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sur 2233 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De mon temps, on lisait La Condition humaine à l'âge de vingt ans. Certains s'emballaient pour cet ouvrage et pour la lointaine jeunesse contestataire d'André Malraux, y trouvant comme un exutoire à leurs velléités personnelles d'engagement ; d'autres, dont je faisais partie, croyaient lire un polar ou un thriller d'espionnage et ils s'y ennuyaient.

A la décharge de ces derniers, l'atmosphère qui se dégage du texte évoque indiscutablement les images des films noirs d'antan : bruine tombant d'un ciel bas et lourd, rues crépusculaires aux sols mouillés, silhouettes sombres aux cols relevés, enseignes lumineuses animant en clair-obscur des intérieurs sinistres… Mais si l'on ne connaît pas les événements rapportés dans le roman, force est de reconnaître que les deux premières parties de l'ouvrage, qui en comporte sept, sont un peu confuses.

Ces événements datent de 1927. Ils sont eux-mêmes confus et se situent principalement à Shanghai, poumon financier de la Chine. Pour mettre fin à la mainmise européenne sur l'économie locale, le Kuomintang, parti nationaliste dirigé par Tchang-Kaï-Chek, s'était allié au Parti communiste chinois. A l'instigation de ce dernier, des grèves massives et une insurrection sont déclenchées. Soudain, changement de programme ! Les insurgés sont réprimés de façon sanglante par l'armée de Tchang-Kaï-Chek, qui s'est finalement rapproché du monde des affaires.

Dans l'esprit de Malraux, en dépit de la violence insupportable de certaines scènes, peu importent les événements. Peu importe même l'intrigue. Son intention a été de montrer des « images de la grandeur humaine », selon les mots qu'il prononça lors de l'attribution en 1933 du prix Goncourt à La Condition humaine. C'est dans l'intensité de certaines scènes, que se révèlent la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine et la grandeur d'âme de ceux qui, quitte à mourir, vont au bout de leurs valeurs et de leurs convictions. Point de salut dans la dignité, à l'inverse, pour ceux qui tentent d'échapper à l'angoisse existentielle par l'opium, le sexe, le jeu ou la puissance financière.

L'intérêt de la lecture se trouve donc dans les personnages et leur comportement. Pour éclairer son propos, Malraux a imaginé des profils très variés de militants communistes venus à Shanghai de tous horizons : Tchen, Kyo, May, Gisors et Hemmelrich rencontrent chacun la destinée qui leur est naturelle. Deux autres personnages, français, complètent la distribution : un baron décavé en rupture de ban et un industriel, acteur majeur au sein de ce qu'on appelait la « concession française ».

La Condition humaine est un livre engagé, à contextualiser dans son époque. le traumatisme de la Première Guerre mondiale est encore vivace ; la révolution bolchevique de 1917 suscite d'immenses espoirs chez les uns, d'immenses craintes chez les autres ; la crise de 1929 paupérise les classes moyennes et contribue à la montée du nazisme en Allemagne (Hitler est nommé chancelier du Reich quelques mois avant la parution du roman). Les sympathies du jeune Malraux sont cohérentes avec les parcours d'intellectuel contestataire et d'aventurier sulfureux, qu'il avait menés en Asie les années précédentes (il avait même frôlé la prison pour trafic d'oeuvres d'art).

Malraux avait à peine plus de trente ans lorsqu'il écrivit La Condition humaine. Il n'en était pas à son coup d'essai d'auteur, ayant déjà publié plusieurs romans et livré de nombreuses chroniques littéraires… malgré l'abandon de ses études secondaires avant le bac. Cet autodidacte très lettré sera trente ans plus tard un ministre iconique de la Culture sous la présidence du Général de Gaulle.

Sur le plan littéraire, Malraux s'extrait de la tradition romanesque française, qui jusqu'alors s'appuyait sur un narrateur omniscient. le narrateur de la Condition humaine reste unique, mais il s'exprime tour à tour pour le compte des différents personnages, de façon subjective – et donc biaisée.

Mais tu as bien compris, lectrice, lecteur, que peu importe leurs interprétations. Ce qui est intéressant dans le livre, c'est ce qui les amène à ces interprétations, leur manière d'en vivre – ou d'en mourir.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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En 1927, à Shanghaï, les cellules communistes préparent le soulèvement de la ville. le dernier détail à régler repose sur les épaules de Tchen : il doit assassiner un trafiquant d'armes, afin d'équiper les futurs révolutionnaires. Son premier meurtre, qui le marquera à jamais.

Quand la révolution démarre enfin, les organisateurs s'aperçoivent vite qu'entre la doctrine officielle et les faits, il peut exister une sacrée marge : ils sont lâchés par l'échelon supérieur du parti, qui estime la prise de pouvoir prématurée. Les puissances étrangères qui ont investi dans la région ont placé trop de billes dans le pouvoir en place pour les laisser bousculer l'équilibre actuel. Si les forces armées présentes en ville se rangent mollement du côté du plus fort, la répression semble inévitable et le massacre qui en découle aussi.

