poétique, toujours raffinée, exigeante. le récit est construit, parfois déroutant, mais remarquable d'intelligence et maîtrisé.

Bien que l'y aie d'abord trouvé personnellement une réflexion profonde sur la vie, le destin, l'amour, l'art et la liberté, et que sa construction ne permette pas, à mon avis, de le classer dans ce "genre", ce livre ne décevra pas pour autant les amateurs de biographie historique : on y apprend beaucoup sur la grande Catherine, sur sa Russie, et sur celle d'Oleg.

Un beau roman, donc, que je recommande ; et si vous êtes, comme je le fus, déconcerté par la construction exigeante du récit dans les 40 premières pages, voire même déçu par l'éloignement de plus en plus évident en cours de lecture d'un romantisme facile, persévérez ! Cela vaut la peine...
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A travers le travail d'un cinéaste pendant et après la période soviétique, Andreï Makine fait un portrait de Catherine II de Russie qui ne réduit pas la princesse allemande, envoyée à quinze ans en Russie pour épouser Pierre III, à celui d'une monarque autoritaire aux moeurs dissolues. Pour lui, Catherine II a eu un règne éclairé par sa proximité avec les philosophes des Lumières et sa frénésie du plaisir physique n'est que la conséquence d'un amour malheureux, du désir inassouvi d'être « une femme aimée ». Avec une approche originale, en évoquant l'évolution de son pays, Andreï Makine livre une image nouvelle d'une vraie réformiste qui fut aussi une femme amoureuse.
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Un roman dont les facettes sont multiples servi par une écriture magnifique.

C'est, en première approche, le destin de Catherine la Grande qui semble être le prétexte du livre. Erdmann, un cinéaste Russe qui vit d'expédients à la fin de l'ère Brejnévienne, cherche à révéler la fêlure intime qui sous-endait l'appétit sexuel démesuré qui marquait le comportement scabreux de l'Impératrice. Un comportement qui finit utilement par masquer aux yeux de nombre de ses compatriotes son bilan politique considérable et sa philosophie éclairée, voire républicaine. C'est une belle plongée dans l'Europe du XVIIIième siècle, le Siècle des Lumières. Un siècle raffiné fait de contrastes violents et de personnages épiques. C'est aussi l'histoire d'une Russie dont la grandeur se révèle.

Makine se sert du scénario d'Erdmann et des évolutions multiples qu'il doit subir, au risque de trahir l'intention pure de son auteur, pour décrire les vicissitudes de la vie quotidienne des Russes en Union Soviétique (la censure, les appartement collectifs, la gérontocratie, les combines...) puis celle des folles années 90 où toutes les digues furent rompues conduisant aux excès les plus fous.

C'est enfin une réflexion sur l'identité, la condition de la femme et la vacuité de l'Histoire qui confine au vaudeville dont l'homme ne peut s'extraire, ne peut trouver sa vraie liberté qu'à travers l'amour...Ce que la Grande Catherine ne connut que très brièvement et qui aurait pu changer du tout au tout son destin. Un secret après lequel Erdmann court et qui le conduira à sa propre liberté.
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Une femme aimée, c'est l'histoire d'une rencontre : celle de Catherine la Grande et d'Oleg Erdmann, jeune cinéaste désabusé qui, bien que d'origine allemande, vit en URSS.

" Grande tsarine " ou " Messaline russe"… Catherine II fascine. Deux siècles plus tard, sous l'ère communiste, Oleg Erdmann est hanté par son désir irrationnel de réaliser un scénario sur cette petite princesse allemande devenue la grande Tsarine aux innombrables amants, aux complots meurtriers, aux engouements passionnés pour la philosophie française.
Et tandis que pour gagner sa vie, Oleg qui vit dans un pauvre appartement communautaire, travaille la nuit aux abattoirs, il rêve de montrer Catherine sous un jour nouveau. Ce qui donnera un sens à sa vie et à son oeuvre – car pour lui, d'évidence, Catherine n'est pas que cela. Elle est aussi, forcément, une femme, une femme amoureuse, et peut-être une femme aimée. Et puisqu'elle est simplement femme, il veut filmer, justement, " ce qu'elle n'était pas ", ce qu'elle aurait pu être, ce qu'elle aspirait à être : " Il devait y avoir dans sa vie ", songe-t-il, " des instants qui la rendaient à elle-même "… C'est ainsi qu'Oleg entreprend un étrange parcours initiatique, qui va l'occuper pendant des années et le conduire sur des chemins artistiques et géographiques qu'il n'imaginait pas.