La psychologie de tous les protagonistes est bien développée, mais celle de Tchen me semble la plus intéressante : après avoir goûté aux joies de l'assassinat, l'idée de recommencer se développe chez lui jusqu'à l'obsession. L'envie lui prend d'éliminer Tchang Kaï-Chek lui-même, l'attentat-suicide devient même une évidence.

Roman existentialiste, puisque les hommes se définissent à travers leurs actes et leurs engagements. Toutefois, on peut aussi se rendre compte que face aux compromissions et aux petits arrangements en coulisse, les individus et les grandes idées ne font pas vraiment le poids.
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Malraux. Personnage ambivalent s'il en est. Figure de l'anti-fascisme, combattant au côté des Républicains pendant la guerre d'Espagne, ministre de la culture sous De Gaulle… Mais aussi voleur et trafiquant d'antiquités khmers, auteur d'exploits totalement imaginaires contre les franquistes, et résistant de la dernière heure ayant réussi à obtenir un grade de colonel dans l'armée française libre sur un total coup de bluff et sans la moindre compétence militaire.

Une dualité qu'on retrouve en permanence dans son oeuvre emblématique. Derrière le combattant de la liberté, l'escroc mythomane n'est jamais loin. Se voulant Kyo, il se sait parfaitement être un Clappique. Ces deux-là sont les seuls vraiment complexes – autobiographiques ? Les autres personnages restent des symboles, dont la personnalité se résume grosso modo en un seul trait : May, la vie ; Tchen, la mort ; Katow, la générosité ; Ferral, le pouvoir et l'argent.

Et une dualité qu'on retrouve jusque dans l'écriture. Des passages sublimes en côtoient d'autres écrits façon sagouin. Les combats pendant la révolution sont racontés avec moins de soins que le saccage de la chambre de sa maîtresse par Ferral. Et de même dans l'histoire : un instant se pose la question de l'engagement alors que Tchen hésite à donner la mort, celui d'après May demande à Kyo si ça ne le dérange pas qu'elle ait couché avec un autre gars « parce que bon, le pauvre, il en avait tellement envie ». Elle, elle faisait ça seulement pour rendre service.

Les thèmes abordés – l'orient côté « opium et misère », la fin prochaine du colonialisme, le sens de l'engagement révolutionnaire – révèlent des fulgurances de lucidité étonnantes. Pour autant, il échoue à anticiper une possible renaissance du communisme dans les campagnes, et la Chine fait souvent simplement office de décor.

C'est aussi cette complexité qui fait la grandeur du roman. Loin de la puissance écrasante et de l'intransigeance totale d'un Bernanos, on a affaire à des êtres insignifiants se débattant dans la vie avec leurs petites luttes et leurs petits mensonges, tentant de les transcender par la lutte pour une cause supérieure… Comme l'auteur.

En somme, il ne me reste qu'une question, à laquelle plus compétent que moi répondra : Malraux fut-il un imposteur également en littérature – où ce mot a plus d'un sens ?
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Lecture obligatoire durant ma scolarité, je dois bien avouer que j'y suis allée à reculons, Malraux n'a jamais été ma source d'inspiration livresque (à l'époque, j'étais plutôt Stephen King).
Et c'est avec une grande surprise que je me suis mise à dévorer ce livre, un réel plaisir de découvrir les personnages de ce roman historique avec pour toile de fonds la révolution communiste chinoise (Je ne m'intéresse absoluement pas à la véracité des faits dans la lecture).

Je me suis attachée aux personnages et à leur combat identitaire, à la quête d'eux-même, de leur liberté face aux autorités oppressives.
Leurs idéaux, ceux d'une jeunesse révolté et amoureuse, opposés à la rigidité du régime, aux cynismes et à la manipulation devaient être adaptés à ma période lycéenne et la force de leur combat, de leur les sacrifices ont toujours forcés mon admiration.