Par l'intermédiaire de ce scénariste russe dont les ancêtres sont sans doute arrivés en même temps que la future tsarine et qui est en quête de ses origines, Andreï Makine nous dresse l'histoire d'un pays . Il confronte surtout deux périodes: le XVIIIe siècle, où une femme puissante, Catherine II, a conquis le pouvoir en complotant et continué de développer la puissance de l'Empire dans le sillage de Pierre le Grand ; et le XXe siècle, de Brejnev à Eltsine , avec le Politburo, la censure soviétique, et puis la chute du mur, l'apparition d'un capitalisme oligarchique , sans limite, entraînant des ascensions aussi gigantesques que les chutes qu'elles précèdent. L'auteur est aussi fidèle à lui-même en abordant les thèmes de l'amour, de la liberté et de l'exil.

Un roman intéressant mais quelque peu décousu, ce qui rend son histoire parfois confuse. Bien sûr, il y a l'écriture harmonieuse de Makine, non sans légèreté et humour, mais on a connu l'auteur en meilleure forme.
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Que voilà un livre ennuyeux, décousu, redondant et qui tourne en rond à longueur de page quand il ne surfe pas en permanence sur toutes sortes de sujets sans trop approfondir, avec toutefois assez de petites remarques subtiles pour donner envie de continuer même quand le livre vous tombe des mains. Un Xéme tentative de biographie sur Catherine la grande, ici à travers l'aventure d'un réalisateur qui essaie de faire un film sur le sujet mais qui se perd entre passé et présent, histoire, politique, libéralisme et mafia. Pauvre Catherine ! elle mérite à mon avis mieux que ce ramassis de poncifs, d'éclairages en clair-obscur fait par un aveugle qui a besoin de la canne blanche de l'Histoire pour savoir où il va.
On a plus l'impression d'un règlement de comptes avec la Russie en générale et certains personnages en particulier que d'un véritable intérêt pour une époque certes aussi sauvage que la nôtre, mais où les idées et non pas seulement l'argent faisaient avancer le monde.
Quelques réflexions pertinentes sur le rôle des acteurs. Pour le reste, voyez-vous-mêmes.