Je me rappelle voir été triste à la fin de la lecture avec cette pensée : "Tout ça pour ça". Il ne s'agissait pas d'une déception de la lecture, loin de là, mais j'ai tout de suite pensée à la situation en Chine à ce moment précis. Me dire que de nombreuses personnes plein d'idéaux ont tout sacrifié pour la mise en place d'un régime communiste s'avérant être encore et toujours un régime totalitaire (Les évènements de Tian'anmen datant de moins de 10ans), cela m'a profondément attristé.
Preuve encore de l'impact de cette lecture sur ma personne. Très bonne lecture, à conseiller aux lycéens.
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Qui ne connait pas "La condition humaine" d'André Malraux ?
Il n'est pas question ici d'ajouter une critique de l'oeuvre ou de la façon d'écrire de l'auteur. Sur Monsieur Malraux, bien des choses ont déjà été dites, comme sur son oeuvre. Mais il me semble intéressant de se demander comment on devrait l'aborder.
Il s'agit d'un livre dans lequel on ne devrait pas entrer trop jeune, car il faut une bonne vision du contexte, de l'époque, de l'histoire pour en saisir les nuances, voire le côté prémonitoire (Paru en 1933).
Quand on le lit ou l'étudie au lycée, (c'est du vécu) je ne suis pas sûr que que l'on ait toujours sinon la culture, au moins la maturité pour tout analyser. Ou alors il faut un prof. sacrément pédagogue pour donner à chacun les clés de cet ouvrage. Si on ne connait pas le contexte on se noie dans le quotidien et le ressenti des personnages.
Il s'agit d'un livre révélateur de la situation agitant l'empire chinois, traitant de colonialisme, de communisme, de fascisme, de longue marche... et de révolution, qui nécessite une lecture à de multiples niveaux.
Il n'est surtout pas déconseillé de le lire quand on est jeune (C'est toujours formateur) à condition de le relire plus tard !
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Les occidentaux ont toujours été fascinés par la Chine, au point de devenir envahissants. La montée concurrente du Nationalisme et du Communisme, marque cette volonté de reprendre le pouvoir, dans la révolte, et dans le sang.
Au delà du contexte historique, la plume romanesque de André Malraux, dépeint cette atmosphère avec une intensité extraordinaire.
(dans le même climat de révolte, il ne faut pas manquer de revoir la non moins extraordinaire Canonnière du Yang-Tse avec Steve McQueen)
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Ma première lecture de ce livre date du siècle dernier, l'époque où les notes se prenaient sur des fiches bristol cartonnées ou sur le fameux carnet en moleskine. Trente ans plus tard, les sites de lecteurs comme Babelio permettent de s'affranchir et de livrer son ressenti. Je ne crois pas que mes commentaires passés eussent été les mêmes que ceux d'aujourd'hui. Depuis, l'idéal communiste s'est effondré partout dans le monde et ne subsistent que quelques ilots de résistance au libéralisme dominant ; l'espèce est en voie de disparition. Faut-il s'en plaindre ? Chacun répondra selon ses convictions, mais les évènements historiques qui sous-tendent cet ouvrage de Malraux rappellent que les révolutions charrient leur content de sang et de souffrance. Les idéologies s'imposent trop souvent sur les cadavres de masses manipulées bien disciplinées. Toutefois, j'ai replongé avec grand plaisir dans ces quelques semaines de l'histoire européenne de la Chine. le temps des concessions internationales, du Kuomintang et de Tchang Kaï-Chek. L'auteur nous livre ses réflexions sur la dérisoire condition humaine, l'absurdité de la vie et la mort au travers du questionnement de ses personnages. Des âmes perdues qui se croisent, s'aiment, s'intoxiquent, luttent, s'abandonnent à ce destin inéluctable qui les conduit vers la fin. Qu'importe qu'elle soit anonyme ou tragique, héroïque, elle libère tandis que demeure la douleur de ceux qui restent. le prix Goncourt attribué à Malraux pour ce livre me semble plus que mérité. Quelle écriture !
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Un monument biensur que je découvre bien tard....sans vraiment savoir de quoi il était question....Ecriture dense, profonde, réflexions sur le sens de la vie et l'appréhension de sa mort et de celle de nos proches...Et tout cela par quelques personnages attachants et dans un environnement géographique et historique bien particulier ( soulèvements communistes et répression à Shanghai) ....Cela m'a forcé ( merci Mr Malraux) à visiter wikipedia pour mieux comprendre les enjeux politiques et économiques de l'époque....ca m'a beaucoup aidé!
A lire forcément....
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La condition humaine, évidemment c'est du lourd.

Shanghai 1927. A l'image du voisin soviétique, les idées marxistes font leur chemin en Chine. Le nouveau parti communiste tente de mener à bien la révolution qui émancipera le peuple chinois. Les nationalistes du Kuomintang conduits par Chang Kaï-Shek leur mènent la vie dure. C'est le contexte choisi par André Malraux pour développer sa réflexion sur la condition humaine. Ses personnages donnent leur voix à cette réflexion.

Comment ne pas s'enfoncer à son tour soi-même - lecteur d'un autre temps, mais peu importe, ce qui est dit est universel – dans une profonde introspection existentielle après un ouvrage d'une telle densité. Un ouvrage qui juxtaposent à quelques pages d'écart l'épouvantable fin de ceux que Chang Kaï-Shek fait précipiter vivants dans la chaudière d'une locomotive, tandis que d'autres, dans leur confort parisien, s'interrogent sur leur niveau d'engagement au soutien du consortium français en Chine pour financer la construction du réseau ferroviaire.