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Note 4/5
André Makine, j'adore votre plume et vos histoires romanesques.
Une femme aimée c'est la rencontre à deux siècles de décalage de la Grande Catherine et Oleg. Oleg cinéaste qui se laisse complétement envoûter par cette Tsarine et va vouloir la comprendre.
André Makine avec sa plume poétique nous offre le portrait d'une grande femme et d'un homme qui se cherche complétement. Il nous propose un parallèle de deux époques, des fantasmes, de la quête du grand amour. Un homme qui se perd complétement sur une femme du passé et n'avance pas au présent. Un homme qui cherche à donner une meilleure image d'une femme mais est contraint par la politique de son pays. Un homme qui se retrouve perdu dans son identité comme cette femme.
Et puis en parallèle, nous apprenons la vie saccadée d'une Tsarine qui était connue pour ses moeurs légères mais à changer son pays. Avec sa biographie romancée, André Makine m'a donné envie de plonger dans la biographie de Catherine II mais aussi de ses successeurs. Qu'a-t-elle apporté politiquement à son pays ?
Lire Une femme aimée, c'est avoir deux histoires pour le prix d'une et je tire mon chapeau à l'auteur. Je me suis posée la question si Oleg n'était pas notre grand écrivain.
Par contre j'ai une petite réserve. Parfois je me suis retrouvée perdue de savoir à quelle époque j'étais. Catherine intervient à tout moment dans le roman sans avertir. Les deux parcours sont vraiment imbriqués l'un dans l'autre. Et parfois on s'y perd. Mais cela reste un super roman tout plein de douceur, angélique et poétique.
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Les années 80, l' U.R.S.S. Leningrad. Oleg Erdmann, russe d'origine allemande , scénariste, essaye de percer dans le monde cinématographique. Bien rude tâche en vérité , tout scénario doit être agrée par le CEAC- Comité d'Etat pour l'art cinématographique- lui-même inféodé aux diktats du Kremlin.... Alors quand son projet de film consacré à la Grande Catherine, tsarine de tous les temps ,est retenu Oleg touche du doigt son rêve. Mais Catherine est elle simplement cette Messaline, cette femme obsédée par le sexe , n'est elle pas aussi une simple femme à la recherche d'un amour pur et sincère?
Oleg va donc voir se réaliser son film , mais les années passent , les années 80 , la mort de Brejnev en 82, les années Gorbatchev , puis Eltsine et Oleg tout en assistant à la transformation de son pays essaye de se trouver; qui est il vraiment ? Dans quelle mesure son origine allemande influence t'elle sa vision de Catherine? Rendre à Catherine ce qui lui est du n'est-ce pas aussi permettre à Oleg d'enfin trouver qui il y est, de trouver l'amour? Andreï Makine nous décrit la violente vitalité de la Russie moderne en parallèle à l"effervescence du XVIIIème siècle européen donnant ainsi à son roman une dimension plus vaste que celle attribuée habituellement à une biographie.
S'il m' a fallu quelques pages pour m'immiscer dans ce roman je l'ai ensuite dévorer me laissant happer par l'histoire et l'écriture. Bien beau roman !
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Que celui qui ne recherche qu'une biographie de Catherine II referme ce livre car son but n'est pas de conter par le menu le règne de cette souveraine.
Bien sûr Andréï Makine évoque la tsarine et principalement l'existence laborieuse et luxurieuse qu'elle s'est créée, alternant gaillardement rendez-vous galants et diplomatiques, ce que l'auteur raconte avec brio lors d'une réjouissante scène d'introduction !
Mais à travers le scénario que le héros a écrit et le film à la réalisation duquel il participe, c'est bien à la recherche de la vérité humaine de Catherine II, obscure petite princesse allemande devenue une des personnalités les plus influentes de son époque, qu'il se lance avec acharnement.
Alors, pourquoi donc Oleg Erdmann est-il obsédé par la Grande Catherine ? Tout simplement parce que ses ancêtres allemands sont arrivés en Russie dans les bagages de la jeune Sophie, fiancée du futur tsar Pierre III.
Et comme le répétait son père : "tout cela m'arrive à cause de cette petite allemande devenue la Grande Catherine".
De ce fait, le passé familial fait le pont entre l'époque lointaine de la Cour de Russie du XVIIIè siècle et la vie d'Oleg Erdmann à l'époque actuelle, sa jeunesse passée dans des appartements communautaires (magnifique invention de l'époque stalinienne !), son existence formatée sous l'époque bénie (!) de Brejnev, puis le grand chambardement causé par la chute de l'Urss et l'indescriptible chaos qui s'en est suivi où ultra pauvreté et indécente richesse se sont côtoyés ! et où la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille ! oligarque un jour, zigouillé le lendemain !

Le talent de Andréï Makine est éclatant, le style alerte, le ton vif, le récit truffé d'anecdotes plus ou moins drôles selon le sujet évoqué, mais .... la magie ne fonctionne pas toujours, en tous cas pas pour moi.
En effet, mêler sans cesse l'existence au dix-huitième siècle à celle de la vie actuelle m'est apparu trop artificiel, même s'il arrive que les deux se fondent harmonieusement, et l'alibi du film n'y change rien !
Hélas, car toute la partie concernant l'existence frénétique sous Eltsine et la critique sous-jacente de cette Russie malade, est particulièrement bien rendue.

Cependant, un pied dans le XVIIIè et un pied dans le XXè ... ce n'est pas très confortable !
Et un menuet avec Catherine, un tango avec Eltsine... Il n'est pas toujours aisé d'entrer dans la danse !
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