Que vaut la vie de l'un ou de l'autre selon l'imminence de l'échéance ultime, selon le caractère banal ou monstrueux de cette échéance ?

"Ô résurrection" est le terme que Malraux place dans la bouche de celui qui a retrouvé son ampoule de cyanure. Il va pouvoir se donner la mort plutôt que subir celle que ses geôliers lui auraient infligée. Résurrection. Pour celui qui va mourir ? Vivre ne serait donc que la faculté d'agir. Fut-ce pour se donner la mort ? Quand la passivité serait la mort, avant la mort.

La guerre offre un contexte propice à la révélation de la condition humaine. Malraux le choisit plutôt que toute autre circonstance pour développer ses thèses. Car la guerre place les individus dans la confrontation directe, prématurée, délibérée ou non, avec la souffrance et la mort. Elle donne l'occasion à tout un chacun qui serait resté dans l'attente passive et angoissée de sa propre mort, de devenir un homme. Enfin !
Car un homme n'est autre que la somme de ses actes. Et choisir de mourir, pour ses idées, c'est encore agir, c'est forger cette personnalité qui fera de celui qui aura vécu un homme. "Qu'eût valu une vie pour laquelle il n'eût accepté de mourir ?"

Quoi qu'il en soit "tout homme est fou". le communiste, le nationaliste, qui se battent. Le français qui finance. Celui qui soutient l'un ou l'autre. Tous. "Mais qu'est-ce qu'une destinée humaine sinon une vie d'effort pour unir ce fou à l'univers".

Evidemment c'est du lourd. Prix Goncourt 1933. On ne m'a pas attendu pour reconnaître le chef-d'oeuvre. Un ouvrage exigeant, d'une consistance rare, qui demande une concentration soutenue pour ne serait-ce qu'approcher le sens de chaque phrase. Un livre qui force à l'élévation et dont on ne ressort pas indemne.
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Ce troisième volet de la trilogie asiatique d'André Malraux se déroule au printemps 1927 à Shanghaï.
C'est le début de la guerre civile opposant l'Armée nationale révolutionnaire alliée aux triades aux militants du parti communiste chinois. Tchang Kaï Chek et le Kuomintang attaquent, submergent et massacrent leurs ex-alliés communistes dans la lutte contre les Seigneurs de la guerre du nord de la Chine, afin de les écarter du pouvoir. le Komintern laisse faire et même oblige les milices communistes à rendre leurs armes …
Au-delà d'un contexte historique complexe et bien oublié aujourd'hui, c'est une description féroce des combats internes inhérents à toute révolution. Les protagonistes sont des agitateurs professionnels. Chacun combat pour un idéal qui s'avère souvent en large décalage avec la réalité. C'est aussi l'abandon de soi au profit d'une cause, le fanatisme dressé contre l'humiliation de ceux qui n'ont rien, donc rien à perdre, les trahisons politiques, les petits arrangements entre corrompus.
Quelle inoubliable galerie de portraits ! Tchen, Kyo, Katow, le baron Clappique, le vieux professeur Gisors, May, le capitaine d'industrie Ferral, Hemmelrich. Tous aussi attachants, aussi courageux dans le sacrifice puisque la répression est inéluctablement au rendez-vous.
L'écriture est d'une sublime efficacité – la scène d'ouverture fantastique - avec des pointes d'humour comme cette façon dont Tchen termine ses mots avec un g comme nong … C'est aussi – entre autres réflexions philosophiques sur l'absurdité de la vie déjà abordées dans La Voie royale – une vision prophétique de la violence politique qui marquera les décennies suivantes, jusqu'à aujourd'hui.
Tchen prépare un attentat-suicide : « Il fallait que le terrorisme devînt une mystique. Solitude d'abord. Que le terroriste décidât seul, exécutât seul. Toute la force de la police est dans la délation. le meurtrier qui agit seul ne risque pas de se dénoncer lui-même. » Tout à fait d'actualité de nos jours …
Ce livre compte parmi les plus importants de la littérature du XXème siècle, et je suis d'accord avec ce jugement. On m'avait fortement incité à le lire quand j'avais 18 ans, mais je pense que je n'en aurais pas tiré le meilleur enseignement. Aujourd'hui, avec le recul de l'histoire et ce que nous savons de la victoire de Mao sur son rival nationaliste, je savoure la lecture d'un roman particulièrement bien construit, d'une beauté formelle évidente, avec à la fois la violence des combats et la psychologie subtile des héros.
Un classique à lire au moins une fois dans sa vie. Et quand je pense que ce livre dormait dans une édition de luxe achetée en 1970 et que je n'avais jamais ouvert ... Mais en édition de poche, c'est tout aussi délectable.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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